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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 11:00

 

Quatrième de Couverture :

 

Une guerre fait rage à l'insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire.
Rhage est le plus redoutable et le plus dangereux d'entre eux, car il est victime d'une terrible malédiction: son démon peut s'éveiller à tout moment et mettre en péril ceux qui l'entourent. Pourtant, lorsqu'il est un jour chargé de la protection de Mary, une humaine, Rhage voit en elle son destin et son salut.
Quant à Mary, atteinte d'une maladie incurable, elle a depuis longtemps cessé de croire au destin ou aux miracles, et la vie éternelle n'est à ses yeux qu'une douce illusion. Tout va changer lorsqu'elle rencontrera les guerriers de la Confrérie... et surtout Rhage.

 

Mon Avis :

 

Deuxième tome bien meilleur que le premier qui m'avait laissé un souvenir assez périssable. L'écriture déjà, et le style sont en effet bien meilleurs que dans le tome 1. Je ne sais pas si c'était voulu ou si l'auteure (traduction) s'est incroyablement améliorée ! 
Par contre, les premières pages étaient assez chamboulées, histoire de rappeler tous les personnages et l'écriture était encore désagréable. 
Ici, on retrouve le couple Rhage et Mary, qui déjà me plaît beaucoup plus (je ne sais même plus de quoi parlait le tome un). Beaucoup de tendresse, un peu de sensualité, quelques complexités. Mary est atteinte du cancer et se sait mourante. Elle suit Rhage qui peut la maintenir en sécurité, face à la menace que représente les Eradiqueurs. Rhage de son côté a besoin d'assouvir sa bête, soit par le combat soit par le sexe. 
De là, on imagine facilement la suite, malgré les pulsions qu'il doit soulager, il veut se réserver pour sa Mary dont il est fatalement amoureux. Mary elle veut se sacrifier
 et ne pas infliger ses souffrances et sa mort inéluctable.
Du coup, au final, on s'imagine bien un grand badaboum où un des deux héros meurt ou un truc horrible dans le même genre. Mais tout fini pour le mieux !-comme d'habitude! 
Point appréciable : on sait déjà quel couple sera dans le prochain tome, couple qui a été bien et subtilement introduit. Ces deux-là m'intriguent déjà !

 

Extraits : 

 

— Qui êtes-vous? Et comment êtes-vous entrée ici?
Elle ne répondit pas. Et elle respirait trop vite. Il l’avait terrifiée et l’odeur de sa peur lui monta au nez, un peu âcre comme un feu de bois.
— Je ne veux pas vous faire mal, dit Rhage d’une voix plus douce. Mais vous ne devriez pas être ici et je veux savoir qui vous êtes.
Il sentit la gorge de l’humaine onduler dans sa main, comme si elle essayait d’avaler.
— Je m’appelle… Mary. Et je suis venue avec une amie.
Rhage arrêta de respirer. Et son coeur rata un battement, puis reprit sur un rythme plus lent.
— Répétez-moi ça, murmura-t-il.
— Ah. Je m’appelle Mary Luce. Je suis une amie de Bella… et nous sommes venues ici avec un garçon, John Matthew. Nous avons étés invités.
Rhage eut un long frisson, comme si un courant d’air chaud courait sur sa peau. La musique de sa voix, le rythme de son discours, le son de ses mots… tout passait en lui, le calmait, l’apaisait. L’enserrait doucement.
Il ferma les yeux.
— Dites-moi encore quelque chose.
 Quoi? demanda-t-elle étonnée.
— Parlez. Parlez-moi. Je veux entendre votre voix.
Elle resta silencieuse, et il s’apprêtait à répéter sa demande quand elle dit:
— Vous n’avez pas l’air bien. Auriez-vous besoin de voir un médecin?
Il vacilla. Les mots n’avaient aucune importance. C’était sa voix – ce son doux et calme frissonnait dans ses oreilles. Il en ressentait la caresse à l’intérieur même de sa peau.
— Encore, dit-il, bougeant sa main sur le cou mince pour mieux sentir les vibrations de sa gorge.
— Pourriez-vous… S’il vous plaît, pourriez-vous me lâcher?
— Non. (Il leva son autre main. Elle portait une sorte de polaire dont il repoussa le col, plaçant sa paume sur l’épaule de l’humaine pour qu’elle ne lui échappe pas.) Parlez.
Elle se débattit.
— Vous m’écrasez.
— Je sais. Parlez.
— Mais pour l’amour du ciel… que voulez-vous que je vous dise?
Même exaspérée, sa voix était splendide.
— N’importe quoi.
— Très bien. Alors enlevez immédiatement votre main de mon cou sinon je vais vous envoyer mon genou là où ça fait très mal.
Il se mit à rire. Puis appuya contre elle le bas de son corps, la coinçant des hanches et des cuisses. Elle se raidit à son contact, mais il put deviner ses formes. Elle était mince et fragile, et incontestablement femelle. Il sentit les seins hauts, les hanches rondes, le ventre plat.
— Continuez à parler, dit-il près de son oreille.
Seigneur, comme elle sentait bon! Une odeur fraîche et propre. Un peu citronnée.
Quand elle tenta de le repousser, il se laissa aller contre elle de tout son poids. Et il l’entendit vider l’air de ses poumons.
— Je vous en prie, murmura-t-il.
Contre lui, la mince poitrine gonfla, comme si elle inspirait très fort.
— Je… n’ai rien à vous dire, sinon de me lâcher.
Il sourit et prit soin de garder la bouche fermée. Il valait mieux ne pas lui montrer ses canines, surtout si elle ne savait pas qui il était.
- Alors dites-le.
- Quoi?
- Rien du tout. Dites rien du tout. Encore, et encore, et encore. Dites-le.
Elle tressaillit, l'odeur de la peur fut remplacée par l'odeur d'une épice, une odeur de jardin, de menthe fraîche, poivrée. Elle était énervée, désormais.
- Dites-le, ordonna-t-il.
Il avait besoin des sensations qu'éveillait sa voix en lui.
- OK. Rien du tout. Rien du tout. (Elle se mit tout à coup à rire, et le son le transperça, l'enflamma.) Rien du tout, rien du tout. Ri-en-du-tout. Ri-en-dutout. Riiiiiiiiiiiiiiien duuuuuu tout. Voilà, ça vous va? Vous allez me lâcher maintenant?
- Non.

 

Ma note : 

 

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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 17:25

 

 

Quatrième de Couverture :

 

Les Nocturnes, ces créatures de la nuit qui vivent à l’ombre de la lune, existent depuis la nuit des temps… Et de redoutables mortels les traquent : des nécromanciens qui font appel à la magie la plus noire pour les contrôler !

Pendant un millier d’années, Gideon a soigné son peuple. Et en tant que membre le plus âgé de son espèce, il a toujours été respecté pour sa sagesse. Mais il sait qu’il n’en est pas moins vulnérable aux puissants désirs primitifs qui assaillent les siens durant les Lunes sacrées… et neuf ans plus tôt cette vérité s’est imposée à lui lorsque, dans un accès de passion débridée, il s’est emparé de Magdelegna, la sœur du roi démon. Horrifié par son manque de contrôle, il l’a laissée brûlante de désir et furieuse… avant de s’exiler durant près d’une décennie. Maintenant, alors que les nécromanciens menacent son peuple et ont manqué de faire de Magdelegna leur victime, Gideon doit affronter une autre vérité. Lui et la belle Magdelegna sont destinés à être ensemble, à
 partager un amour aussi ancien et profond que le temps. Mais d’abord, il doit regagner sa confiance. Puis il devra lui sauver la vie…

 

Mon Avis : 

 

J’avoue être un peu moins emballée par ce tome, ou du moins par la romance de celui-ci.
Magdalegna et Gideon découvrent qu’ils sont imprégnés, commencent à se fréquenter et puis voilà. Les premiers jours sont un peu difficiles mais ils savent qu’ils s’aiment mutuellement. L’intérêt de ce livre ci réside dans la découverte des lycanthropes et des vampires, qui deviennent des alliés dans la poursuite des nécromanciens. En effet, on suppose que ceux-ci s’en prennent à Bella (cf tome précédent) et son bébé à naître. L’attaque est en partie ratée mais les humains s’en prennent de nouveau aux démons. Gideon et Legna traquent les coupables, notamment grâce aux nouvelles aptitudes de la belle ; puis bataille finale et les gentils démons gagnent. Il n’y a pas vraiment grand chose à ajouter.

 

Extraits :

 

« — Si tu rencontres Gideon avant moi, pourrais-tu lui demander de passer voir Bella ?
— Bien sûr. Dis-lui de ma part de commencer à se comporter comme une vraie druidesse sinon je…
Il s’interrompit brusquement lorsque l’exécuteur lui fit un violent geste de la main en lui décochant un regard de mise en garde. Ce fut un peu trop tard, cependant, à en juger par l’expression peinée de Jacob.
— Tu peux dire adieu à ton invitation à notre mariage, marmonna-t-il. Et je crois que la mienne ne va pas tarder à subir le même sort.
— Je le croirais si je n’étais pas censé le célébrer et si tu n’étais pas le père de son enfant qui deviendrait alors illégitime, répliqua Noah d’une voix forte, s’adressant manifestement à la personne qui échappait à sa perception immédiate.
— Aïe ! Bon sang, Noah ! grommela Jacob en se massant les tempes quand le hurlement frustré de Bella résonna en lui. Tu veux bien te rappeler que je dois la retrouver à la maison après ?
— Désolé, mon ami, répondit Noah en gloussant,
 n’ayant pas l’air contrit le moins du monde. Maintenant, file, exécuteur. Va chercher Gideon et occupe-toi de ta magnifique et charmante compagne. N’oublie pas de lui dire que je la trouve ravissante et que sa grossesse la fait rayonner comme une pierre précieuse.
— Noah, si tu n’étais pas mon roi, je te tuerais pour ça.
— Oui, eh bien, vu que je suis ton monarque, ces dernières paroles auraient pu te valoir d’être arrêté pour trahison. Heureusement pour toi, Jacob, tu es celui qui t’aurait arrêté, et la femme qui a également le pouvoir de le faire va certainement te punir bien mieux que moi quand tu rentreras chez toi.
— Tu es trop bon, Sire, répliqua Jacob d’un ton ironique.
— Merci. Maintenant va-t’en, avant que je commence à m’étendre sur le manque de respect que ta petite femme à la langue bien pendue semble avoir engendré au sein de mes jusqu’alors loyaux sujets.
Jacob savait manifestement quoi lui rétorquer, mais il eut la sagesse de s’abstenir malgré ses yeux pétillants. »

 

*****

 

« Elle était sa compagne véritable, sa moitié, la partie féminine de lui-même qui s’épanouissait dans l’intuition et les instincts protecteurs. Elle était celle qui recouvrait son calme avant le combat afin de s’assurer que tout était fin prêt pour affronter le danger. Elle était l’ancrage, la concentration et la moralité qui guideraient ses actions. Elle était la stratégie et la logique qui lui feraient emprunter le meilleur chemin vers le triomphe tout en veillant à sa propre sécurité. Elle était la miséricorde pour ceux qui se jetteraient vaincus à ses pieds, lui faisant savourer le plaisir de la victoire tout en lui épargnant la joie pernicieuse de tuer quand ce n’était plus nécessaire. Elle était la lumière et la paix qui l’empêcheraient d’avoir à porter la culpabilité d’avoir ôté une vie, malgré toutes les raisons qu’il aurait eues de le faire.
Il était son compagnon véritable, sa moitié. Tandis qu’elle l’armait, elle le sentit s’insinuer au plus profond de son âme, se transformer
 en la partie masculine d’elle-même. C’était celle qui s’épanouissait dans la défense de ce qui lui appartenait, celle qui marquerait son territoire avec le sang de ses ennemis s’ils osaient en franchir les limites. Il devint son sens de l’autorité et de l’intégrité, la partie d’elle-même qui arborait les cicatrices de ses combats et possédait les talents d’une guerrière. Il était sa prouesse physique, sa ruse, et la partie d’elle-même qui endurerait les blessures et les souffrances de l’enfer plutôt que de tolérer une injustice. Il était les ténèbres et les conflits qui l’empêchaient de se montrer trop confiante en la douce nature de la paix, vulnérable à l’agression de ceux qui ne nourrissaient pas des idéaux aussi honorables qu’elle l’aurait cru. »

 

*****

« — Dans tes pensées, je trouve assez d’aventure et de curiosité pour nous durer un autre millénaire, et je savourerai chaque expérience que tu souhaiteras explorer.
— Alors même que tu as probablement déjà tout essayé deux fois ? répliqua-t-elle.
— Je n’ai rien fait avec toi. Rien partagé à part ces deux derniers jours, à vrai dire. (Il fit glisser ses doigts le long de sa gorge.) Dans ma vie je n’ai jamais rien connu de comparable aux sensations que me procure ton baiser. Même simplement caresser la peau la plus douce de l’univers est une expérience d’une renversante nouveauté. Tu as conscience que ce ne sont pas juste de belles paroles, Legna. Tu le sens autant que moi. Tu peux partager mon point de vue et constater que je dis la vérité. Ne sois pas intimidée par mon âge ou ma sagesse. Ce n’est rien à côté de ce que je découvre en toi.
La vérité. La vérité, c’était qu’il ne mentait jamais. Tout le monde le savait, et à présent elle le savait aussi d’expérience. Les seules fois où il
 était capable de tromperie, c’était lorsqu’il se fourvoyait lui-même sur la nature de ses sentiments. Tout ce qu’il disait en cet instant était complètement vrai, cependant. Durant les siècles qui avaient suivi les guerres, il avait mené une vie solitaire, s’interdisant de s’attacher à quelqu’un au risque, inévitable, de le perdre, ne laissant jamais les émotions obscurcir son jugement ou ses actes.
Jusque-là. A présent il avait soudain décidé de s’impliquer sans réserve dans leur relation. Ou était-ce vraiment le cas ? Il paraissait si enthousiaste, mais était-il véritablement prêt à accepter la nature la plus profonde de ce que l’imprégnation entraînerait pour tous les deux ? »

 

Ma Note : 

 

 

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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 17:15

 

Quatrième de Couverture :

 

Sous ses apparences de jeune femme bien dans sa peau, Sascha dissimule de lourds secrets. Orpheline, elle ignore tout de ses origines et surtout d'où lui vient son pouvoir étrange : elle peut posséder les gens d'un simple contact, qui lui suffit à échanger de corps. Elle s'en sert pour voler et traquer les vampires qui ont massacré sa famille adoptive. Jusqu au jour où elle rencontre Raphaël. Immunisé à son pouvoir (et à ses charmes), le mystérieux jeune homme va lui donner les moyens de sa vengeance... au risque de la conduire à sa perte.

 

Mon Avis :

 

Sascha a l’air un peu paumé, un peu immorale aussi, elle joue dans un groupe de métal et se repait de sa petite vie tranquille avec ses potes. Sauf qu’en réalité, sa famille lui est inconnue, le couvent dans lequel elle a vécu a été détruit et pour se venger elle tue aussi des vampires lorsqu’elle en a l’occasion. Dernière chose mais pas la moindre, pour se faire, elle peut posséder le corps de la personne qu’elle touche. Le hic, c’est lorsqu’elle tombe sur Raphaël, impossible à posséder. Elle ne lâche pas l’affaire et parvient à s’allier avec lui, le temps de tuer Lazarus, le grand vampire qui a incendié son couvent. 
Les choses ne tournent pas tout à fait comme prévu : son meilleur ami/amant décède, elle tombe amoureuse de Raphaël, meurt un peu, n’attrape pas Lazarus et tombe sur son diabolique géniteur. 
Finalement le livre laisse penser qu’une bonne saga s’écrit sous nos yeux. Le début est dans une atmosphère un peu tendue, trouble, mais la seconde partie du livre m’a plus plu, un peu
 plus légère et intéressante. Les révélations sont aussi amusantes et j’ai hâte de découvrir la suite. Surtout que l’auteure nous a laissé sur un petit cliffhanger, mais je ne m’en fait pas pour ça. Par contre, je n’ai pas réussi à vraiment m’attacher à ses personnages encore ; il manque un petit quelque chose, l’étincelle magique qui fait qu’on devient accro à un livre, selon mon humble avis.

 

Extraits :

 

" — Mademoiselle Alexandra, nous sommes, je pense, tous autour de cette table, très curieux de vous connaître un peu mieux… S’il ne s’agit pas d’un manque de respect à votre égard, puis-je m’enquérir de vos activités professionnelles par exemple ?
Je relève la tête, surprise. Celui qui a parlé est l’un des généraux les plus extravagants en apparence. Il n’est pas très grand, ni très impressionnant, mais ses traits fins et délicats, presque féminins, attirent et retiennent le regard et ses yeux sombres sont d’une profondeur fascinante. Mais ce qui ressort le plus chez lui, c’est sa tenue : un costume de velours bordeaux rehaussé de pierres précieuses sur le col, sous lequel il porte une chemise à jabot et dentelles blanche. On se croirait au carnaval de Venise.
Le nombre de circonvolutions qu’il a mises dans sa phrase me fait tout bizarre. « Mademoiselle Alexandra. » Personne ne m’a jamais appelée comme ça. Ni vouvoyée. Ni ne s’est « enquis » de mes « activités professionnelles ». Je décide
 de ne rien relever et de simplement répondre à la question.
— Je… euh…
Non, je ne peux pas leur dire que je dépouille des gens pour gagner ma vie.
— Je chante dans un groupe, je finis par déclarer.
— Fabuleux ! s’exclame mon interlocuteur, l’œil pétillant. Quel genre de musique ?
— Metal ? je dis sur un ton interrogateur, parce que je doute que ça lui parle.
— Splendide ! (Il tape dans ses mains.) Plutôt Heavy ? Hard ? Speed ? Indus ? Comment s’appelle votre groupe ? J’ai peut-être déjà entendu une de vos compositions.
Ça me paraît improbable que le général de l’enfer à jabot ait entendu parler de Nightshade mais je réponds malgré tout à son interrogatoire qui dénote une certaine connaissance du sujet.
Luc rayonne de fierté à côté de moi. Je ne vois pas trop ce que ça lui apporte que sa fille joue dans un groupe de Metal, mais si ça peut lui faire plaisir… "

 

*****

« Au bout de quelques minutes que je passe à me détailler sous toutes les coutures, Raphaël frappe à la porte :
— Ça va ? me demande-t-il.
— Oui, c’est juste que…
… que j’ai une phénoménale envie de pisser et que sur la liste des trucs pas glamour à faire avec le corps de son mec…
Cela dit, ça fait quoi de pisser debout ? Comme un vrai mec. Je n’ai jamais possédé un corps d’homme assez longtemps pour faire l’expérience.
Je prends ma queue dans une main, je me place au-dessus de la cuvette. Le premier jet part dans une direction improbable.
J’entends Raphaël éclater de rire de l’autre côté de la porte.
— Tu veux que je te la tienne ? il finit par demander entre deux ricanements.
Je me mets à rire aussi.
Je tente de viser la cuvette de nouveau. Mais entre mes rires, les siens, et mon incapacité à maîtriser l’engin, je finis par déclarer forfait et m’asseoir sur les toilettes. »

 

*****

 

" — Je le pensais pas. Tu sais que je t’adore et que tu es toujours le bienvenu ici. (Ça, ce n’est pas difficile à dire.) Seulement, peut-être que Damien a raison… (Les mots sont bloqués dans ma gorge. Je déglutis péniblement. J’inspire un grand coup.) Peut-être qu’on devrait arrêter… Je ne te mérite pas.
Une saleté de larme passe la barrière que j’ai érigée et coule sur ma joue. C’est vrai. Je ne le mérite pas. C’est un garçon génial, doux, attentionné et moi, je ne suis qu’une putain de princesse cassée, qui se traîne tout un bestiaire de problèmes.
— Tu devrais te trouver une fille bien. Une fille mieux que moi. Une qui pourra te donner ce que tu veux.
L’émotion fait trembler ma voix mais je tiens bon. Je le lui dois.
À ces mots, Nicolas se lève, contourne la table et me prend dans ses bras.
— Je n’ai pas envie d’une autre fille, il murmure. C’est toi que je veux, Sascha. On s’en fiche de Damien et de ses conseils. J’aimerais que ça marche entre nous… Dis-moi pourquoi ça ne peut pas marcher
 !
Je pleure pour de bon maintenant, mais je le repousse. Je ne supporterai pas d’avoir cette conversation mille fois avec lui.
— Je sais que tu m’aimes, Sascha. Tu pleurerais pas comme ça si tu t’en fichais. Alors pourquoi tu ne me laisses pas une place dans ta vie ? Pourquoi tu ne veux pas me faire confiance et me dire ce qui va pas ? Pourquoi tu cries dans ton sommeil toutes les nuits ? Pourquoi tu me repousses quand je sais que tu as besoin de moi ?
Je n’ai rien à répondre. Oui, je l’aime. Profondément. "

 

*****

 

« Si j’allais voir un psy, il m’expliquerait sûrement que mon rayon c’est l’autodestruction. Je trouve toujours le moyen de me punir pour ce que j’ai fait. Les cauchemars sont très certainement une autre manifestation du même problème.
Mon bain est plein. Je m’y glisse et le simple fait d’être allongée dans de l’eau chaude me donne l’impression d’aller mieux. Je soupire. Heureusement que je ne vois pas de psy. Parce que tout ça c’est des conneries. Je vais très bien. Je suis juste un peu… spéciale. »

 

***** 

 

" J’ai toujours une gueule de bois d’enfer le lendemain d’une possession, alors que je ne bois pas. C’est un comble.
Enfin, ce n’est pas comme s’il existait un S.A.V. pouvoirs extraordinaires auquel je pourrais me plaindre.
« — Bonjour. J’ai le pouvoir de posséder les gens mais ça comporte des conséquences pénibles, alors je me demandais si vous pourriez me l’échanger contre un autre moins chiant ?
— Attendez je regarde. Oui, si vous voulez, sans effets secondaires, j’ai la capacité à communiquer avec les géraniums. » "

 

 

Ma Note :

 

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30 août 2015 7 30 /08 /août /2015 18:11

 

Quatrième de Couverture :

 

Kaderin, une Valkyrie vouant une haine éternelle aux vampires, est dépourvue de sentiments grâce à une bénédiction. En effet, la jeune femme se reproche depuis près d'un millénaire la mort de ses deux soeurs...
Elle n'a donc qu'un but dans sa vie, éradiquer de la Terre ces sangsues qui ont tué ses soeurs. Cependant, elle rencontre Sebastian Wroth, qu'elle épargne. L'impossible est arrivé : il l'a fait "ressentir". Refusant de se croire fiancée à lui, elle fuit le vampire pour ne jamais le revoir. 
Mais Sebastian n'est pas prêt de la laisser partir. Lui qui attendait la mort depuis que son frère l'avait transformé de force en vampire, voilà qu'il se découvre une fiancée ! 
Alors que Kaderin s'inscrit à la Quête de Riora pour obtenir le talisman qui permettra le retour de ses soeurs, Sébastian est bien décidé à la suivre pour la conquérir...

 

 

Mon Avis :

 

Ici, on poursuit la saga avec la Valkyrie Kaderin, la Sans-Coeur et son futur vampire Sebastian. Le début commence bien, surtout que le tome précédent m’avait plutôt bien emballée ! Ici, plus de romance, toujours autant de tension sexuelle, sur fond de grande Quête surnaturelle. J’ai beaucoup aimé cette aventure, la recherche des différents talismans et les lieux décrits par l’auteure. J’adorerais vivre une quête comme ça ! Après, l’histoire d’amour était agréable, on a aussi des rappels des autres personnages, l’ambiance est très bonne. Je déplore le fait que les valkyries nous font un peu moins rire par contre. Mais dans l’ensemble, le tome est excellent, et je confirme que la série est très bonne !

 

Extraits :

 

« —Tiens, voilà ton vampire. Il n'en peut plus, le pauvre.

Kaderin eut beau protester qu'il ne s'agissait pas de son vampire, Riora continua sans l'écouter :

—Quel regard avide ! Quelle attitude arrogante ! Quel orgueil excitant... et quelles larges épaules !

Un petit grondement rauque lui échappa.

—Tu veux que je l'occupe pendant que tu t'en vas ? Ça ne me dérange pas.

Kaderin pinça les lèvres, agacée, puis se sentit aussitôt ridicule. Elle ne pouvait quand même pas être jalouse d'un vampire.

—Je t'en serais reconnaissante, mais je ne crois pas que tu puisses l'occuper plus de quelques heures.

—Prétentieuse !

Le regard de la déesse restait rivé sur Sébastian.

—Tu as une journée. »

 

*****

 

« —  Qu'est-ce que tu veux, alors ?          

—Je veux... (Il se passa la main sur le visage.)... te toucher. Pas ici, mais cette nuit...

—Pas question.

Lorsqu'elle croisa les bras, le regard de son compagnon se posa sur son décolleté humide. Comme la nuit où ils s'étaient vus dans la villa en bord de mer, il avait l'air d'envisager de la jeter sur son épaule puis de glisser jusque chez lui, dans son lit.

—  Si seulement mes seins arrêtaient de te faire de l'œil...

Il releva la tête d'une secousse et s'éclaircit lagorge, avant de lancer d'une voix rauque :

—  Embrasse-moi. Si tu m'embrasses, j e déblaie.

—  La dernière fois que j'ai fait une chose pareille, tu m'as mordue, et tu es parfaitement capable de recommencer.

Chaque fois qu'elle l'embrassait, c'était l'escalade ; il était allé jusqu'à lui prendre son sang. Voire ses souvenirs. »

 

*****

 

« —Tu ne veux donc sauver personne dans le passé ? Aucun proche ?

Elle vit passer une ombre dans les yeux de Sébastian.

Qui avait-il perdu?

—  Ta défunte épouse, peut-être ?

—  Je ne crois pas au pouvoir de cette clé, je te l'ai dit.

Il n avait pas répondu à la question. Avait-il été marié?

—  Pourquoi en es-tu aussi convaincu ?

—  Le voyage dans le temps est impossible. Le ton ne laissait aucune place au doute.

Oui oui... et ta femme?

—Je parie que tu croyais que les vampires n'existaient pas, jusqu'au moment où tu t'es réveillé avec l'envie de boire une bonne pinte de sang.

—Non, je suis issu d'une culture fondamentalement superstitieuse. Malgré mes études scientifiques, je croyais plus facilement à ce genre de choses que je ne l'aurais pensé. D'autant que ce n'est pas impossible, d'après les lois de la nature.

Bon, et ta femme alors ?

—Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais été marié. Elle en fut très étonnée - et très étonnée aussi d'en être ravie.

—A ton âge ? Elle s'assit.

—  Tu devais avoir la trentaine quand tu as été transformé.

—  Trente et un ans. Mais j'ai passé toute ma vie au front, à partir de mes dix-neuf ans. Où aurais-je trouvé une épouse ?

—  Et maintenant, tu te sens prêt ?

—  Oui. »

 

*****

 

« —  Tu es têtu. Je te conseille d'employer toute cette belle volonté à te débarrasser de ton obsession pour une frêle fiancée mal fichue.

—  Je n'ai pas l'intention de gaspiller mon temps et mon énergie à essayer de t'oublier, alors que je peux les mobiliser pour te conquérir.

—  Mais tu n'arriveras pas à me conquérir, alors qu'il t'est peut-être possible de m'oublier.

—  Je suis obligé de chercher à te faire mienne. (Il était tout simplement incapable d'envisager un autre avenir.) Je te veux. Dans ma vie.

Elle posa le bout du doigt sur son menton.

—Quand tu dis « dans ma vie », tu veux clairement dire « dans mon lit».

—Je ne nie pas que ça m'intéresse aussi.

Il avait eu un aperçu de son ardeur... Il ne connaîtrait pas le repos avant de l'avoir tenue dans ses bras.

—Je passe mon temps à m'imaginer en train de le faire l'amour, avoua-t-il.

Le rouge monta aux joues de Kaderin, qui se mordilla la lèvre. Une habitude qu'il trouvait charmante.

—  Mais tu ne m'aimes pas plus que je ne t'aime.

—  Non, en effet, admit-il.

Elle le fascinait, elle l'exaspérait, et depuis que le sang circulait de nouveau dans ses veines, il ne s'écoulait pas une heure sans qu'il ait envie de la voir. Mais ce n'était pas de l'amour, il s'en rendait parfaitement compte.

Elle leva les yeux au ciel.

—Tu veux un conseil ? Quand tu fais la cour à une femme, réfléchis une seconde avant de lui déclarer de but en blanc que tu ne l'aimes pas. Fais au moins semblant de réfléchir à la question. Ou mens-lui carrément. Ou dore-lui la pilule en affirmant que ça viendra plus tard. »

 

*****

 

« Elle fit volte-face pour se précipiter vers lui. Bastian ! Posté sur le seuil, si grand, si fier.

Quand il la vit, ses lèvres s'entrouvrirent, tandis qu'il se posait distraitement la main sur la poitrine.

Puis, comme elle ne faisait pas mine de ralentir, il ouvrit les bras. Elle savait ce que ça signifiait, mais n'hésita pas une seconde à se jeter à son cou, lui sautant littéralement dessus. S'il n'avait pas été aussi fort, ils auraient perdu l'équilibre.

Les Valkyries qui avaient dévalé l'escalier, alarmées par la violence de l'éclair précédent, assistèrent à la scène. Il y eut des exclamations de stupeur.

—Elle s'est jetée dans ses bras, chuchota quelqu'un.  »

 

 

Ma note : 

 

 

 

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12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 16:16
 
 
 
Quatrième de couverture :
 
La plupart des filles y réfléchiraient à deux fois avant de se fiancer à Reyes Farrow… Mais Charley Davidson n'est pas comme la plupart des filles. Détective privée et faucheuse en formation, elle a tendance à semer la pagaille autour d'elle, surtout quand elle a bu du café. Son bien-aimé Reyes est certes le seul fils du diable mais il est aussi ténébreux, sensuel, sexy à se damner et tout ce dont Charley pouvait rêver. Malgré tout cela, quand elle met la main sur le fichier du FBI concernant l'enfance de Reyes, elle ne peut pas s'empêcher de l'ouvrir. Et ainsi, déchaîner les enfers.
 
 
Mon Avis :
 
Je retrouve avec grande joie Charley et Reyes!
Ici, Charley est contrainte de retrouver une femme pour des mystérieux hommes qui menacent ses proches. On a aussi des petites histoires parallèles avec Obie/Cookie et la demande en mariage par exemple. 
J’adore vraiment cette série mais j’étais beaucoup moins emballée par ce tome. Je ne sais pas si l’intrigue marche moins ou si l’écriture était un peu plus faible. En effet, les passages humoristiques m’ont fait beaucoup moins rire et étaient également parfois un peu lourd. Je suppose qu’après cinq tomes excellents, c’est dur de se maintenir à niveau. Ce livre reste quand même un bon tome, surtout avec les moments romantiques partagés avec Reyes. On a mêmes des petits éclaircissements sur son rôle de Faucheuse et sur les prophéties qui arrivent.
 
 
Extraits : 
 
 
« Je venais de la sortir de l’hôpital des voitures deux jours plus tôt. Elle avait subi plusieurs opérations pour réparer ses parties intimes parce qu’un dangereux fou furieux l’avait emboutie. Il l’avait brutalisée au point qu’elle était au-delà du réparable, et moi, qui me trouvais à la place du conducteur à ce moment-là, j’étais tombée dans les pommes. J’étais restée ainsi suffisamment longtemps pour que M. Dangereux Fou Furieux m’emmène sur un pont désert dans le but de me tuer. Il avait échoué et était mort en cours de route, mais Misery avait payé le prix fort pour ses machinations néfastes. Pourquoi les méchants s’en prenaient-ils toujours à ceux que j’aimais ?
Et celui-ci était parvenu à ses fins. Misery était blessée. Gravement. Personne ne voulait s’occuper d’elle. Ils disaient qu’elle ne pouvait plus être sauvée. Qu’il fallait l’emmener au cimetière des pièces détachées. Heureusement, un ami de la famille, propriétaire de garage figurant sur quelques photos compromettantes qui s’étaient miraculeusement retrouvées en ma possession, avait accepté de le faire en dépit de sa grande réticence. »
 
*****
 
« J’avais du pain sur la planche : un type tout nu jouait les passagers clandestins. Le petit Asiatique qui flottait dans un coin de mon salon semblait fait de quelque chose de puissant, quoi que ça puisse vouloir dire. Un homme avait vendu son âme à un démon qui semblait se ficher du fait que c’était pour une bonne cause. Démon qui s’amusait à piéger les gens pour dérober leurs âmes afin de pouvoir s’en nourrir. Ce qui était répugnant. Une mauvaise graine de voisin qui m’avait demandée en mariage et qui attendait une réponse avant la fin du siècle. Une affaire en cours d’enlèvement qui me poussait à croire que mon mec avait un frère dont il ignorait peut-être tout. Je n’étais pas très bonne pour rassembler les morceaux. Et, par-dessus le marché, j’étais à deux doigts de réussir à faire en sorte que mon oncle couche avec ma réceptionniste/meilleure amie.
C’était vraiment n’importe quoi. Peu importe. La vie était chouette.
Jusqu’à ce que je perde 17 millions de dollars à un jeu de cartes. »
 
*****
 
« — Comment avez-vous su où nous étions ? demanda Javier.
— Je l’ignorais. Je savais seulement où trouver Swopes, j’ai besoin de lui parler. Vous êtes la cerise sur le gâteau.
Je battis des cils en le regardant.
Il fronça vivement les sourcils.
— Vous n’avez pas apporté de C-4, n’est-ce pas ?
— Javier, il faut que vous laissiez tomber. Il y a prescription.
Il sortit son arme de poing et retira le cran de sécurité.
— Je vais vous en faire une, moi, de prescription.
— Allons, allons, tempéra Garrett en se battant pour lui reprendre l’arme. Charley fait ressortir le pire en nous tous. Ce n’est pas sa faute.
— Il a raison, dis-je. J’ai un problème. »
 
*****
 
« J’ai un corps parfait.
Il est dans le coffre de ma voiture.
Tee-shirt »
 
*****
 
« Le chemin le plus court pour toucher le cœur d’un homme,
c’est de faire un trou dans sa cage thoracique.
Tee-shirt »
 
*****
 
« Nous échangeâmes nos places, ce qui me rapprocha de mon oncle adoré. Un détail sur lequel j’eus besoin de mettre l’accent en lui piquant quelques gorgées de whisky. Cul sec. Bon sang de bonsoir, ça brûlait en descendant. Cette fois-ci, lorsque je toussai, je ne fis pas semblant. Pas plus que je ne feignis mon attaque. Sans interrompre ce qu’il disait dans le combiné, Obie me tapota dans le dos. Violemment. Assez violemment pour me taper la tête contre le bar. Il était si adorable. »
 
*****
 
« Tout ce dont je me souviens ensuite était Reyes qui me souriait tandis que le soleil filtrait dans son appartement, les cheveux en bataille, les paupières alourdies par les restes du sommeil. Je m’étirai tandis que les trois petits mots que toute femme rêve d’entendre franchirent ses lèvres sans effort. Comme si c’était quelque chose qui arrivait tous les jours. Comme s’ils ne comptaient pas plus que tout au monde à mes yeux.
— Du café, Dutch ?
Et je tombai amoureuse.
Follement amoureuse.»
 
 
Ma note :
 
 
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12 juillet 2015 7 12 /07 /juillet /2015 16:01

 

Quatrième de couverture :

Lachlain est le roi des Lycaes, emprisonnés depuis 150 ans dans les catacombes des vampires de la Horde, torturé en permanence. Mais lorsque son âme soeur passe près de lui, Lachlain, irresistiblement attiré par elle, réussi à s'échapper. Il le devait, pour la retrouver et ne plus jamais s'en éloigner. Mais il n'est pas au bout de ses surprises...
Emmaline, jeune immortelle de 70 ans, cherche des renseignements à propos de son père vampire, sa mère Valkyrie étant morte peu de temps après sa naissance. Mais alors qu'elle est en voyage à Paris, elle rencontre Lachlain, un lycae fou-furieux bien décidé à la garder près de lui. Effrayée, elle ne proteste pas. Surtout lorsqu'elle apprend qu'il a été emprisonné et torturé par des vampires. Or elle est un vampire...
Mais Lachlain est bien décidé à retourner avec elle à sa demeure familiale en Ecosse, persuadé qu'elle est sa promise. Mais arrivera-t-il à l'accepter malgré sa nature, et à se faire aimer d'elle ?

 

Mon avis : 

 

Nouvelle série entamée, et j’ai vraiment un bon pressentiment pour cette saga !
Ici, on a Emma, jeune mi-vampire et mi-walkyrie et Lachlain, grand loup-garou. Le début m’a un peu déstabilisé, je ne m’attendais pas à ce genre d’écriture, mais ça passe au fil des pages. J’ai trouvé aussi que les premières allaient un peu trop vite. Genre un fou furieux débarque et est sur le point de te violer mais tout va bien, tu te laisses faire ?! Je sais bien que c’est une mythos sans défense, mais elle ne s’écrie pas comme une tigresse ou ne se cache pas dans son coin morte de peur. Elle semble vaguement paralysée et obéit, cette réaction m’a semblé inappropriée. Bref, la belle se laisse faire et la bête est déjà fou d’elle. D’un point de vue corporel je dirai, le tome est très sensuel en effet ! Vers le milieu du bouquin elle finit embarquée dans son château en Ecosse, devient sa reine mais ne le sait pas encore. On sent les rapprochements entre ces deux là, et on en est bien heureux ! Mais Emma doit retrouver sa maisonnée walkyrie qui la réclame. Et les vampires de la Horde sont à ses trousses, on ne sait pas très bien pourquoi. Chuut, vous découvrirez la forte Emma à la fin de ce tome très sympathique !

 

Extraits :

 

" Le type fonçait droit sur elle. Son imper noir battait au vent. Sa taille et ses mouvements, d'une fluidité surnaturelle, n'étaient peut-être pas totalement humains. Sa longue chevelure ébouriffée lui dissimulait à demi le visage ; une barbe de plusieurs jours ombrait son menton.

— Toi! gronda-t-il en tendant vers Emma une main tremblante.

Elle jeta un coup d'œil par-dessus son épaule- d'abord d'un côté, puis de l’autre - à la recherche du malheureux à qui s'adressait ce toi. Personne. Nom d'un chien. Le fou en avait après elle !

La main ouverte, il lui fit signe de le rejoindre - visiblement persuadé qu'elle allait obtempérer.

—Euh... mais... je... je ne vous connais pas, couina-t-elle en cherchant à reculer et en se cognant aussitôt au banc.

L'inconnu s'approchait, indifférent aux tables qui lui barraient le passage et qu'il projetait de côté comme de vulgaires jouets. Une détermination rageuse brûlait dans ses yeux bleu pâle. Plus la distance qui les séparait s'amenuisait, plus elle percevait la fureur dont il était possédé, une fureur déconcertante pour elle, qui avait toujours fait partie des prédateurs de la nuit, pas des proies - jamais. Et qui n'était au fond qu'une froussarde.

—Viens.

Il cracha le mot, difficilement, en faisant de nouveau signe à Emma de le rejoindre.

Les yeux écarquillés, elle secoua la tête puis bondit en arrière par-dessus le banc, de manière à retomber le dos tourné au cinglé. Elle n'avait plus qu'à prendre ses jambes à son cou. Si affaiblie soit-elle - elle n'avait pas avalé une goutte de sang depuis plus de deux jours, la terreur lui donna des ailes pour filer sur le quai puis quitter l'île par le pont de l’Archevêché. "

 

*****

 

« —Oh, nom de Dieu, Garreth !

Lachlain bondit sur ses pieds, faible et titubant, puis, moitié portant, moitié entraînant Emma, il se précipita vers l'escalier. Regina et Annika suivirent le mouvement en demandant ce qui se passait.

À la cave, Garreth et Wroth soutenaient côte à côte le plafond, qui menaçait de s'effondrer.

—Il faut être idiot pour avoir eu une idée pareille, commenta le vampire d'une voix au calme incongru.

—Ta famille accepte vraiment des pièces rapportées comme lui ? demanda Lachlain à Emma.

Le regard de Wroth se posa sur leurs mains jointes. Il haussa le sourcil.

—Il semblerait. »

 

Ma note :

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 16:13

 

 

 

Quatrième de Couverture :

 

« A chaque période de ténèbres, vingt-deux enfants naissent avec des pouvoirs surnaturels, destinés à livrer un combat à mort. Nous sommes les Arcanes, des adversaires. Nos histoires sont représentées sur les cartes de tarot.

Je suis l'Impératrice ; nous entrons en jeu maintenant. Et la Mort, le tenant du titre, ne s'arrêtera que lorsque son épée sera baignée de mon sang... »

Les pouvoirs d'Evie étant pleinement révélés - à elle-même comme à Jackson -, la partie peut enfin commencer. 
Reste à savoir si les alliances et les liens tissés résisteront à l'implacable prophétie...

 

Mon Avis : 

 

Je dois avouer que ce tome est carrément à la hauteur du premier, voire même tellement meilleur !

On en finit pas d’avoir de l’action : les cannibales, les Epouvantails et les autres arcanes. On bouge beaucoup aussi, on est épuisé de voyager autant, je dirai même ! A côté, la Mort menace toujours Evie, et elle se fait malheureusement capturer par ce monstre, alors qu’elle s’était enfin rabibochée avec Jack. La Mort est plutôt effrayant et séduisant, et on se dit qu’elle tombe sur un horrible tortionnaire. 

Mais pendant sa capture, elle se rapproche progressivement d’Aric, en vient à l’apprécier, à développer des sentiments pour lui. On sait pourquoi en découvrant son passé. 

Au final, Evie se voit devoir choisir entre ces deux hommes (même si l’auteur nous prédit ce qui arrive dans le prochain tome avec les dernières pages du livre). Personnellement, je préfère largement Aric et j’espère que les choses vont bien se dérouler dans le tome 3. Ce tome-ci tourne largement autour de ses tourments et bonheurs amoureux, mais on en découvre beaucoup plus sur la partie en cours et sur les autres arcanes, ce qui fait la richesse de cette série de livres ! J’attends donc impatiemment la suite ! Par contre, j'ai peur qu'au final, Evie choisisse son Jack plutôt que la Mort, j'ai un gros faible pour lui quand même ....

 

 

Extraits : 

 

 

J'aperçus alors la Mort qui s'approchait à grands pas, et il semblait sur le point de pulvériser quelque chose.
— Tu interromps mon entraînement ?
— Hmm ?
C'est
 parti. Je me redressai.
Son regard plongea aussitôt pour se concentrer sur ma poitrine. Je suivis son regard. Tous phares allumés, feux de route enclenchés. Oups.
— Je voulais juste laver mon coloc. Est-ce que la cour est hors limites aussi, pour moi ?
La Mort fronça les sourcils et se frotta la bouche avec sa main gantée.
— Tu n'as aucun autre motif pour braver cette pluie ? demanda-t-il d'un air absent, le regard toujours rivé... là. Cette pluie glaciale ?
Son accent était-il plus prononcé ? Une modification de l'accent était toujours une preuve d'émotions exacerbées chez Jack. Je contournai Cyclope pour faire face à la Mort.
— Le loup a pris l'habitude de dormir dans mon lit. Je préfère qu'il sente le zeste de citron plutôt que le chien mouillé.
La Mort bougea très légèrement la main, comme pour la tendre vers moi. Mais il laissa retomber son bras et serra le poing.
Son signe révélateur. Un tic né d'une éternité à chercher le contact ? Seulement pour se rappeler que le sien était mortel ?
C'était vraiment déstabilisant de savoir que cet immortel ne pouvait coucher qu'avec une seule femme dans le monde entier. Et qu'il pensait constamment à me toucher. Allait-il fantasmer là-dessus cette nuit ?
Cette pensée me fit frissonner ; il étouffa un juron dans une langue étrangère.

 

*****

 

— Si je ne suis pas ta faiblesse, alors pourquoi tu m'évites tout le temps ?
La menace irradiant de tous les pores de sa peau, la Faucheuse me saisit le poignet pour me bloquer. Puis il baissa les yeux sur l'endroit où nos peaux se touchaient, avec l'expression d'un toxicomane qui se fait une dose rapide. L'ambre de ses yeux s'illumina jusqu'à devenir dorée.
— Je t'ai prévenue, Impératrice, dit-il d'une voix rauque.
Puis, comme s'il reprenait ses esprits, il me lâcha.
— Tout le monde est terrifié par le Contact de la Mort, murmurai-je. Et pourtant c'est toi qui sembles redouter le mien.
Il me jeta un regard méprisant.
— Je ne touche pas inutilement les vipères.
Je le déteste !
— Tu te contentes de les admirer à distance ? De leur retirer leur venin ?
Je désignai ma menotte. Il ne le nia pas.
— C'est la seule manière de les laisser rôder chez soi... 

 

*****

 

Puis ses lèvres furent sur les miennes, bouillantes sous la pluie, pressantes, exigeantes. Sa langue s'insinua dans ma bouche pour réclamer plus. Pour quelqu'un qui manquait d'entraînement, son baiser était parfait - mais également sauvage, comme si c'était le dernier qu'il donnerait jamais. Je m'y abandonnai et jetai mes bras autour de son cou. Exactement comme dans mon rêve. 
Mieux encore. Incroyablement plus passionné.
J'entendis ses gémissements et ses grognements pardessus la pluie. Il enroula son bras libre autour de moi et me serra fermement contre son armure. J'adorai ça.
Alors qu'il passait ses lèvres sur les miennes encore et encore, je remarquai vaguement que mes pieds ne touchaient plus le sol. Je m'agrippai à lui comme pour ne plus jamais le lâcher et enfouis mes doigts dans ses cheveux.
Je voulais que ce baiser dure pour l'éternité.

 

 

Ma note :

 

 
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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 07:59

 

Quatrième de Couverture :

 

 

Depuis que la nouvelle de ma grossesse s'est répandue, tous les nobles de la Féerie se précipitent à ma cour dans l'espoir que je fasse des miracles pour vaincre leur stérilité. Pourtant, entre la recherche de subsides et l'arrivée imminente des jumeaux, j'ai comme qui dirait d'autres préoccupations. L'une d'elles porte le nom de Taranis : non content d'avoir abusé de moi, le Roi de la Lumière et de l'Illusion revendique haut et fort la paternité de l'un des enfants. Bien que je sois sûre qu'il se trompe, il va falloir que je trouve un moyen de l'empêcher de nuire. Définitivement.

 

 

Mon Avis :

 

J’ai enfin pu commencer mon dernier Merry, ça faisait plusieurs semaines que je le gardais en évidence sur une étagère.
J’étais assez impatiente de le lire, car ça faisait des années que je l’attendais, j’aime beaucoup le personnage de Meredith. Toutefois, je reste mi-figue mi-raisin, à la dernière page de ce tome final. Certes, contente de retrouver des personnages aimés, mais ce tome m’a semblé un peu bâclé. L’intrigue se déroule sur quelques jours, c’est long et assez ennuyeux et répétitif. On en attendait vraiment beaucoup plus. On a quand même la naissance des bébés, qui finalement sont des triplés, donc on est un peu gaga et heureux.
Mais à côté, il n’y a pas de grandes batailles, pas d’affrontement avec Andais ou Taranis ! Pis encore, je ne vois pas l’intérêt d’avoir tué Frost, de le faire revenir pour nous en tuer un autre. Un que j’aimais particulièrement par ailleurs... Puis, on a un gentil dernier chapitre pour nous dire que tout finit bien, que les hommes, les bébés et Merry vont bien mais qu’on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve ! La fin laisse un petit goût amer, car on aimerait en savoir plus et que cette série ne se finisse pas là.

 

 

Ma Note :

 

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 19:55

 

 

Quatrième de Couverture :

 

Road trip à hauts risques !
Lorsqu’un surnaturel décide de s’emparer d’un ancien artefact détenant le pouvoir de libérer le mal et de dévaster le monde, c’est Merit qui se lance à sa poursuite. Mais la jeune vampire est elle-même traquée. L’un de ses ennemis est bien déterminé lui aussi à mettre la main sur le précieux trésor. Dans ce combat, pas de pitié. Pas de règles. Aucune vie ne sera épargnée. La chasse est ouverte.

 

 

Mon Avis :

On reprend le tome avec Ethan. Mais il n’est pas très présent ; on joue plutôt au chat et à la souris. Ethan, a du mal à faire face à ses sentiments et à son lien avec Mallory. Mallory qui a réussi à détruire le miroir et à créer deux Tate. Du coup, on se demande quelles sont ces créatures maléfiques et ce qu’elles veulent à la ville de Chicago. Nos héros essayent de la sauver, de sauver le monde, le tintouin habituel !
J’ai moins été emballée par ce tome, que j’ai mis du temps à lire. Les évènements n’étaient pas assez liés pour moi, il manquait de tension et de suspense. J’étais bien trop impatiente de retrouver Ethan, et j’ai été un peu déçue de cette distance qu’il a mis entre lui et Merit, déçue comment l’auteure a tourné ça. Par contre, j’ai beaucoup apprécié qu’on introduise des anges déchus avec Dominique, c’était assez intéressant. Quoique un peu prévisible quand les deux Tate apparaissent !

 

Extraits :

 

«  J'esquissai donc un sourire et m'efforçai de m'habituer au fait qu'Ethan, l'ancien et futur Maître de la Maison Cadogan, se trouvait assis juste à côté de moi. Moins de vingt-quatre heures plus tôt, il était encore considéré comme mort, de manière irrévocable et définitive. Et à présent, suite à un tour de magie malveillant, il était là.

J'étais encore abasourdie. Heureuse ? Bien sûr. Choquée ? Absolument. Mais surtout abasourdie.

Ethan gloussa.

—Et tu as conscience que tu n'arrêtes pas de jeter des coups d'oeil dans ma direction, comme si tu avais peur que je ne disparaisse ?

— C'est parce que tu es incroyablement beau.

Un sourire malicieux s'étira sur ses lèvres.

—Je ne mettais pas en doute ton bon goût.

Je levai les yeux au ciel.

— Mallory t'a ramené alors que tu n'étais qu'un tas de cendres, lui rappelai-je. Si un truc pareil est possible, il ne doit pas y avoir grand-chose d'impossible. »

 

*****

 

« Baignant dans une sorte d'aura lumineuse, Tate afficha un sourire, comme s'il avait atteint son objectif.

Mais sa joie fut de courte durée. Le halo qui l'entourait se mit à vibrer en même temps que les contours de sa silhouette. Tandis qu'il commençait à trembler et vaciller dans le nuage de lumière, ses traits se tordirent de douleur. Il ouvrit la bouche pour crier, mais son étrange aura ne laissa échapper aucun son hormis les pulsations sourdes de la magie.

Quelques secondes plus tard, sa silhouette aux lignes floues se mit à tressauter verticalement, puis s'élargit. Tate ne grossissait pas vraiment, mais s'étirait horizontalement, ponctuant sa transformation de hurlements silencieux.

Le halo de magie s'étendait en même temps que lui, et je fus obligée de m'enfuir pour l'éviter.

Alors qu'il avait doublé de volume, Tate commença soudain à se séparer en deux, à la manière d'un brin d'ADN qui se divise. Le clivage débuta au niveau de la tête avant de se poursuivre vers le bas par à-coups. Des flashs aveuglants illuminèrent la pièce, puis ce fut terminé. »

 

*****

 

« — Dans ce cas, si vous pouvez nous emmener jusqu'à l'aéroport, nous prendrons le jet, suggéra Ethan.

Je le dévisageai.

— Pardon..., lâchai-je. Le jet ? Quel jet ?

—Le jet de la Maison, répondit Ethan. Du moins celui que la Maison loue à certaines occasions. Et il me semble que cette occasion est appropriée.

—Tu n'aurais pas pu me dire que nous avions un jet avant qu'on fasse huit heures de voiture et qu'on détruise ta Mercedes au passage ?

Il m'adressa un haussement de sourcils.

— Si je te l'avais dit, nous n'aurions pas passé toutes ces heures ensemble, Sentinelle.

Peut-être s'agissait-il d'un à-côté appréciable, mais il n'aurait pas opté pour la voiture avec un moyen de locomotion plus rapide à disposition.

—Tu n'as pas réussi à trouver de pilote à la dernière minute ? hasardai-je.

— C'est possible. Mais ne ruine pas l'illusion.

Je levai les yeux au ciel. »

 

*****

 

« —Très bien. Partons du principe que Tate a tué Paulie, proposa Kelley. Et de façon brutale. Mais pourquoi ?

— Pour faire le ménage derrière lui ? suggéra Luc.

—Je ne sais pas, dis-je. Ethan et moi en avons discuté tout à l'heure. Tate n'avait rien à gagner avec la mort de son complice. C'est lui qui a roulé Paulie, pas l'inverse.

—Alors quel est son mobile ? demanda Luc. Avec Tate, c'est deux fois plus de plaisir, maintenant. Ils sont deux à rôder on ne sait où. (Luc fit semblant de parler dans un micro.) Seth Tate, vous avez été touché par le diable et divisé en deux ! Où comptez-vous aller ?

Il tendit son micro virtuel à Kelley, qui se pencha pour annoncer, l'air grave :

—À Disney World. Je vais à Disney World. »

 

*****

 

« — Le meilleur allié d'un vampire, Sentinelle, c'est celui qui rend ton ennemi encore plus nerveux. (Je supposai qu'il faisait allusion aux surnats qui venaient de faire leur coming out, et il avait sans doute raison.) Et je vais te dire ce que je sais d'autre, ajouta-t-il en tapant du doigt contre la table. Notre Maître est de retour, notre Sentinelle est toujours vivante, et j'ai quatre petits nouveaux à harceler. La vie pourrait difficilement être plus belle.

Lindsey se racla la gorge. Bruyamment. Les oreilles de Luc virèrent au cramoisi.

 — Enfin, si, bien sûr, elle peut être un peu plus belle. Lindsey lui décocha un regard impérieux.

— Un peu ?

— Considérablement plus belle, rectifia Luc. Radicalement, formidablement plus belle.

— Merci.

— De rien, sucre d'orge. Mais ce n'est même pas le meilleur. Maintenant que nous avons suffisamment de personnel pour assurer la sécurité de la Maison, notre Sentinelle peut se consacrer à son travail au lieu de traîner par ici.

Je m'assis à la table en faisant mine de bouder.

—J'aime bien traîner ici. Au moins, je vois quelques collègues.

Lindsey se racla de nouveau la gorge.

—Et surtout Lindsey. »

 

 Ma Note :

 

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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 10:38

 

Quatrième de Couverture :

 

Avec la multiplication des manifestations contre les vampires et la ville qui menace d’adopter une loi sur le fichage des surnaturels, les temps n’ont jamais été aussi durs pour les créatures à crocs. Mais lorsqu’un sort fait virer au noir absolu le lac Michigan, la situation risque de dégénérer totalement. Merit doit mener l’enquête pour découvrir l’identité du responsable et l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard, pour les vampires comme pour les humains.

 

Mon Avis  : 

 

Je retrouve avec plaisir cette série, que j’avais laissé en suspens depuis quelques mois, à cause de vous savez quoi à la fin du tome précédent. Je m’y suis remise, beaucoup moins sous le choc. Évidemment, je ne vais pas vous cacher que je me suis spoilée pour savoir si Ethan était vivant ou non. Sans Ethan, je vous le dis, j’aurais arrêté la série moi ! 

Bref, pour en revenir à ce tome, on assiste à quelques catastrophes naturelles, d’origine surnaturelle évidemment ! Au fil des pages, Merit comprend qu’il s’agit d’un déséquilibre dans l’ordre du monde, et on soupçonne fortement un sorcier. Plus l’enquête avance et plus Frank, le curateur de la Maison est insupportable, plus le chagrin se transforme en mélancolie et plus Jonah se rapproche. Ce nouveau partenaire me plait bien, je me suis vite attachée à Jonah, vampire de la Maison Grey et nouveau partenaire de Meredith !

Dans les dernières pages, on découvre qui est le vil méchant ; j’ai eu la puce à l’oreille au milieu du tome à cause de son comportement bizarre ! Et finalement, miraculeux coup du destin hyper super sympa pour nos lecteurs : Ethan revient, même s’il est sûrement changé. Ouf, gros soulagement ! Le manque d’Ethan n’était pas pesant de désespoir, ni même complètement minimisé, l’auteure a bien su nous décrire cette période de deuil. Même si je n’y crois pas encore, j’attends de voir ce que nous prépare l’auteure d’atroces pour les prochains tomes ! 

 
 

Extraits :

 

« Comme nous l’avions déjà constaté, elle était d’un noir d’encre et parfaitement immobile. La surface, lisse et Figée, ressemblait à une couche de glace noire. La nappe sombre ne dégageait aucune odeur, aucun bruit. Il n’y avait aucun signe de vie. Le silence total. Pas de vagues. Pas de mouettes qui criaient. Autour de nous régnait un calme irréel. »

 

*****

 

« — C’est une sirène, expliqua-t-il. Tu sais, une de ces créatures qui séduisent les marins et les condamnent à mort en leur chantant des chansons si belles qu’elles les font pleurer, les envoûtent et les piègent dans une extase éternelle.

L’air ébahi de Jonah me fit lever les yeux au ciel.

[...]

— Je ne suis toujours pas convaincu.

— Tu le seras quand tu ne supporteras pas d’être séparé d’elle, au point d’en oublier de boire et de manger. Mourir de faim n’a rien d’agréable.

— D’accord, concéda Jonah en esquissant une grimace. Cet argument me touche davantage.

— C’est pour ça qu’on envoie les roberts ici présents.

Je tournai lentement la tête pour fusiller Catcher du regard.

— Non mais franchement, tu as quoi, là, douze ans ? »

 

*****

 

 

« Je supposai que les plats étaient notés de un à dix du moins au plus épicé. J’avais beau aimer le piment, je n’avais pas l’intention de commander du niveau neuf dans un restaurant que je n’avais jamais testé. Dieu seul savait ce que réservait du neuf.

— La même chose pour moi. Du sept, peut-être ?

La serveuse me toisa d’un regard morne.

— Vous déjà venue ici ?

Je la considérai un instant puis me tournai vers Jonah.

— Euh… non.

Elle me retira le menu des mains en secouant la tête.

— Pas sept. Vous pouvoir avoir deux.

Sur cette sentence, elle pivota et disparut derrière le rideau qui séparait la salle des cuisines.

— Deux ? Je me sens insultée.

Jonah émit un rire grave.

— C’est parce que tu n’as pas encore goûté à un plat noté deux. »

 

*****

 

 

« Claudia nous regarda tour à tour.
— Vous êtes amants, je crois.
— Nous sommes amis, précisa Jonah en s’agitant sur sa chaise, mécontent d’avoir à faire cet aveu.
— Mais vous désirez davantage, objecta-t-elle.
J’évitai de croiser le regard de Jonah, aussi mal à l’aise que lui.
Claudia prit une grande gorgée de vin, puis me considéra.
— Vous hésitez, car vous avez perdu votre roi.
Du coin de l’œil, je vis Jonah se rembrunir. Le grain de raisin me parut soudain amer.
— Le Maître de ma Maison, la corrigeai-je. Il a été assassiné. »

 

Ma Note :

 

Je retrouve avec plaisir cette série, que j’avais laissé en suspens depuis quelques mois, à cause de vous savez quoi à la fin du tome précédent. Je m’y suis remise, beaucoup moins sous le choc. Évidemment, je ne vais pas vous cacher que je me suis spoilée pour savoir si Ethan était vivant ou non. Sans Ethan, je vous le dis, j’aurais arrêté la série moi ! 
Bref, pour en revenir à ce tome, on assiste à quelques catastrophes naturelles, d’origine surnaturelle évidemment ! Au fil des pages, Merit comprend qu’il s’agit d’un déséquilibre dans l’ordre du monde, et on soupçonne fortement un sorcier. Plus l’enquête avance et plus Frank, le curateur de la Maison est insupportable, plus le chagrin se transforme en mélancolie et plus Jonah se rapproche. Ce nouveau partenaire me plait bien, je me suis vite attachée à Jonah, vampire de la Maison Grey et nouveau partenaire de Meredith !
Dans les dernières pages, on découvre qui est le vil méchant ; j’ai eu la puce à l’oreille au milieu du tome à cause de son comportement bizarre ! Et finalement, miraculeux coup du destin hyper super sympa pour nos lecteurs : Ethan revient, même s’il est sûrement changé. Ouf, gros soulagement ! Le manque d’Ethan n’était pas pesant de désespoir, ni même complètement minimisé, l’auteure a bien su nous décrire cette période de deuil. Même si je n’y crois pas encore, j’attends de voir ce que nous prépare l’auteure d’atroces pour les prochains tomes ! 
 
« Comme nous l’avions déjà constaté, elle était d’un noir d’encre et parfaitement immobile. La surface, lisse et Figée, ressemblait à une couche de glace noire. La nappe sombre ne dégageait aucune odeur, aucun bruit. Il n’y avait aucun signe de vie. Le silence total. Pas de vagues. Pas de mouettes qui criaient. Autour de nous régnait un calme irréel.»
 
Extrait de: Chloe Neill. « Morsures en eaux troubles. » iBooks. 
 
« — C’est une sirène, expliqua-t-il. Tu sais, une de ces créatures qui séduisent les marins et les condamnent à mort en leur chantant des chansons si belles qu’elles les font pleurer, les envoûtent et les piègent dans une extase éternelle.
L’air ébahi de Jonah me fit lever les yeux au ciel.
[...]
— Je ne suis toujours pas convaincu.
— Tu le seras quand tu ne supporteras pas d’être séparé d’elle, au point d’en oublier de boire et de manger. Mourir de faim n’a rien d’agréable.
— D’accord, concéda Jonah en esquissant une grimace. Cet argument me touche davantage.
— C’est pour ça qu’on envoie les roberts ici présents.
Je tournai lentement la tête pour fusiller Catcher du regard.
— Non mais franchement, tu as quoi, là, douze ans ? »
 
Extrait de: Chloe Neill. « Morsures en eaux troubles. » iBooks. 
 
« Je supposai que les plats étaient notés de un à dix du moins au plus épicé. J’avais beau aimer le piment, je n’avais pas l’intention de commander du niveau neuf dans un restaurant que je n’avais jamais testé. Dieu seul savait ce que réservait du neuf.
— La même chose pour moi. Du sept, peut-être ?
La serveuse me toisa d’un regard morne.
— Vous déjà venue ici ?
Je la considérai un instant puis me tournai vers Jonah.
— Euh… non.
Elle me retira le menu des mains en secouant la tête.
— Pas sept. Vous pouvoir avoir deux.
Sur cette sentence, elle pivota et disparut derrière le rideau qui séparait la salle des cuisines.
— Deux ? Je me sens insultée.
Jonah émit un rire grave.
— C’est parce que tu n’as pas encore goûté à un plat noté deux. »
 
Extrait de: Chloe Neill. « Morsures en eaux troubles. » iBooks. 
 
"Claudia nous regarda tour à tour.
— Vous êtes amants, je crois.
— Nous sommes amis, précisa Jonah en s’agitant sur sa chaise, mécontent d’avoir à faire cet aveu.
— Mais vous désirez davantage, objecta-t-elle.
J’évitai de croiser le regard de Jonah, aussi mal à l’aise que lui.
Claudia prit une grande gorgée de vin, puis me considéra.
— Vous hésitez, car vous avez perdu votre roi.
Du coin de l’œil, je vis Jonah se rembrunir. Le grain de raisin me parut soudain amer.
— Le Maître de ma Maison, la corrigeai-je. Il a été assassiné. "
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