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10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 10:59

 

Quatrième de Couverture :

Il a juré qu’il reviendrait pour elle.
 Il y a bien longtemps, Aidan le Fier mourait avant d’avoir pu prendre pour épouse Regin la Radieuse. Aussi, depuis l’éternité, a-t-il arpenté le monde des vivants sous différentes identités, en quête de son amour perdu. Aujourd’hui réincarné en Declan Chase, un être brutal, mu par la haine, il retrouve Regin, qui reconnaît en lui celui qu’elle a toujours aimé. Or, ignorant qu’ils appartiennent tous deux au même monde, Declan l’emprisonne, car il entend se venger sur elle de son passé terrifiant. Étrangers et semblables à la fois, sauront-ils s’apprivoiser et céder à la passion qui les anime, au risque de se séparer à tout jamais ?

 

Mon Avis :

Franchement je ne sais pas quoi dire, ce tome m'a bluffé, et je crois bien que c'est mon préféré de la série pour l'instant !

Il y avait tout ce que j'aime ! Ca commence avec un peu d'horreur et de méchanceté avec Declan et son passé ! Sa famille et lui même ont été dévoré par de vilaines créatures alors évidemment, il hait les Immortels. 
Ce n'est qu'une mission de plus lorsqu'il capture Regin la Radieuse ... mais ça lui fait un petit quelque chose, un sentiment de déjà vu, même un certain malaise lorsqu'il la torture. 
De son côté, Regin reconnaît tout de suite son premier amour. Aidan le Fier se distingue sous les traits de cet homme. Sauf que Declan est un vrai monstre lui, avec un coeur de pierre. Ce n'est plus le valeureux guerrier qu'elle a jadis adoré. 

Néanmoins, pour s'échapper du centre de l'ordre, Regin va essayer de le séduire. Elle lui rappelle leurs souvenirs communs, ceux des précédentes réincarnations, et ça, ça m'a beaucoup plu ! 
On découvre les anciens amours de Regin,
 mais pas assez profondément, c'est un peu dommage. 
On se concentre plus sur Declan et sa psyché. Il est juste tourmenté comme il faut, sans trop s'apitoyer sur son sort.

Le rapprochement se fait, mais pas comme je l'avais imaginé. Les deux héros se détestent encore un peu, mais l'attirance est manifeste. Surtout qu'il sont en pleine fuite, après l'explosion du centre. L'association avec Lothaire, l'aide des autres Immortels permet de dévoiler un peu plus Declan et les efforts qu'il fait. Je crois que je l'aime même plus apprécié que Regin, qui avait attiré ma sympathie dans les tomes précédents. 
J'ai beaucoup apprécié aussi de connaître l'autre versant de l'histoire du centre. Voir les événements d'un point de vue est toujours intéressant ! 

En somme, un tome absolument fabulistique, de beaux personnages, et j'attends impatiemment la fin, histoire de voir à quoi ressemblera l'Accession !

 

 

Extraits :

« — Précisément. Elle aimait Aidan, dit Lothaire. Je l’ai connu, moi, Aidan le Fier. Aucun mortel n’aurait pu tuer autant de vampires de la Horde sans que j’entende parler de lui. Et je sais que c’était un Viking blond et courageux, considéré comme un dieu par bien des hommes. Les femmes le voulaient dans leur lit et les hommes voulaient lui ressembler. Il était un peu comme moi, finalement, soupira le vampire.
Puis il désigna Declan du menton.
— Tandis que là, on a un Irlandais avec des cheveux noir corbeau, le corps couvert de cicatrices, un caractère sournois et un cœur sec. Et qui réalise l’exploit d’être autant détesté par les mortels que par les immortels.
Bon, ça commence à bien faire, là… Mais Lothaire avait raison. Declan n’arrivait pas à la cheville d’Aidan, l’homme que Regin avait visiblement tant aimé.
Il éprouva une bouffée de haine pour cet homme, et ce n’était pas la première fois. Cette jalousie le dévorait. Même si je suis Aidan.
— J’ai un bien meilleur plan, dit Lothaire.
 Pourquoi vous l’aidez ? demanda Thad. Vous n’aidez jamais personne, d’habitude.
Lothaire soupira bruyamment.
— Je suis un incorrigible romantique.
Incorrigible romantique, mon cul. À quoi jouait Lothaire ? Qu’avait-il à gagner en l’aidant ?
Brandr ricana.
— La source millénaire du mal le plus pur qui se met à faire dans le conseil matrimonial ? Non, merci. »

 

 

Ma Note :

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29 mars 2016 2 29 /03 /mars /2016 08:12

 

Quatrième de Couverture :

L'AMOUR N'EST QU'A UN PAS DE LA HAINE.

Froide et dénuée d'émotions, Ashaya Aleine incarne la Psi par excellence. Du moins en apparence... Car la jeune femme n'a qu'un but: délivrer son fils du PsiNet avant que son peuple ne soit réduit en esclavage. Mais son seul allié, Dorian le sniper changeling, pourrait s'avérer plus dangereux que ceux qu'elle cherche à fuir. Résolu à venger sa soeur assassinée par un Psi, Dorian voue à ces derniers une haine féroce. Pourtant, contraint d'assurer la protection d'Ashaya et de son fils, il devra mettre de côté ses convictions.... et risquer sa vie pour une femme qu'il croyait haïr.

 

Mon Avis :

Un tome absolument fabuleux, mon préféré pour l'instant, car j'ai complètement été captivée et envoûtée par ce couple. 
Ashaya est une Psi froide, mais seulement en apparence. Elle a sauvé deux enfants dans le tome précédent et cherche à échapper au Conseil pour retrouver son fils. Étrange pour une Psi.
Dorian à côté est un félin latent, sniper de génie ; il a épargné Ashaya mais ne cesse de penser à elle.

J'ai aimé les contacts un peu rudes entre ces deux-là au début du tome. Après tout, Dorian déteste les Psis et répugne à laisser place à ses sentiments envers Ashaya. 
La scientifique de son côté à du mal à comprendre pourquoi le changeling fait vibrer son coeur. La relation entre Dorian et Shaya évolue progressivement, on sent la confiance et la tendresse arriver, jusqu'à ce que le couple se forme bien. Mais la jeune femme ne peut pas se laisser aller à oublier Silence, de peur que le protocole se brise en elle. Et elle à ses raisons, on découvre sa soeur Amara, un poil maléfique je dirais. 
J'y ai trouvé là tout l'intérêt du tome, c'était tout à fait captivant. J'ai été complètement intriguée par Amara, par le passé des deux soeurs. Grand point fort, d'autant plus que les dialogues et les personnages sont toujours aussi bien décrits. Bref, il y avait tout, passion, tendresse, émotions mais aussi intrigue et aventure ! J'adore !

 

Extraits :

« Elle savait qu'il monterait la garde, afin de s'assurer qu'elle ne tente pas de s'échapper. Elle se demanda dès lors pourquoi il l'avait téléportée à l'extérieur, et non à l'intérieur de la pièce. Elle lui posa la question puisque, quoi qu'il advienne, elle vivait son dernier jour en tant que M-Psi à la tête de l'équipe Implant.
La réponse qu'il donna était inattendue.
—Je n'ai pas l'esprit d'équipe.
Elle comprit mais ne le montra pas. Est-ce que Ming testait son allégeance, en étudiant sa réaction à une phrase de reconnaissance que les rebelles utilisaient entre eux ?
—Je crains de ne pas comprendre. Vous pourrez peut-être me l'expliquer ultérieurement.
Sans attendre de réponse, elle poussa la porte, sentant déjà des picotements au bout des doigts et des orteils.
La puce qu'elle avait avalée contenait près d'un téraoctet de données, le résultat d'années de recherche. Mais elle contenait aussi autre chose, une couche de poison pur, non dilué. Elle avait passé des heures, au lieu de travailler
 sur l'implant, à peaufiner les propriétés exceptionnelles de ce poison en vue de cette tentative unique.

Le calcul était vite fait.
Ashaya avait l'intention de s'évader du labo Implant. Etant donné le renforcement de la Sécurité, mourir représentait la seule issue. Donc Ashaya allait mourir. »

*****

«Je suis certaine qu'il a failli me tirer dessus, le sniper venu sauver Jonquil Duchslaya et Noor Hassan. Il est du côté du bien, du côté de la protection des enfants, mais je suis certaine à quatre-vingt-dix-neuf pour cent que ce soir, dans les ténèbres, il a failli appuyer sur la détente pour mettre un terme à ma vie.
C'est peut-être pour ça que je n'arrête pas de penser à lui.
Extrait des fichiers personnels cryptés d'Ashaya Aleine.»

 

Ma Note : 

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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 11:02

 

Quatrième de Couverture :

Pour sauver Talin McKade, son amour d'enfance, des griffes de son père adoptif, Clay Bennett a assassiné ce dernier. 
Lorsqu'en sortant de prison, il apprend que la jeune fille s'est tuée dans un accident, il est dévasté. 
Talin a simulé sa mort afin de refaire sa vie, loin de son passé et de la nature violente de Clay. Elle a réussi et veille à présent sur des enfants défavorisés. 
Mais quand ceux dont elle a la charge commencent à disparaître, l'horreur resurgit dans son existence et elle n'a d'autre choix que de demander de l'aide à l'homme le plus fort qu'elle connaisse. 
Mais revenir vers Clay ne sera pas sans conséquences car le léopard est prêt à tout pour la faire sienne...

 

Mon Avis :

L'écriture est toujours aussi fluide, par contre, l'histoire d'amour ne m'a pas vraiment plu dans ce tome-ci.
Les débuts semblaient prometteurs, et les personnages aussi. Clay et Talin ont vraiment du caractère et ont bien été creusés je trouve.
Leur histoire est jolie mais je n'ai pas spécialement accroché.
Par contre, l'histoire générale avance, on en apprend plus sur le nouveau protocole des Psis, ce que j'ai trouvé très intéressant. De même, l'enquête concernant les enfants disparus m'a vraiment plu. J'attendais vraiment de savoir comment l'auteur allait nous résoudre ça, et je n'ai pas été déçue !

 

Extraits :

« La guérisseuse inclina la tête pour embrasser son compagnon et Talin détourna le regard, honteuse d'être témoin d'une chose aussi belle. On l'avait aimée autrefois, elle le savait. Clay l'avait aimée. Et voilà ce qu'elle avait fait.
Elle sentit soudain une main d'homme se poser derrière sa tête et elle leva les yeux, surprise. Le baiser dont il effleura ses lèvres lui coupa le souffle et réduisit son trouble en lambeaux. La peau de Clay était un peu rêche, sa bouche exigeante... et son baiser si naturel qu'il la bouleversa. Une seconde plus tard, il était déjà dehors. Elle porta ses doigts tremblants à ses lèvres, passablement effrayée par la force des sentiments qu'il avait éveillés.
—Tu veux en parler ?
La voix de Tamsyn était douce, mais elle rompit le charme.
Talin laissa retomber sa main, prise de l'envie de cacher ce souvenir là où personne ne pourrait venir le lui voler.
—Parler de quoi ? La guérisseuse secoua la tête.
—Quand tu seras prête, je serai là. Bon, dis-m'en plus sur ce garçon. »

*****


« Depuis qu'elle avait rencontré des couples au sein de la meute et qu'elle en avait appris davantage sur la moitié léopard de l'âme de Clay, elle comprenait qu'elle s'était fait des illusions. Ces prédateurs aimaient avec une fureur sauvage, mais leur terrible possessivité pouvait aussi être perçue par les humains comme confinant à l'obsession. Or pour un homme léopard, ce n'était qu'un simple aspect de sa nature. Clay n'oublierait jamais qu'elle avait offert son corps à d'autres que lui. 
Avec un humain, elle aurait pu continuer à arguer qu'il n'avait aucun droit de la juger. Mais en vérité, il ne s'agissait pas d'émettre un jugement. Et Clay n'était pas humain ; sa part changeling était trop affirmée. Pour lui, c'était une question de fidélité et de loyauté. Ça ne changeait rien qu'ils aient été enfants lorsqu'il avait tué Orrin pour la protéger ; ils étaient déjà destinés l'un à l'autre. Jusqu'à ce qu'elle tranche leur lien. Désormais, le passé se dressait entre eux, sans qu'ils le
 reconnaissent, et il versait un acide corrosif sur l'amour qu'ils étaient parvenus à sauver.
Il l'embrassa. Ça suffit, songea-t-elle en bannissant ces pensées hideuses au fin fond de son esprit. Elle était avec Clay; rien d'autre n'avait d'importance. Enfin, pour la première fois depuis vingt ans, elle se sentait presque entière. »

 

Ma Note :

 

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14 mars 2016 1 14 /03 /mars /2016 10:53

 

Quatrième de Couverture :

Quatre-vingts ans après la guerre qui a opposé les humains aux aliens, Bride McKells retrouve un monde méconnaissable. Autrefois pourchassée, il semblerait aujourd'hui qu'on fuie à son approche. Or s'il y a une leçon que la jeune vampire a retenue, c'est qu'il vaut mieux être redoutée que traquée. Seule, Bride erre dans les rues de New Chicago à la recherche des siens. Est-elle la dernière de son espèce ? Devyn, le roi des Targons, a la réponse à sa question. Guerrier, séducteur-né, il ne fait pas mystère de l'attirance qu'il a pour elle. Mais Bride ignore encore à quel point il peut lui être dangereux...

 

Mon Avis :

Dans ce tome-ci, j'ai surtout apprécié Bride. Elle est vampire mais ne sait pas spécialement à quoi cela correspond, elle se croit la seule de son espèce. J'ai aimé découvrir ses pouvoirs, sa personnalité très loyale et bien évidemment le monde souterrain des vampires.
D'un autre côté, Devyn, séducteur et vraiment charmeur m'a moins plu. Certes, il plaît aux femmes et ne se caractérise pas seulement par ça, mais je n'ai pas accroché. Dans le même genre, le rôle des personnages secondaires n'a pas été assez mis en avant, j'ai moins apprécié les personnages que j'avais déjà rencontré dans les tomes précédents.
Point intéressant : Dallas, ses nouveaux pouvoirs et l'arrivée imminente des Schön sur notre planète.

 

Extraits :

« En dépit de sa faiblesse Dallas parvint à sourire.
— Tu es un frère, dit-il en se massant les tempes. Heureusement que tu es là.
— Je sais.
Devyn l'aida à se redresser mais demeura accroupi à côté de lui.
— J'espère que tu ne m'en voudras pas, ajouta-t-il, mais j'ai suggéré à ta copine de rentrer chez elle. Elle te secouait comme une malade et criait pour te réveiller. J'ai eu peur que tes voisins ne finissent par se lasser.
Dallas posa les coudes sur ses genoux dans l'espoir d'empêcher ses membres de trembler. Il détestait se sentir aussi faible.
— A cette heure... les rues ne sont pas sûres pour elle.
— C'est pour ça que je lui ai appelé un taxi. Si tu as l'intention de la revoir, prépare-toi à en entendre parler. Pour commencer, elle a tourné de l'œil quand elle m'a vu entrer dans l'appartement. En se réveillant, elle a menacé d'appeler la police. Je lui ai dit que si elle tenait à te revoir, elle allait devoir s'habituer à me voir traîner dans le coin et cesser de s'évanouir à la
vue de ma beauté virile. Faute de quoi, je serais obligé de lui arracher les yeux, car son attitude allait finir par te faire de la peine, et que je n'aime pas te savoir chagriné.
— Laisse-moi deviner... elle n'a pas apprécié.
Devyn soupira et roula des yeux effarés.
— Les femmes... gémit-il. »

 

Ma Note : 

 

 

 

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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 10:38

 

Quatrième de Couverture :

Kate Daniels va avoir du boulot pour rétablir l'ordre au sein des communautés surnaturelles. Un étrange personnage vêtu d une cape s'amuse à répandre une espèce de peste magique et virulente qui rend les Changeformes fous. Alors que ce personnage, surnommé le Mary d'Acier, sème la panique un peu partout en ville, Kate découvre que celui qui se cache derrière tout ça a un lien avec sa propre famille...

 

Mon Avis :

On termine le tome précédent en comprenant que Curran en pince carrément pour notre chère Kate, jusqu'à vouloir faire d'elle sa compagne.
Du coup, on s'attend à pas mal de romantisme dans ce tome, sauf que l'auteure nous prive de ce privilège dès les premières pages (je pensais que la dispute de couple allait arriver au tome suivant perso) !!
Et là, je me suis dit, mon Dieu, Kate, tu es la plus grosse tête de mule du monde alors que Curran te plaît beaucoup, t'aurais pu faire des efforts ! 
Mis à part ça, un mystérieux et très puissant méchant rôde à Atlanta ! Mais que diable ! C'est la vilaine tante de Kate, et c'était assez jouissif de lire ce tome, j'ai beaucoup aimé tout ces combats ! Même si j'ai du mal à concevoir que Kate et son équipe aient réussi à tuer tous les méchants aussi vite ... Autre petit bémol, pour les retrouvailles de Kate et de Curran, je m'attendais à plus de passion, plus de félinité et de grrrrrr ! J'étais un peu déçue tellement j'étais impatiente ! 
Mais le tome
 est à la hauteur des précédents et comble bien mes attentes ! Vivement la grande confrontation avec Roland !

 

Extraits :

- Je suis étonnée qu'il ne t'ait pas roulé dans une couverture pour te traîner jusqu'à la forteresse. il est insupportable depuis votre dispute. Il t'aime, Kate, et c'est ce qui lui permet d'attendre patiemment que tu prennes ta décision.
- Je sais que ça peut paraître choquant, mais il est généralement considéré comme poli d'attendre le consentement de la femme. En fait, je suis même persuadée que le contraire entraîne l'accusation de kidnapping et de viol.

*****

C'en était trop. Je la regardai droit dans les yeux.
- Tu vas perdre.
- Qu'est-ce qui te fais croire ça ?
- Tu n'as aucune discipline. Tu ne sais au détruire. Mon père est un salaud, mais il construit, au moins. Tu transformes les villes comme un enfant capricieux, tu écrases tout ce que tu touches. Et, ensuite, tu te demandes : " Pourquoi tous mes enfant sont-ils devenus des crétins violents ? C'est un mystère de la nature... "
Nous nous dressâmes au même instant, épée à la main. Grendel se jetait sur la porte de la salle de bains en aboyant frénétiquement.
Le pouvoir vrombissait autour d'Erra, la couvrant comme un manteau de magie. 
- Très bien, voyons ce que tu vaux.
Je désignai la porte.
- Honneur aux vieux.
- Merci, morveuse.

*****

— Quelqu’un s’est introduit dans les appartements privés de Curran et a soudé son banc de muscu. Il a aussi fait fondre le verrou de la chambre où il accueille ses femmes. C’était toi ?

— Il m’a fait tout un foin sur le fait qu’il ne s’attendait pas à ce que je me comporte comme une Changeforme. Alors je l’ai fait.

— Tu as perdu la tête ?

Ce n’est pas poli de mentir à sa meilleure amie.

— C’est une possibilité.

— Tu l’as défié. Toute la forteresse en parle. Il va devoir se venger. C’est un félin, Kate, ce qui veut dire qu’il est bizarre, or il n’a jamais fait la cour à une femme comme ça. Sa réaction est imprévisible. Il ne vit pas dans le même monde que toi. Il est capable de faire exploser ta maison parce qu’il trouve ça drôle.

 

Ma Note : 

 

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5 mars 2016 6 05 /03 /mars /2016 10:33

 

Quatrième de Couverture :

Carrow Graie, sorcière mercenaire éprise de liberté, ne vit que pour faire la fête. Malkom Slaine, démon dangereux, tourmenté, vit banni par les siens car du sang vampire coule dans ses veines. Malgré eux, ces êtres que tout sépare doivent unir leurs destins, surmonter leurs craintes, et d'abord se faire confiance. Leur survie en dépend. Mais comment s'apprivoiser au présent quand le passé vous hante ' Que faire quand l'instinct dicte d'aimer et la raison de s'éloigner ' Et à l'approche de l'Accession, le Mythos est en effervescence...

 

Mon Avis :

Je me répète, mais c'est série est absolument fantastique, un pur bijou.
Par contre, je trouve que ce tome-ci est un peu en dessous, même si encore très plaisant. Il m'a manqué une étincelle pour que le récit que j'avais sous les yeux se transforme en magie pure.
Ici, on a Carrow, grande sorcière, un peu grande gueule et qui aime foutre un peu la merde aussi. De l'autre un espèce de vampire démon reclu depuis plusieurs siècles et rejeté des siens, j'ai nommé le Cro-Magnon Malkom.
En vrai, ce n'est pas un homme préhistorique, mais presque ! Il sauve Carrow, lui amène des cadavres en guise de présent et lui laisse le privilège d'entrer dans sa crotte. En réalité, il sait parler mais on ne l'entend pas franchement parce que les deux héros ne parviennent pas à parler ensemble, ce qui complique un peu les choses. 
Carrow est supposée capturer le vémon, finit par s'attacher à lui mais doit quand même le livrer à l'ennemi, et on voit bien qu'elle aimerait s'expliquer. 
Au final, on en découvre
 un peu plus sur les méchants humains de ce tome, ce qui était fort intéressant et tout finit par exploser ! Evidemment, par de dommages irréversibles pour nos chères bêtes du Mythos, et on se retrouve au tome suivant avec délectation !

 

Extraits :

« Quand l’estomac de Ruby gargouilla, il se redressa aussitôt.
— Tu as faim.
Elle eut un petit sourire timide.
— Heu… oui.
Il regarda son piège à demi creusé, la fillette, et il soupira. Il reviendrait terminer plus tard.
— Qu’est-ce que tu manges, en général ?
— J’aime les nuggets de dinosaure, les bâtonnets pizza, les pamplerines et les jus de fruits bio.
Il la regarda, ébahi.
— Et… on trouve tout ça, ici ?
Elle hocha la tête pour dire non.
— On pourrait attraper quelque chose, alors.
Elle bondit, ravie.
— J’adore attraper des choses ! J’attrape tout le temps des grenouilles, des araignées et des serpents verts !
— Parfait. »

*****

« Elle prit sa brosse à dents et son dentifrice. Devant le tube, elle fit la moue.
— Il était plein quand je suis partie. Tu n’aurais pas mangé mon dentifrice, démon ?
Devant son regard délibérément vide, elle soupira.
— Tu as mangé mon dentifrice ? Heureusement que tu en as laissé un peu…
Elle en mit sur sa brosse et se lava les dents, sous le regard fasciné du démon.
Il semblait curieux à un point tel que lorsqu’elle eut terminé, elle lui proposa de faire de même. Bizarrement, cela parut l’intéresser.
Elle lui fit signe de venir s’asseoir à côté d’elle. Il fit non de la tête. Elle serra encore les mains dans un geste implorant. S’il te plaît.
Il grommela quelque chose en langue démon, mais vint s’asseoir au bord du bassin. Avec beaucoup d’hésitation.
— Là. Montre-moi tes dents.
Pour illustrer son propos, elle lui fit un large sourire, découvrant ses dents.
— Allez, démon. Montre tes canines. Tu sais faire ça, non ?
Il obtempéra, et elle passa délicatement la brosse sur ses incisives,
 pour qu’il s’habitue à ce contact étrange. Constatant qu’il ne mordait pas la brosse et ne grognait pas, elle brossa un peu plus énergiquement.
Il avait de belles dents, bien alignées, et étonnamment blanches. D’une certaine manière, même ses crocs étaient sexy. Tu dis ça parce que sa seconde morsure t’a excitée. La ferme, petite voix !
— Voilà. C’est fait ! Il avala.
— Ah non, faut pas avaler ! C’est dégueu !
Il la regarda, interloqué.
— Plus de Signal menthe fraîche tant que tu n’auras pas appris à recracher !  »

*****

« — Maison, dit-il lorsqu’elle se retourna.
Il semblait fier, s’arrêtant un instant pour la laisser admirer tous ses pieux. Un énorme insecte sortit du nez d’une des têtes. Magnifique.
Le démon semblait attentif à sa réaction, comme s’il attendait de sa part un commentaire impressionné devant une telle collection.
— Heu… c’est pas mal, ce que tu fais. J’aime beaucoup ton approche de la courbe. Très innovateur. Je suis sincère, dit-elle en soutenant son regard.
Il fronça les sourcils, dans l’incompréhension de ce qu’elle disait, et la poussa vers l’entrée. Au moment où ils franchissaient le seuil de la mine, il s’arrêta à nouveau. La main sur la poitrine, il dit :
— Malkom.
Elle cligna les yeux. Ah bon, on faisait les présentations ? Vraiment ?
— Bon, si tu le dis… Moi, c’est Carrow.
Il hocha la tête, puis répéta :
— Car-row.
Et il entra.
Avait-il tenu à ce qu’ils soient présentés l’un à l’autre avant de lui faire visiter sa maison ? Encore une nouvelle facette… »

*****

« Maintenant qu’ils semblaient hors de danger, Carrow, sans savoir pourquoi, s’était mise à lui parler. Elle savait qu’il ne la comprenait pas, mais elle lui posait malgré tout des questions, puis avançait une réponse, parfois plusieurs, à voix haute. Elle faisait des remarques sur le relief, sur la météo pas franchement terrible.
De temps en temps, il haussait les épaules, c’était une réponse comme une autre.
— Je vais t’appeler Wilson, tiens. Tu sais, comme le ballon de volley dans Seul au monde. Tu comprends à peu près autant de choses que lui et tu réponds aussi peu. Comment ? dit-elle en posant une main en cornet sur son oreille, comme si le démon avait parlé. Non, non, c’est vrai, tu as raison, Wilson était plus propre. »

*****

« — Et le vémon ? continua Lanthe. Si tu n’arrives pas à l’attirer jusqu’au portail, il est capable de te garder en enfer comme sorcière de compagnie…

— J’ai connu pire, comme compagnie, répliqua Carrow.
Elles ricanèrent : humour carcéral. Le dossier entièrement parcouru, Lanthe résuma Malkom Slaine de la façon suivante :
— Un demona non grata, dangereux, cruel. Tu vas vraiment aller jusqu’au bout ? demanda-t-elle à Carrow.
— Je crois, affirma celle-ci avec assurance. »

 

Ma Note : 

 

« Maintenant qu’ils semblaient hors de danger, Carrow, sans savoir pourquoi, s’était mise à lui parler. Elle savait qu’il ne la comprenait pas, mais elle lui posait malgré tout des questions, puis avançait une réponse, parfois plusieurs, à voix haute. Elle faisait des remarques sur le relief, sur la météo pas franchement terrible.
De temps en temps, il haussait les épaules, c’était une réponse comme une autre.
— Je vais t’appeler Wilson, tiens. Tu sais, comme le ballon de volley dans Seul au monde. Tu comprends à peu près autant de choses que lui et tu réponds aussi peu. Comment ? dit-elle en posant une main en cornet sur son oreille, comme si le démon avait parlé. Non, non, c’est vrai, tu as raison, Wilson était plus propre. »
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1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 10:23

 

Quatrième de Couverture : 

Nous sommes les soeurs D'Artigo : mi-humaines, mi-fées, agents qualifiés-et sexy- de la CIA d'Outremonde. Quand elle est stressée, Delilah se transforme en chat. La magie de Camille est aussi imprévisible que la météo. Quant à moi ? Je suis Menolly, une acrobate devenue vampire et je donnerais ma canine pour me venger de mon sire.
Partout dans Seattle, des humains disparus réaparaissent avec des dents qui rayent le parquet : signe qu'un vampire renégat se promène dans les parages. Tout porte à croire que Dredge, celui qui est à l'origine de mes cicatrices y est pour quelque chose et qu'il s'est allié à l'Ombre Ailée. Si c'est le cas, la Terre et l'Outremonde sont dans de sales draps !

 

Mon Avis :

Je m'y replonge pour voir et je ne suis toujours pas emballée. Les personnages sont bien oui, mais je n'arrive pas à m'identifier ; les trois soeurs d'Artigo ne me parlent pas beaucoup. 
Ensuite, au niveau de l'intrigue de ce tome, c'est passé super vite, et pas dans le bon sens. J'ai vraiment l'impression qu'il ne s'est rien passé du tout. Après, j'admets que le passé de Menolly et la découverte du temple étaient intéressants, mais je sais que je ne me souviendrai plus de ce tome dans six mois, dommage.

 

Ma Note :

 

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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 09:27

 

Quatrième de Couverture : 

La magie frappe et Atlanta menace de s'écrouler c'est un boulot pour Kate Daniels. Engagée par l'Ordre des Chevaliers de l'Aide : Miséricordieuse, Kate a tant de problèmes paranormaux à régler ces derniers temps qu'elle n sait plus où donner de la tête. Pourtant lorsque Derek, son ami loup-garou, est retrouvé presque mort, elle est confrontée à son défi le plus crucial : trouver l'auteur du crime : et déjouer un sombre complot qui implique la communauté des Changeformes... Voilà qui n'arrange pas son planning !

 

Mon Avis : 

Ça y est, je suis bien ancrée dans l'univers, et c'est génial !
Voilà ce qui m'avait manqué dans les tomes précédents, des grandes batailles et des monstres qui s'entretuent ! Derek est gravement blessé et Kate devra affronter un dangereux groupe de machins indéfinis.
À côté, la relation entre Kate et Curran avance, c'est tendu et ça nous fait frissonner de plaisir ! Chuuut, je n'en dis pas plus, je vous laisse découvrir !

 

 

Extraits : 

- Sa Majesté a besoin d'une fille "puis-je". Ce n'est pas moi. 

- Une fille "puis-je" ?
Je m'enfonçai dans mon siège.
- Puis-je t'apporter à manger, Ta Majesté ? Puis-je te dire à quel point tu es fort et puissant, Ta Majesté ? Puis-je t'épouiller, Ta Majesté ? Puis-je te lécher le cul, Ta Majesté ? Puis-je...
Je me rendis compte que Raphaël était particulièrement immobile. Pétrifié, comme une statue. Son regard était rivé sur un point derrière ma tête.
- Il est juste derrière moi, n'est-ce pas ? Andrea hocha lentement la tête.
- Techniquement, ça devrait être " pourrais-je ", dit Curran d'une voix plus profonde que ce dont je me souvenais. Puisque tu demandes la permission.
(...)
- Pour répondre à ta question, oui, tu peux me lécher le cul. Normalement, je préfère protéger mon espace vital, mais tu es une Amie de la Meute et tes services se sont révélés utiles une fois ou deux. Je fais tout pour satisfaire les désirs de ceux qui se montrent amicaux avec mon peuple. Ma seule question serait:
 Me lécherais-tu le cul par obéissance, pour me laver ou comme préliminaires ?
Raphaël pâlit encore et baissa la tête.
- Puis-je disposer, mon Seigneur? Curran opina, Raphaël attrapa Andrea par la main.
Andrea cilla.
- Mais. . .
- Il faut qu'on y aille, maintenant.
Le sourire de Raphaël était émoussé. Il fuit et tira Andrea avec lui, me laissant seule avec Curran. Traîtres.

*****

- Maxine ? Qu'est-il arrivé à mes dossiers ?
- Le Chevalier Protecteur a décidé de libérer ton agenda.
- C'est une bonne ou une mauvaise chose ?
- L'Ordre apprécie tes services. Particulièrement ton travail tard la nuit.
Je finis par comprendre. Ted me donnait officieusement son approbation pour me mêler des Jeux de Minuit. Il n'y aurait pas d'enquête. Ted en savait déjà autant qu'humainement possible sur les Jeux. Il lui manquait juste les moyens ou une excuse pour agir et je lui offrais une occasion en or. Il me lançait dans les Jeux comme on met un bâton dans les roues. J'étais capable et parfaitement sacrifiasse. Au moindre problème, on se disculperait en excusant : je n'étais pas un Chevalier, je n'avais pas reçu tout l'entraînement. L'Ordre pouvait me désavouer, me décrire comme une incompétente zélée et me jeter à coups de pied dans le cul.

*****

- J'ai repensé à ce matin, dis-je en faisant de mon mieux pour avoir l'air calme et raisonnable. J'ai donné instruction au concierge de changer la serrure de ma porte. Si je te trouve encore dans mon appartement, je porterai une plainte formelle. J'ai pris la nourriture que tu m'as offerte, sous la contrainte mais je l'ai prise. Tu m'as sauvée une fois ou deux, tu m'as vue à moitié nue. Je me rends compte que tu perçois la situation selon les standards des Changeformes et que tu t'attends que je tombe sur le dos jambes écartées.
- Pas nécessairement. (Sa voix égalait la mienne par son calme.) Tu peux tomber à quatre pattes si tu préfères. Ou contre le mur. Ou sur le plan de travail de la cuisine. J'imagine que je te laisserai être dessus si tu t'arranges pour que ça me plaise...
Je ne grinçai pas des dents - il l'aurait entendu. Il fallait que je reste sereine.
- Ce que je veux dire est simple : non.
- Non ?
- Je ne tomberai pas dans tes bras, il n'y aura ni sexe, ni nous.
- J'avais envie
 de t'embrasser quand nous étions dans ta maison, à Savannah.
Pourquoi mon cœur battait-il si fort ?
- Et ?
- Tu avais d'air effrayée. Ce n'était pas la réaction que j'espérais.
Sois calme et raisonnable !
- Tu te flattes. Tu n'es pas si effrayant.

*****

- Et Jim?
- Il a eu droit à son savon particulier après le départ de tout le monde. C'était une conversation très calme et pleine de colère. Je n'en ai entendu que la fin : trois mois de construction de forteresse. Lorsque Jim a ouvert la porte pour sortir, Curran lui a susurré que s'il comptait affronter sa future compagne, Curran ne viendrait pas le sauver quand tu lui casserais la gueule. Tu aurais dû voir la gueule de Jim.
- Sa quoi ?
- Sa compagne. C-O-M-P-A-G-N-E. Je jurai.
Andrea sourit.
- Je pensai bien que ça allait illuminer ta journée. Tu es coincée avec lui ici pour trois jours et vous allez vous battre ensemble dans l'Arène. C'est tellement romantique. Comme une lune de miel...

*****

"Tout se passera bien", articula Curran mais je ne pouvais pas l'entendre, assourdie par ma panique.
Je me retournai. Mart tenait l'épée à deux mains. La lame rouge luisait comme si elle était couverte de sang. Je devais la détruire parce que, s'il complétait son coup, nous crèverions.
Le gong tonna. Le monde reprit sa vitesse habituelle. Je chargeai.
Mart leva l'épée.
Je n'avais jamais couru aussi vite. Le sable devint flou. La pointe de l'épée menaçait devant moi, se dressant. J'empoignai la lame écarlate et me l'enfonçai dans le ventre.
Cela faisait mal. Mon sang recouvrait la substance rouge de l'épée. Mart me regardait fixement, ahuri. J'attrapai sa main et enfonçai l'épée plus profondément. La pointe saillit dans mon dos. Plus profond encore. Jusqu'à la garde.
La lame était en moi, douleur chaude. Mon sang nappait le métal, forgeant un lien avec celui de Roland. Autour de moi, les Changeformes percutaient les Rakshasas. Je murmurai le mot de pouvoir.
- Hessad !
À moi !
Depuis chaque
 centimètre carré de ma peau, depuis le bout de mes doigts et de mes orteils, la magie s'engouffra dans mon corps et se concentra sur l'épée. La lame jeta des étincelles qui furent autant d'éclairs de douleur, comme une tresse de fil de fer barbelé qu'on aurait été arrachée de mon ventre. Je m'accrochai de toutes mes forces à la réalité, essayant de ne pas m'évanouir.

 

Ma Note : 

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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 09:43

Quatrième de Couverture : 

Des cendres de la meute renaîtra l’amour.
Jaime Farrow a toujours eu le béguin pour Dante. 
Mais lorsque leur clan a été divisé, ils se sont perdus de vue. Leurs retrouvailles à l’âge adulte, au sein de la meute du Phénix, auraient pu être torrides. Sauf que le Beta n’a de place dans sa vie que pour son travail et que Jaime est tourmentée par un lourd secret. Mais si ce qu’elle cache met les siens en danger, Dante doit le découvrir même s’il doit pour cela se soumettre à la tentation.

 

Mon Avis :

Jaime vient d'arriver dans la meute, et elle a toujours eu un faible pour Dante, depuis qu'ils sont enfants. Seulement, elle se trouve cassée, ne veut pas faire aubier ses problèmes à un futur compagnon. Elle a aussi un caractère un peu têtu et se dévoue dans son travail au refuge, s'occupe des animaux maltraités.
Dante quant à lui, est le Beta de la meute du Phénix. Il est superprotecteur et complètement obnubilé par son travail, qu'il en oublie Jaime.

Bien sûr, les deux protagonistes se mettent en couple, mais ne veulent pas s'imprégner, ayant chacun leurs raisons. En soi, le tome est agréable. Et, bien que j'ai assez apprécié Jaime, ça n'en a pas été autant avec Dante, j'ai eu du mal avec leur couple. Le premier tome était vraiment piquant et drôle ! Par contre, j'ai beaucoup aimé l'intrigue centré sur l'es copine jalouse à en mourir (enfin à nous tuer) ! 
Tome en demie-teinte, mais je suis impatiente de lire le tome 3 centré sur Shaya et Nick !

 

 

Extraits : 

« J’aime beaucoup ton nouveau look. Quand on a ce qu’il faut, il ne faut pas s’en cacher !

— Là n’est pas la question. Je veux juste montrer que si je ne m’habille pas comme une traînée qui dévoile tous ses charmes, ce n’est pas pour cacher un gros bide de buveuse de bière.
— T’aurais dû voir sa tronche quand tu es entrée. Il en bavait presque d’admiration.
— C’est ma poitrine. Mes nénés attirent toujours toute l’attention.
— C’est quoi ces messes basses ? demanda Dominic à Jaime.
— Si je te réponds je vais devoir te tuer.
Il fit semblant de faire les gros yeux puis il regarda vers le bas en prenant un air perplexe.
— C’est un pantalon d’astronaute que tu as là ? lui demanda-t-il.
— Comment ?
— Parce que ton cul me donne envie de m’envoyer en l’air.
Shaya et Gabe poussèrent un gémissement, mais Jaime rit de bon cœur. Elle aimait bien le pervers blond qui n’arrêtait pas de sortir des propos un peu tartes. En plus, il était vraiment canon. Il pouvait très bien draguer une fille juste en lui
 souriant. Il n’avait pas besoin de se donner du mal à trouver des phrases d’approche. Comme s’il voulait repousser les filles, à force. Elle aurait même été tentée de croire qu’il était gay si un tas de filles ne lui avaient pas vanté ses prouesses au lit. »

*****

 

« — Tu dois rompre avec lui.
— Tu commences à te répéter. C’est ennuyeux, dit-elle en soupirant.
— Tu peux trouver mieux qu’un humain de toute manière.
— Laisse tomber à la fin, merde.
— Tu ne pourras jamais me faire croire qu’il te satisfait, Jaime. Un humain ne peut pas te donner ce qu’il te faut.
— Il me satisfait très bien, merci. Non que ça te regarde !
Un silence profond se fit soudainement autour d’eux.
Ces paroles l’affectèrent, lui mais aussi son loup. Il s’approcha d’elle en la regardant d’un air interrogateur.
— Qu’est-ce que tu as dit ?
Elle aurait dû se sentir claustrophobe avec le grand corps d’athlète de Dante aussi près d’elle. Mais l’effet fut tout autre : son envie de baiser en fut décuplée exacerbant d’autant plus sa colère.
— Ça ne te regarde pas du tout, articula-t-elle en détachant chaque syllabe.
Dante perdit le contrôle.
Jaime eut le souffle coupé quand les grandes mains de Dante lui agrippèrent la tête et qu’il plaqua sa bouche vorace sur la sienne. Il la mordilla,
 la prit, la pilla. Elle poussa un grognement qui se perdit dans sa bouche, il en lança un à son tour. Ce baiser était si goulu, si charnel qu’il en devint presque animal. Ce ne fut plus qu’un tourbillon de lèvres qui claquaient, de langues qui s’emmêlaient et de dents qui mordaient.
Elle grogna en se retrouvant adossée à la voiture. D’une main, il empoigna les deux siennes et les éleva au-dessus de sa tête. Elle se débattit, luttant contre son emprise, contre ce geste de possessivité. Il émit un grognement en l’embrassant et, des hanches, il lui plaqua le bas du corps pour l’empêcher de bouger. Elle comprit : il la libérerait quand il serait prêt à le faire et pas avant. »

 

Ma Note : 

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 11:29

 

Quatrième de Couverture :

Kate Daniels, mercenaire spécialisée dans le « nettoyage » des problèmes surnaturels, en a vu des choses inouïes... mais pas ça : un véritable tsunami d'énergie magique, durant lequel les dieux eux-mêmes vont revenir.
C'est en s'engageant à retrouver des cartes volées à la Meute, le clan des Changeformes, qu'elle découvre que ces puissances divines entament un combat épique : elles s'affrontent dans l'espoir de renaître ! Kate doit tout faire pour éviter le cataclysme...

 

Mon Avis :

J'ai été un peu moins emballée par ce tome-ci que par le tome précédent. 
Je trouve que l'univers est encore un peu complexe, je n'arrive pas à tout assimiler. Par exemple, j'ai eu du mal à m'imaginer les créatures décrites. L'écriture aussi parfois n'est pas totalement à mon goût, je manque cruellement de descriptions. 

Par contre, j'ai beaucoup apprécié que Kate veuille protéger la petite Julie à tout prix. C'est une jeune orpheline qu'elle vient de rencontrer et qu'elle prend à sa charge. S'occuper de la petite l'oblige à enquêter sur la disparition de sa mère, sorcière d'un couvent supposé vénérer Morrigan.
J'ai aussi énormément apprécié les rapprochements entre Curran et Kate, c'est un peu tendu, un peu sauvage. J'aimerais vraiment me retrouver à la place de Kate et affronter le Seigneur des Bêtes !

 

Extraits : 

« - Comment suis-je arrivée ici?
- Sa majesté t'a portée.
Il souriait, toujours la même histoire.
- Il est bien cuit ou juste coupé en deux cette fois-ci?
- Ni l'un ni l'autre, dit la voix de Curran. »

*****

- Ne me pousse pas à monter te chercher.
Il y avait de l'acier dans la voix de l'arbalétrier, Julie se cacha derrière les caisses.
- Laisse la gosse tranquille! dis-je.
- T'es jalouse? Tu me veux pour toi toute seule? (Il pointa son arbalète un peu plus à droite.) Tourne-toi.
Je lui tournai le dos, attendant la morsure de l'acier entre mes omoplates.
- Très bien. Tourne-toi encore.
Je me retournai pour le voir froncer les sourcils.
- Je n'arrive pas à décider si je préfère le devant ou le derrière.
- Et mon sabre dans ta gueule?
- C'est ma réplique, ça, ma colombe.

*****

Je me dégageai des draps. Il fallait vraiment que j’aille aux toilettes. La question était : mes jambes me porteraient-elles ?
Curran sourit.
— Qu’est-ce qu’il y a de drôle ?
— Il y a un petit nœud sur ta culotte.
Je regardai. Je portai un débardeur court – pas à moi – et ma culotte bleue garnie de dentelle blanche rehaussée d’un tout petit nœud blanc. Ça m’aurait tuée de vérifier ce que je portais avant de m’extraire des couvertures ?
— Il y a un problème avec les petits nœuds ?
— Non. (Il riait presque.) Je m’attendais à du fil de fer barbelé ou à un chaîne en acier.
Connard !
— Je suis assez sûre de moi pour porter des culottes avec des petits nœuds. Et en plus, elles sont douces et confortables.
— J’en suis sûr.
Il ronronnait presque.
Je me raclai la gorge. OK, à ce moment, soit je rampais sous les couvertures, soit j’allais jusqu’à la salle de bains sous les sarcasmes. Puisque je n’avais pas envie de me pisser dessus, la salle de bains était ma seule option.
— Je suppose que tu ne vas pas te retourner le temps que je traverse la pièce ?
— Eh non.

*****

— Tu lèves combien ?
— Trois cent cinquante.
Super ! Eh bien, je vais juste rester là, hors de portée et espérer que tu ne te souviennes pas de ma promesse de te casser la gueule.
Il sourit.
— Tu veux essayer ?
— Non merci. Et si je t’encourageais de la voix à la place ? (J’inspirai profondément et aboyai :) Sans douleur, pas d’effet ! La douleur n’est qu’une faiblesse qui quitte ton corps. Vas-y ! Pousse ! Pousse ! Ce poids est une chienne.
Il éclata de rire. Les poids s’immobilisèrent dangereusement près de sa poitrine. Je m’approchai et attrapai la barre. Ça me mettait dans une position incroyablement compromettante, vu que sa tête était bien trop proche de mes cuisses et de la région juste en dessus, mais je n’avais pas envie d’expliquer à un membre enragé de la Meute que le Seigneur des Bêtes s’était écrasé la poitrine avec un haltère et que c’était de ma faute.
J’y mis toutes mes forces. Je n’arriverais jamais à le soulever sans son aide.
La barre remonta doucement.
— Curran, arrête de jouer et remonte cette putain de barre !
Je baissai les yeux, il me regardait en souriant. À l’évidence, me voir m’essouffler et me surmener l’amusait énormément.
Il poussa d’un coup et glissa la barre dans les encoches sur les côtés du banc.
Je reculai rapidement, mettant quelque distance entre nous. Il s’assit, ôta son tee-shirt et l’utilisa pour essuyer la sueur sur sa poitrine. Lentement, exposant délibérément ses muscles.
Je me détournai et regardai le paysage. La bave ne ferait pas bonne impression sur mon visage. Et puis, s’il continuait, je risquais de m’évanouir. Ou de sauter du toit.
J'avais besoin de baiser. Déjà mes hormones menaçaient de faire grève et de court-circuiter mon bon sens.
 

*****

- Non. Tu prends de jolies femmes, tu les rends dépendantes et tu les largues. Cette fois, une femme t'a quitté la première et ton énorme ego ne le supporte pas. Dire que j'ai cru que nous pouvions parler raisonnablement entre adultes. Si nous étions les deux dernières personnes sur Terre, je me trouverais une île mouvante pour m'éloigner de toi !

*****
 

Un sourire lent, carnivore, naquit sur les lèvres de Curran.
- Non seulement tu coucheras avec moi mais tu diras « s'il te plaît ».
Je lui décochai un regard outré.
Le sourire s'élargit.
- Tu diras « s'il te plaît » avant et « merci » après.
Un rire nerveux me secoua.
- Tu es devenu fou. Tout ce peroxyde dans tes cheveux a atteint ton cerveau, boucle d'or.

 

 

Ma Note : 

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