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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 17:15

 

Quatrième de Couverture :

 

Sous ses apparences de jeune femme bien dans sa peau, Sascha dissimule de lourds secrets. Orpheline, elle ignore tout de ses origines et surtout d'où lui vient son pouvoir étrange : elle peut posséder les gens d'un simple contact, qui lui suffit à échanger de corps. Elle s'en sert pour voler et traquer les vampires qui ont massacré sa famille adoptive. Jusqu au jour où elle rencontre Raphaël. Immunisé à son pouvoir (et à ses charmes), le mystérieux jeune homme va lui donner les moyens de sa vengeance... au risque de la conduire à sa perte.

 

Mon Avis :

 

Sascha a l’air un peu paumé, un peu immorale aussi, elle joue dans un groupe de métal et se repait de sa petite vie tranquille avec ses potes. Sauf qu’en réalité, sa famille lui est inconnue, le couvent dans lequel elle a vécu a été détruit et pour se venger elle tue aussi des vampires lorsqu’elle en a l’occasion. Dernière chose mais pas la moindre, pour se faire, elle peut posséder le corps de la personne qu’elle touche. Le hic, c’est lorsqu’elle tombe sur Raphaël, impossible à posséder. Elle ne lâche pas l’affaire et parvient à s’allier avec lui, le temps de tuer Lazarus, le grand vampire qui a incendié son couvent. 
Les choses ne tournent pas tout à fait comme prévu : son meilleur ami/amant décède, elle tombe amoureuse de Raphaël, meurt un peu, n’attrape pas Lazarus et tombe sur son diabolique géniteur. 
Finalement le livre laisse penser qu’une bonne saga s’écrit sous nos yeux. Le début est dans une atmosphère un peu tendue, trouble, mais la seconde partie du livre m’a plus plu, un peu
 plus légère et intéressante. Les révélations sont aussi amusantes et j’ai hâte de découvrir la suite. Surtout que l’auteure nous a laissé sur un petit cliffhanger, mais je ne m’en fait pas pour ça. Par contre, je n’ai pas réussi à vraiment m’attacher à ses personnages encore ; il manque un petit quelque chose, l’étincelle magique qui fait qu’on devient accro à un livre, selon mon humble avis.

 

Extraits :

 

" — Mademoiselle Alexandra, nous sommes, je pense, tous autour de cette table, très curieux de vous connaître un peu mieux… S’il ne s’agit pas d’un manque de respect à votre égard, puis-je m’enquérir de vos activités professionnelles par exemple ?
Je relève la tête, surprise. Celui qui a parlé est l’un des généraux les plus extravagants en apparence. Il n’est pas très grand, ni très impressionnant, mais ses traits fins et délicats, presque féminins, attirent et retiennent le regard et ses yeux sombres sont d’une profondeur fascinante. Mais ce qui ressort le plus chez lui, c’est sa tenue : un costume de velours bordeaux rehaussé de pierres précieuses sur le col, sous lequel il porte une chemise à jabot et dentelles blanche. On se croirait au carnaval de Venise.
Le nombre de circonvolutions qu’il a mises dans sa phrase me fait tout bizarre. « Mademoiselle Alexandra. » Personne ne m’a jamais appelée comme ça. Ni vouvoyée. Ni ne s’est « enquis » de mes « activités professionnelles ». Je décide
 de ne rien relever et de simplement répondre à la question.
— Je… euh…
Non, je ne peux pas leur dire que je dépouille des gens pour gagner ma vie.
— Je chante dans un groupe, je finis par déclarer.
— Fabuleux ! s’exclame mon interlocuteur, l’œil pétillant. Quel genre de musique ?
— Metal ? je dis sur un ton interrogateur, parce que je doute que ça lui parle.
— Splendide ! (Il tape dans ses mains.) Plutôt Heavy ? Hard ? Speed ? Indus ? Comment s’appelle votre groupe ? J’ai peut-être déjà entendu une de vos compositions.
Ça me paraît improbable que le général de l’enfer à jabot ait entendu parler de Nightshade mais je réponds malgré tout à son interrogatoire qui dénote une certaine connaissance du sujet.
Luc rayonne de fierté à côté de moi. Je ne vois pas trop ce que ça lui apporte que sa fille joue dans un groupe de Metal, mais si ça peut lui faire plaisir… "

 

*****

« Au bout de quelques minutes que je passe à me détailler sous toutes les coutures, Raphaël frappe à la porte :
— Ça va ? me demande-t-il.
— Oui, c’est juste que…
… que j’ai une phénoménale envie de pisser et que sur la liste des trucs pas glamour à faire avec le corps de son mec…
Cela dit, ça fait quoi de pisser debout ? Comme un vrai mec. Je n’ai jamais possédé un corps d’homme assez longtemps pour faire l’expérience.
Je prends ma queue dans une main, je me place au-dessus de la cuvette. Le premier jet part dans une direction improbable.
J’entends Raphaël éclater de rire de l’autre côté de la porte.
— Tu veux que je te la tienne ? il finit par demander entre deux ricanements.
Je me mets à rire aussi.
Je tente de viser la cuvette de nouveau. Mais entre mes rires, les siens, et mon incapacité à maîtriser l’engin, je finis par déclarer forfait et m’asseoir sur les toilettes. »

 

*****

 

" — Je le pensais pas. Tu sais que je t’adore et que tu es toujours le bienvenu ici. (Ça, ce n’est pas difficile à dire.) Seulement, peut-être que Damien a raison… (Les mots sont bloqués dans ma gorge. Je déglutis péniblement. J’inspire un grand coup.) Peut-être qu’on devrait arrêter… Je ne te mérite pas.
Une saleté de larme passe la barrière que j’ai érigée et coule sur ma joue. C’est vrai. Je ne le mérite pas. C’est un garçon génial, doux, attentionné et moi, je ne suis qu’une putain de princesse cassée, qui se traîne tout un bestiaire de problèmes.
— Tu devrais te trouver une fille bien. Une fille mieux que moi. Une qui pourra te donner ce que tu veux.
L’émotion fait trembler ma voix mais je tiens bon. Je le lui dois.
À ces mots, Nicolas se lève, contourne la table et me prend dans ses bras.
— Je n’ai pas envie d’une autre fille, il murmure. C’est toi que je veux, Sascha. On s’en fiche de Damien et de ses conseils. J’aimerais que ça marche entre nous… Dis-moi pourquoi ça ne peut pas marcher
 !
Je pleure pour de bon maintenant, mais je le repousse. Je ne supporterai pas d’avoir cette conversation mille fois avec lui.
— Je sais que tu m’aimes, Sascha. Tu pleurerais pas comme ça si tu t’en fichais. Alors pourquoi tu ne me laisses pas une place dans ta vie ? Pourquoi tu ne veux pas me faire confiance et me dire ce qui va pas ? Pourquoi tu cries dans ton sommeil toutes les nuits ? Pourquoi tu me repousses quand je sais que tu as besoin de moi ?
Je n’ai rien à répondre. Oui, je l’aime. Profondément. "

 

*****

 

« Si j’allais voir un psy, il m’expliquerait sûrement que mon rayon c’est l’autodestruction. Je trouve toujours le moyen de me punir pour ce que j’ai fait. Les cauchemars sont très certainement une autre manifestation du même problème.
Mon bain est plein. Je m’y glisse et le simple fait d’être allongée dans de l’eau chaude me donne l’impression d’aller mieux. Je soupire. Heureusement que je ne vois pas de psy. Parce que tout ça c’est des conneries. Je vais très bien. Je suis juste un peu… spéciale. »

 

***** 

 

" J’ai toujours une gueule de bois d’enfer le lendemain d’une possession, alors que je ne bois pas. C’est un comble.
Enfin, ce n’est pas comme s’il existait un S.A.V. pouvoirs extraordinaires auquel je pourrais me plaindre.
« — Bonjour. J’ai le pouvoir de posséder les gens mais ça comporte des conséquences pénibles, alors je me demandais si vous pourriez me l’échanger contre un autre moins chiant ?
— Attendez je regarde. Oui, si vous voulez, sans effets secondaires, j’ai la capacité à communiquer avec les géraniums. » "

 

 

Ma Note :

 

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