Quatrième de Couverture :
Entrez dans un monde fantastique d’intrigues et de sensualité…
Moitié loup-garou, moitié vampire, Riley Jenson travaille pour une organisation chargée de faire respecter la loi parmi les espèces surnaturelles. Sa nouvelle mission : infiltrer le repaire d’un puissant scientifique qui manipule le patrimoine génétique de l’humanité depuis des années. Pour combattre ce savant fou, elle ne peut se fier qu’à elle-même. Car la jeune femme a des raisons de douter de ses supérieurs ; et ses amants, un vampire et un métamorphe, ne sont pas d’un grand secours, aussi sexy soient-ils. Ils la déconcentrent…
Mon Avis :
Après avoir lâché Riley quelques mois, c'est un peu plus dures de se remettre dans le bain, surtout avec les intrigues génétiques pas génialement explicitées dans les deux tomes précédents.
Dans ce tome, on espère ma confrontation ultime avec Starr, le dangereux fou qui crée des monstres.
Riley est devenue, en train, de devenir gardienne, et n'est pas encore tout à fait prête à affronter ces épreuves. Mais, les événements vont un peu précipiter.
Elle investit les locaux de Starr. En tant que lutteuse, pour divertir ses fidèles lieutenants. Bon, évidement, elle finit à poil.
Ce qui est intéressant, c'est l'augmentation de ses pouvoirs ! Depuis le nouveau traitement ?
- Quinn, pas si génial que ça finalement, il se comporte en bon salaud parfois. Même s'il reste assez irrésistible pour Riley.
Elle va devoir déjouer quelques pièges et apprendre à survivre dans cet environnement.
Au final, on a le combat ultime, ou presque qui verra la vengeance de Riley satisfaite.
Bon, j'ai pas été exceptionnellement emballée par ce tome, mais il se lit vraiment très vite. Puis, j'ai trouvé Riley beaucoup moins agaçante que dans les tomes précédents, donc, c'est déjà un point assez positif en soi.
Extraits :
Quelle heure est-il ?
Il regarda sa montre.
— Un peu plus de 7 heures.
Pas étonnant que je me sente horriblement mal. J’avais dormi seulement cinq heures, ce qui, après ces derniers jours si divertissants, était loin d’être suffisant.
— Pourquoi tu m’as réveillée ?
— Je n’ai rien fait. J’étais juste en train de te regarder.
Pourtant, il y avait bien quelque chose qui m’avait réveillée, mais je laissai la question en suspens et haussai le sourcil.
— Je ne suis pas si intéressante que ça, quand je dors.
— Peut-être que non, mais, au moins, tu te tais. Ce qui est rare, je m’en rends compte.
Je lui lançai une brindille. Il sourit, un sourire qui monta jusqu’à ses yeux, réchauffant ses pupilles d’un noir profond. Quelque chose en moi soupira d’aise.
*****
Mais si je voyais des cadavres, ou des morceaux de cadavre, ce serait une tout autre paire de manches.
J’avais pourtant été confrontée à la mort sous des formes diverses et variées, ces dernières années, mais jamais ça ne m’avait autant dérangée. J’avais déjà vu un loup réduit en charpie par un de ses congénères, et je n’en avais pas eu la nausée. J’avais vu Misha se faire dévorer de l’intérieur, et, même si cela m’avait rendue malade et horrifiée, je n’avais pas vomi. Mais toutes ces fois-là, je n’avais pas senti le goût de la mort. Jamais je n’avais non plus ressenti cette impression que les âmes de ceux qui étaient morts ou agonisaient m’envahissaient, m’emplissant du choc, de la colère et de l’horreur qui étaient les leurs.
Je m’en serais bien passée.
*****
Assieds-toi, ordonna-t-il en dépliant la couverture par terre, et je vais enlever les échardes dans ton dos tout en te briefant un peu.
— Briefer, c’est un nouveau terme pour parler de sexe ? demandai-je d’un ton plein d’espoir.
Il sourit et me donna une petite tape sur la fesse.
— Sois sage. Nous devons parler affaires avant de passer à des plaisirs plus sérieux.
— Et moi qui pensais que le sexe passait toujours en premier, en deuxième et en troisième pour les métamorphes chevaux.
— Quand je ne travaille pas, c’est le cas. Tu allumes Jack ?
— Bon Dieu, quelle pensée révoltante !
Il rigola.
— Tu vois ce que je veux dire.
Bien sûr, et j’allumai donc la connexion dans mon oreille.
— Jack ? Je suis avec Kade.
— Il était temps que tu te manifestes. Je commençais à m’inquiéter.
— J’ai dû passer d’autres tests, et cette baraque a une sécurité plus serrée qu’un cul d’hétéro dans un bar homo.
Jack ricana.
— Quel langage fleuri !
— C’est la faute de mon compagnon de meute.
*****
Il me fit signe de me taire, alors je consacrai de nouveau mon attention à Liander. Dans la lumière de ce début de journée, on aurait dit qu’il était entièrement fait de glace. La seule chose qui lui donnait un peu de couleur, c’étaient ses vêtements bleus et les mèches assorties dans ses cheveux.
— On fait dans le look hivernal, cette semaine, alors ?
Il me sourit d’un air taquin qui fit retentir tous les signaux d’alarme de mon cerveau.
— Oui, c’est le genre de look qui fait fureur en ce moment. Mais attends de voir ce que j’ai préparé à ton intention !
— J’ai comme l’impression que je devrais m’inquiéter.
— Oh que oui ! Tu vas être terriblement sexy.
Je haussai les sourcils.
— Tu veux dire que je ne le suis pas à l’heure actuelle ?
— Ma chérie, tu es très jolie, mais tu ne te mets pas en valeur. Un peu de temps, de soins et de maquillage ne seraient pas du luxe.
— Il est à double tranchant, ton compliment, ou je me trompe ?
Il sourit.
— La vérité peut faire mal.
— Un bon coup sur le crâne aussi.
Son sourire s’élargit et il secoua la tête.
*****
Il eut un bref instant d’hésitation en me regardant, puis suivit Quinn dehors. Je sentis les larmes me monter aux yeux et fermai les paupières. Ce n’était pas tant le fait de voir cette soirée que j’attendais avec impatience m’échapper que celui qu’aucun des deux hommes n’avait même pris la peine de me demander si j’allais bien. Ils n’avaient, ni l’un ni l’autre, semblé s’apercevoir que j’étais couverte de bleus. Ils avaient été bien trop occupés à se grogner dessus en réaffirmant que je leur appartenais pour remarquer ma mâchoire enflée.
Ce qui ne les empêchait pas de prétendre que je comptais à leurs yeux.
J’aurais pu rire de l’ironie de la situation si celle-ci n’avait pas été aussi triste.