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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 10:26

 

Quatrième de Couverture :

Qualifié de plus beau parti d'Angleterre, lord Sinclair a toujours pris soin d'éviter les demoiselles à marier. Mais lors d’un bal, un peu éméché, il n'a pas résisté au charme atypique de la jolie Rose Balfour, une débutante bien plus délurée que les autres. Hélas pour lui, ce flirt s’est terminé par une cuisante humiliation en public. Quant à la petite peste, elle s'est volatilisée dans la nature. Six ans plus tard, Sinclair apprend que sa grand-tante, la duchesse de Roxburghe, reçoit dans sa propriété écossaise sept de ses filleules, parmi lesquelles une certaine... Rose Balfour. Toutes affaires cessantes, il accourt. Enfin, il a l'occasion rêvée de se venger !

 

 

Mon Avis :

Tome que j'ai trouvé un peu fade par moment, mais avec le recul et le temps qui passe, j'ai assez apprécié ce premier tome. 
Sin s'est vexé pour un rien et en veut beaucoup à Rose. Six ans plus tard, il trouve l'occasion de se venger de cette femme insipide. Sauf que, finalement, elle a quelque chose qui lui attire le regard. Pourquoi diable les autres hommes ne l'ont pas remarqué ? 
Rose se trouve bien maladroite et ne pense pas plaire non plus, mais l'alchimie agit toujours entre ses deux là et l'histoire est quand même assez drôle et vaut le coup d'être lue !

 

Extraits :

« Journal de la duchesse de Roxburghe
 
Je le jure, je ne peux pas passer devant une porte-fenêtre sans voir mon petit-neveu emporter Mlle Balfour quelque part. Tous les grands poèmes romantiques ont une scène où le héros, dans un accès de passion, emporte l’héroïne. Hélas, la technique de Sin ne me paraît pas convaincante.
Je m’étonne qu’avec toute l’expérience qu’il est censé avoir du sexe faible, il ne comprenne pas qu’aucune femme n’aime être trimballée sur une épaule et se retrouver avec les cheveux ébouriffés et le visage d’un rouge peu séduisant.
Il faut donc que j’aie encore une conversation avec ce garçon. Pauvre de moi ! »


*****

« — Bon sang ! Vous aviez dit que vous ne feriez plus l’entremetteuse.
— J’ai dit que je ne le ferais plus pour toi. Mlle Balfour, en revanche, a visiblement besoin de mon aide. Elle n’a pas de dot à proprement parler, pas d’espérances d’héritage et, si elle a beau ne pas être laide du tout et venir d’une bonne famille, elle n’a pas la beauté nécessaire pour rendre les deux premières conditions sans importance. Et elle pourrait être justement ce que Munro et Cameron recherchent.
— Aucun d’eux ne cherche à se caser.
— Balivernes. Ils veulent tous les deux une jeune fille de bonne famille, au physique agréable, en bonne santé, vierge…
Margaret s’interrompit et lui décocha un regard intrigué.
— Pardon, tu as dit quelque chose ?
— J’ai toussé. Excusez-moi. Vous semblez savoir ce que ces messieurs de vos amis retireraient d’une alliance avec Mlle Balfour, mais, elle, que gagnerait-elle à un mariage aussi mal assorti ?
— Une situation financière, une position sociale élevée, et un mari fou d’elle et prêt à satisfaire tous ses caprices. Que pourrait-elle demander de plus ?
— La jeunesse, peut-être. La vigueur. Des dents.
— Lord Cameron a gardé ses dents… Munro, je n’en suis pas certaine, dit Margaret en fixant, les yeux plissés, l’autre candidat. Elles claquaient un peu pendant le dîner, aussi j’ai des doutes. Mais il n’a pas quitté Mlle Balfour des yeux depuis le début de la soirée. Tiens, regarde-le.
Sin suivit le regard de sa grand-tante jusqu’à l’endroit où Munro parlait avec ardeur à Rose. Imaginer ses mains couvertes de taches de vieillesse s’aventurant sur la peau dorée de Rose lui donna la nausée. »


*****
 

« Elle s’arrêta et lui jeta un dernier regard.
— Il est temps que nous en finissions avec cette sottise. Six ans, cela suffit largement.
Sin en resta bouche bée.
— Vous pensez que je suis amoureux d’elle depuis six ans ?
— C’est en tout cas ce qu’il me semble, rétorqua-t-elle. Alors, va te reposer et, pour l’amour de Dieu, rase-toi. Ta figure est une catastrophe.
Il se frotta le menton, dont le chaume fit un bruit de râpe.
— Vous me donnez toujours l’impression d’avoir cinq ans, remarqua-t-il avec un petit rire.
— Soit l’âge de quelqu’un qui jetterait une pauvre fille dans une rivière, la défierait à la course, la laisserait dériver sur une embarcation sans perche et essaierait de la tuer en lui décochant une flèche…
— C’est moi qui ai reçu la flèche.
— Je m’étonne seulement que tu n’aies pas trempé ses cheveux dans un encrier. Le moment est venu de devenir adulte, mon cher, même si c’est douloureux. »

 

 

Ma Note : 

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2 juillet 2016 6 02 /07 /juillet /2016 09:42

 

Quatrième de Couverture :

En proie à d'inextricables difficultés financières, le clan Lockhart charge Griffin, le cadet, de récupérer le talisman familial, un précieux dragon d'or, qui leur a été volé par des cousins anglais. Liam, l'aîné, qui a échoué dans cette mission, n'a pu fournir qu'une vague indication : lady Battenkirk aurait acheté le bijou pour l'offrir à l'une de ses amies prénommée Amelia. Nullement découragé par la faiblesse de cet indice, Griffin s'installe à Londres
sous une identité d'emprunt et commence ses recherches en fréquentant les bals de la saison. S'il réussit à se faire présenter à quelques Amelia, aucune n'est la bonne. En revanche, il n'est pas insensible au charme de la jeune Lucy Addison. Mais sa sœur, la piquante Anna, découvre rapidement que celui qui se présente comme le comte d'Ardencaple est un imposteur. Ce qui lui paraît offrir des perspectives extrêmement intéressantes...

 

Mon Avis :

Griffin est un vrai gentleman et veut récupérer la maudite statuette pour l'honneur de sa famille. C'est bien confiant qu'il part à Londres pour la retrouver, malgré les maigres indices qu'il a en sa possession.
Il croise la route d'Anna, presque vieille fille et qui cherche désespérément un homme.
Elle est amoureuse du lord Lockhart, mais de la mauvaise branche. Sauf qu'elle ne sait pas du tout comment s'y prendre pour l'attraper dans ses filets. Astucieuse comme elle l'est, elle parvient à s'emparer de dragon d'or et procède à un drôle de chantage envers Griffin.
Ce dernier ne voit pas d'autres choix que d'accepter ... d'enseigner l'art de la séduction à Anna.
A partir de là, c'est un peu banal, les deux jeunes gens vont commencer à se désirer alors qu'ils ne le devraient pas. Ils se découvrent l'un l'autre et blablabla.
Finalement, Anna parvient à accrocher le Lockhart anglais, sauf qu'elle préfère de loin Griffin. Aux termes de tourments amoureux, ils "s'enfuient" tous les deux pour se marier à la campagne ! Ils ont même en prime la statuette pour renflouer la famille ! N'est-ce pas merveilleux !

 

 

Extraits :

« Après tout, elle n’avait pas besoin qu’un comte écossais vienne faire le joli cœur pour savoir où se trouvait le comté d’Ardencaple. Il lui suffisait de regarder dans son atlas. Jusqu’à présent, elle n’avait jamais eu besoin de qui que ce soit et, la prochaine fois qu’elle rencontrerait lord Ardencaple, peut-être pourrait-elle lui expliquer où se trouvait le château de ses ancêtres.

Elle prit dans sa bibliothèque personnelle le Grand Atlas des îles Britanniques et parcourut fébrilement les chapitres consacrés à l’Ecosse. Elle ne trouva pas Ardencaple, ni au pied des Highlands ni ailleurs, ce qui ne la surprit qu’à moitié. Beaucoup de titres de noblesse avaient changé de nom, parfois plusieurs fois, au cours des siècles.

Elle alla donc chercher dans la bibliothèque de son père le volumineux Généalogie de la noblesse britannique, qui faisait autorité en la matière, et poursuivit ses recherches.

Cela lui prit plus d’une heure, mais ses efforts furent couronnés de succès. Ce qu’elle découvritla troubla fort, et elle relut soigneusement l’article, suivant chaque mot du doigt pour s’assurer qu’elle n’omettait rien.

Il n’y avait pas de comté d’Ardencaple. Il avait bien existé jadis, mais il avait disparu lorsque le titre et les terres qui en relevaient avaient été transférés au duc d’Argyll, il y avait plus de deux siècles.

Celui qui se présentait comme Griffin MacAulay, comte d’Ardencaple, était donc un imposteur.

Cette conclusion offrait des perspectives extrêmement intéressantes, songea la jeune fille. »

 

Ma Note : 

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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 08:34

 

Quatrième de Couverture :

Le pouvoir est la pire tentation.

Eugenie Markham n’a pas son pareil pour chasser du monde des humains les êtres surnaturels qui s’y risquent. En revanche, elle peine à stopper la guerre qui dévaste son propre royaume, Terre-de-Daléa.
Son seul espoir : la Couronne de Fer, un artefact légendaire redouté de tous. Mais qui l’aidera dans sa quête ? Elle ne peut guère se fier aux hommes de sa vie, Dorian et Kiyo… Or, pour maîtriser les pouvoirs incommensurables de la Couronne, elle devra résister à une terrible tentation, au risque, si elle échoue, de détruire son âme et deux mondes.

 

 

Mon Avis :

Ce tome-ci était bof à mon goût ... Déjà, on est reparti avec Dorian, sans beaucoup plus d'explication. C'est la guerre et tout le tintouin puis, pouf ! Dorian, tu m'as trahi, je te hais, je préfère me remettre avec Kiyo...Non mais tout va bien. Puis, je conquiers un autre royaume alors qu'un c'était déjà chiant à gérer. Puis, je suis enceinte, j'en garde un, ou peut-être pas, puis Kiyo fait n'importe quoi et voilà ! Bref, trop de chamboulements inutiles, le tome n'a pas servi à grand-chose à part annoncer que Eugénie était enceinte, ce à quoi on s'attendait évidemment ! J'ai trouvé que notre reine faisait de mauvais choix !

 

Extraits :

« En nous apprêtant à lever le camp et en chargeant les chevaux, je ne pus m’empêcher de me demander si nous n'allions pas au-devant de quelque chose de pire encore que les serpents. Comprenons-nous bien : ces trois-là avaient été coriaces, et pourtant j'étais tous les jours confrontée aux périls surnaturels. Mais si la quête de la couronne avait une telle réputation, devions-nous craindre une parade de monstruosités en tout genre plus redoutable encore ?

Je gardai ces doutes pour moi tandis que nous nous mettions en route. J'avais bien d'autres sujets pour m'occuper l'esprit et me distraire de celui-ci. Mon petit déjeuner frugal. La présence déstabilisante de Kiyo. La douleur dans mon dos. La signification de ces excavations éparses que j'avais déjà repérées la veille.

La route se déroulait devant nous, comme elle l'aurait fait en n'importe quel autre endroit de l'Outremonde. Se poursuivait-elle ainsi à l'infini, ou un voyageur qui en aurait atteint l'extrémité serait-il tombé dans le
 vide, comme sur ces cartes dessinées au temps où les hommes croyaient encore que le monde était plat ? »

 

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25 juin 2016 6 25 /06 /juin /2016 08:29

 

Quatrième de Couverture :

Après dix ans passés à l'armée, Liam Lockhart revient chez lui. Mais les terres autour du loch Chon ne sont guère généreuses et seule la légende d'une antique statuette d'or incrustée de rubis procure à la famille Lockhart un peu d'espoir. Depuis des siècles, les différentes branches des Lockhart se disputent cette précieuse figurine qui serait aujourd'hui aux mains des Anglais. Il suffirait d'aller à Londres et de voler la statue... Liam est chargé de la mission. Naturellement, il ne peut imaginer que, de chasseur il va devenir une proie. Celle de la belle Ellen Farnsworth...

 

 

Mon Avis :

 

Liam a pour but de récupérer l'hideuse statue qui sauvera sa famille de la ruine.
Pour cela, il part participer à la saison à Londres. Il est logé chez l'avare Farnsworth, et miracle, sa fille est à tombé par terre et il en tombe immédiatement amoureux. Sa petite fille fait beaucoup pour l'affection qu'il porte à la jeune femme.
Ils tombent l'un l'autre sous le charme. Ellen, se sent désirable et confiante face à lui, il ne connait rien de son passé et de son honteux secret. 
La fameuse statuette est finalement localisée, sauf que vous pensez bien, si Liam la trouvait maintenant, on aurait pas de tome suivants ! Je vous laisse donc lire pour découvrir comment la statuette échappe finalement à notre petit couple !

 

Extraits :

 

« Il resta un moment immobile, le regard perdu dans le vide. L’apparition de cette créature de rêve, son existence même, était un tel miracle qu’il en était bouleversé. Jamais encore une femme n’avait provoqué en lui un pareil enthousiasme, ni un pareil trouble.

Il était loin d’être novice en la matière, il avait eu de nombreuses aventures amoureuses d’un bout à l’autre du continent, mais toujours avec des femmes de peu. Certainement pas de vraies dames comme celle-ci. À vrai dire, à part sa mère et sa sœur, il avait rarement eu l’occasion de rencontrer des femmes de qualité. Il était mal à l’aise en leur compagnie, ne savait comment se comporter. Elles lui paraissaient si délicates, si fragiles. En un mot, si parfaites…

Tout le contraire de lui.

Il avait croisé beaucoup de femmes du monde, surtout depuis qu’il était à Londres, mais elles se ressemblaient toutes, tandis que celle-ci était unique. C’était d’ailleurs la première pensée qui lui avait traversé l’esprit lorsqu’il l’avait
 rencontrée, bataillant avec son ombrelle. C’était peut-être sa façon de le regarder droit dans les yeux, sans crainte ni dégoût. Ou son sourire… Dès qu’elle souriait, il croyait voir le soleil percer entre les nuages dans le ciel tourmenté de son Ecosse natale.

Quoi qu’il en soit, elle l’avait pris par surprise, au point qu’il en avait perdu tous ses moyens. Il s’était ridiculisé. Mais ce qui était pire, bien pire, pire que tout, songea-t-il en allant fermer la porte, c’était que si cette créature exquise était la mère de Natalie, alors elle était la femme de Farnsworth.

À cette pensée, il eut un frisson de répulsion. »

 

Ma Note :

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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:25

 

Quatrième de Couverture :

Depuis l’âge de quinze ans, Pénélope Featherington aime secrètement Colin Bridgerton, sans nourrir la moindre illusion. Néanmoins, un pari va les rapprocher : c’est décidé, ils uniront leurs efforts pour démasquer la mystérieuse lady Whistledown, la plume anonyme qui épingle le beau monde dans ses billets malicieux. Et, dans cette aventure, d’autres surprises pourraient être au rendez-vous.

 

 

Mon Avis :

Waouh, je suis époustouflée ! Je crois bien que ce tome-ci est mon préféré pour l'instant. Je suppose que c'est parce que je me suis pas mal identifiée à Pénélope et qu'elle m'a beaucoup émue. 

Pénélope est amoureuse de Colin depuis littéralement des siècles, c'est bien une folle idée de s'être accrochée à lui ! Quoiqu'elle n'a pas non plus eu beaucoup de chance, aucun débutant ne s'est jamais intéressé à elle.
Il faut dire qu'elle a aussi eu beaucoup de mal à communiquer avec le reste de l'aristocratie. Excepté peut-être les Bridgerton. Finalement, c'est Eloïse qui est devenue sa meilleure amie : vieilles filles ensemble dans la joie et la bonne humeur !
Néanmoins, elle ne cesse de se languir de Colin, même si celui-ci lui a clairement fait comprendre qu'il n'était pas intéressé du tout.
Agée de 28 ans, Pénélope s'est un peu plus affirmée et mène une vie paisible quoique assez ennuyeuse. 

Colin est enfin de retour et elle va pouvoir profiter de leur légère amitié. Mais, son attitude
 change peu à peu vis-à-vis d'elle, il a un petit quelque chose dans le regard qui la trouble. Surtout qu'ils passent beaucoup plus de temps ensemble maintenant ! Une véritable amitié s'est développée et Colin en est troublé. Après tout, il n'avait jamais remarqué Pénélope. Désormais, il la trouve spirituelle et même belle ! 
Puis, assez brusquement, une demande en mariage arrive ! J'ai été assez surprise, c'était un drôle de petit moment. Mais l'histoire ne finit pas là, car le jeune couple a un secret à cacher au reste de l'aristocratie, et ce secret met à mal l'affection qu'ils se portent tout deux ! 

Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'était vraiment l'amour lent qui se développe, l'amour qui nait de l'affection. C'était un changement bienvenu par rapport au coup de foudre précédent ! Le couple est touchant et s'intègre bien aux autres Bridgerton ! Et cerise sur le gâteau, on en découvre beaucoup plus sur Lady Whistledown !

 

Extraits :

« Mais non, il avait fallu qu'elle s'éprenne de Colin Bridgerton le jour où il était tombé de sa monture dans une flaque de boue. C'était totalement dépourvu de romantisme, mais ce n'était que justice, puisque rien ne devait s'ensuivre.
A quoi bon gaspiller tant de romantisme pour un homme qui ne répondrait jamais à son amour? Mieux valait laisser les rencontres sur la lande balayée par les vents à des couples qui avaient vraiment un avenir ensemble.
Et s'il y avait une chose dont Pénélope était certaine, même à l'âge de seize ans moins deux jours, c'est qu'en ce qui concernait son avenir, Colin Bridgerton ne figurerait pas dans le rôle du mari.
Elle n'était tout simplement pas le genre de fille qui plaisait à un homme comme lui, et elle craignait de ne jamais l'être. 
Le 10 avril 1813 - deux jours tout juste avant son dix-septième anniversaire -, Pénélope Featherington effectua son entrée dans le monde. Elle n'en avait pas envie. Elle avait supplié sa mère de lui accorder un délai supplémentaire
 d'un an. Elle pesait une douzaine de kilos de trop et son visage avait toujours une fâcheuse tendance à se couvrir de boutons lorsqu'elle était nerveuse, c'est-à-dire la plupart du temps, car rien au monde n'aurait pu la rendre plus nerveuse que la perspective d'un bal londonien.
Elle tenta de se persuader que la véritable beauté est intérieure, mais cela ne la consola guère de son désespérant manque de conversation. Quoi de plus déprimant qu'une jeune fille vilaine et sans esprit? Or, en cette première année sur le marché du mariage, c'était exactement ce qu'était Pénélope. Une vilaine fille sans... - bon, d'accord, elle pouvait se montrer un peu indulgente -, une vilaine fille sans beaucoup d'esprit.
En son for intérieur, elle savait qui elle était - une personne intelligente, bienveillante, et souvent même drôle -, mais ces qualités semblaient toujours s'égarer quelque part entre son cœur et ses lèvres, de sorte qu'elle finissait toujours par dire ce qu'il ne fallait pas, ou, plus souvent, par ne rien dire du tout. »

 

*****

 

« Il sauta de l'attelage et tendit la main à Pénélope.
— Vous venez avec moi? demanda-t-elle.
Il la regarda comme si elle avait soudain perdu la raison.
— Bien entendu !
Elle ne bougea pas. Elle était si surprise par son attitude que ses jambes ne lui obéissaient plus. Il n'avait aucune raison de l'escorter jusqu'à l'intérieur de la maison. Les usages ne l'exigeaient nullement et …
— Bonté divine, Pénélope, s'impatienta-t-il en lui attrapant la main et en la forçant à descendre. Vous voulez m'épouser, oui ou non ? 


Elle s'affala sur le trottoir.
La plupart du temps, Pénélope était - du moins à son avis - un peu plus gracieuse que les gens ne s'accordaient en général à le reconnaître. Elle dansait bien, jouait du piano en faisant courir ses mains sur le clavier avec une grande élégance et pouvait traverser une salle de bal bondée sans se cogner dans chaque invité (ou meuble) situé sur son passage.
Toutefois, lorsqu'elle entendit Colin formuler cette demande en mariage aussi inattendue
 que prosaïque son pied qui avait déjà quitté la voiture, se posa dans le vide. Elle perdit l'équilibre avant de tomber, littéralement, aux pieds de Colin.
— Mon Dieu, Pénélope! s’écria-t-il en s'accroupissant. Est-ce que ça va ?
— Très bien, répondit-elle, mortifiée, tout en cherchant un trou dans le sol pour y ramper et attendre la mort.
— En êtes-vous certaine ?
— Je vous assure que tout va bien.
Elle porta la main à sa joue, qui devait maintenant s’orner d’une superbe empreinte en creux de la botte de Colin.
— Disons que j'ai été un peu surprise, c'est tout.
— Pourquoi ?
— Pourquoi ?
— Oui, pourquoi ?
Elle battit des paupières. Une fois. Deux fois. 
— Euh... Ma foi... Cela pourrait avoir un rapport avec votre allusion à un mariage.
Il la remit debout sans cérémonie, manquant de peu de lui déboîter l'épaule.
— Eh bien, que pensiez-vous que j'allais dire ?
Elle le regarda, incrédule. Avait-il perdu l'esprit ?
— Pas cela, répondit-elle finalement. »

 

Ma Note :

 

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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 08:23

 

 

Quatrième de Couverture :

A New Chicago, un terrible virus alien prolifère, transformant les hommes et les femmes en redoutables cannibales. Face à un tel fléau, seul le sang de certains vampires peut faire office d’antidote. Agent de l’AIR aux méthodes musclées, Ava Sans est commanditée pour prélever un échantillon de sang à l’un d’eux à son insu : Victor McKell. Puissant guerrier, ancien chef d’armée, McKell est d’une barbarie sans nom. Or, Ava ne s’attendait pas à découvrir un être à la beauté dévastatrice. Et en dépit de sa mission capitale, elle se refuse à le considérer comme une simple ressource. Mais le vampire a-t-il un coeur, ou n’est-il au fond qu’un mort vivant ?

 

 

Mon Avis :

Tome agréable mais sans rien d'extraordinaire non plus.
McKell a trouvé sa femme mais il a des préjugés, c'est une humaine après tout.
Ava veut se démarquer, ne pas tomber amoureuse car sa carrière passe avant tout. 
Bon, finalement, McKell et Ava se mettent ensemble, combattent ensemble, mais je n'en tire pas grand chose. A la limite, l'intrigue de fond était plus intéressante dans ce tome-ci.

 

Extraits :

« — McKell est retourné chez toi, cette nuit ? Je sais qu'il s'est absenté car je l'ai appelé. Plusieurs fois.
— Il me l'a dit. Merci de t'être donné cette peine. Bien fait pour lui ! Et pour répondre à ta question : non, il n'est pas revenu chez moi.
— Oh, oh... Jouerait-il les inaccessibles ?
— Non. Il joue à me taper sur les nerfs.
Pourquoi avait-il refusé de lui dire ce qu'il avait fait après avoir quitté son appartement ? Avait-il couché avec la première femme qui lui était passée sous la main, excité comme il l'était ? Peut-être refusait-il de le lui dire par peur qu'elle ne lui interdise à jamais l'accès à son cou...
— Te voir dans cet état est toujours un plaisir, intervint Noëlle. Tu n'es jamais plus belle que quand tu es en colère. 
(...)
Si cette ordure avait osé coucher avec une autre alors qu'il lui avait promis de ne pas le faire, c'était un couteau qu'elle allait lui planter dans le dos !
— Euh... Ava ?
— Quoi ! répondit-elle avec irritation.
— Au temps pour moi... En fait, tu n'es pas si belle que ça quand tu es en colère. Tu deviens rouge, tu souffles comme un petit chien et tu lacères mon fauteuil en cuir tout neuf. »

 

*****

« En fait - elle en était tout à fait sûre à présent -, Mia préférait l'ancien Dallas, morose et déprimé.
— Aurais-tu oublié qu'une reine alien a le béguin pour toi, un béguin qui te conduira au tombeau, que ton meilleur ami te délaisse au profit de sa femme et que tu es l'esclave de Kyrin ?
Dallas haussa les épaules sans se départir de son sourire. Sans doute Mia ne devait-elle pas être au top de sa forme, car elle le lui rendit.
— Tu m'aimes et tu le sais bien, assura-t-il.
Ce n'était pas parce qu'il avait raison qu'elle devait le reconnaître.
— Allez... insista-t-il. Tu es comme une mère pour moi. Et je suis comme ton fils préféré. Quoi que je puisse faire ou dire, tu me trouves adorable.
Mia se leva et se pencha au-dessus de son bureau. Elle agita l'index dans sa direction, comme si elle avait un secret à partager avec lui. Dallas se pencha lui aussi, pressé d'être mis dans la confidence - pauvre innocent ! -, et elle en profita pour lui assener un coup sur le nez.
— Voilà ! conclut-elle, satisfaite. À présent, je suis la mère qui garde sa stupide progéniture dans le droit chemin.
Sans se soucier du filet de sang qui sinuait sur ses lèvres et son menton, Dallas éclata de rire. »

 

 

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 08:19

 

Quatrième de Couverture :

Ranulf MacLawry a un problème : sa sœur lady Rowena, vexée qu'il lui ait interdit d’assister à la Saison londonienne, s'est sauvée du château de Glengask pour filer à Londres par la malle-poste. Furieux, il débarque chez les Hanover où Winnie s’est réfugiée. Là, il s’oppose à l'effrontée lady Charlotte qui finit par le convaincre de prolonger le séjour de Winnie. Ranulf est donc obligé de côtoyer ces maudits Anglais. Lui, le colosse épris des grands espaces écossais, se trouve entraîné dans une succession de bals où il doit faire preuve d'un minimum d'urbanité. Mais le pire, c'est cette Charlotte qui n'a pas l'air de savoir  qu'une femme doit rester à sa place et qui l'exaspère autant qu'elle l'émoustille.

 

Mon Avis :

Lecture satisfaisante mais pas spécialement originale.
Ranulf est un espèce de grand guerrier barbare, en somme un vrai Highlander. Il va être séduit par Charlotte, mais c'est une jeune femme qui représente absolument tout ce qu'il exècre.
On sait que l'auteur a voulu créer cet espèce de brouillard, de conflit, de préjugés qu'aurait pu avoir les deux héros l'un envers l'autre. Mais, je trouve que ça ne fonctionne pas plus que ça. Le couple reste néanmoins plaisant, on voit l'entente qui peut se former mais je n'y crois pas plus que ça, c'est pas le grand conte de fée quoi ! De plus, la toute fin m'a un peu déçue : je vous aime, on se marie .. Et c'est tout, c'était la dernière page ?! Frustrant ...

Par contre, les conflits entre Ecossais sont intéressants et je suis curieuse de découvrir les histoires d'amour de Wiinie et Arran !

 

Extraits :

 

« — Je n’essaye pas de vous ensorceler, déclara Charlotte dans le relatif silence.
Le ton d’ennui nonchalant sur lequel elle prononça ces mots le fit sourire.
— Je sais. Si vous tentiez de le faire, vous seriez plus aimable avec moi.
Ses yeux, plus sombres à la lumière des torches, se plissèrent.
— Comment se fait-il que lorsque je m’efforce d’être charmante et secourable, vous trouviez le moyen de vous quereller avec moi, et que lorsque je vous fais remarquer que vous êtes ridicule, vous trouviez cela amusant ?
— Je suis une énigme.
Elle fronça légèrement les sourcils.
— Oh, alors peu importe !
Ranulf posa la main sur son épaule avant qu’elle puisse lui tourner le dos.
— Vous êtes également une énigme pour moi, vous savez, déclara-t-il à voix basse.
— Vraiment ? répondit-elle avec un sourire qui lui parut un peu forcé. Ce n’est pas intentionnel.
Il se rapprocha d’elle, fit glisser son doigt le long de son gant jusqu’à son poignet. Il la sentit frissonner et souhaita que son contact en
 fût la cause plutôt que la fraîcheur nocturne.
— Pourquoi ne souhaitez-vous pas en être une ? Et comment se fait-il que vous ne dansiez qu’avec de vieux amis de votre famille ou des individus insipides ?
Elle demeura parfaitement immobile, le regard rivé sur la rambarde de pierre.
— Je ne vois pas ce que vous voulez dire ni ce que vous insinuez. Je ne fais rien d’inconvenant. Et j’ai déjà dansé avec vous.
— Je suis la seule exception, sans doute parce que je vous y ai forcée, concéda-t-il. Et il va de soi que vous ne faites rien d’inconvenant ; cela ne vous est probablement jamais arrivé. Alors comment se fait-il que vous ne soyez pas assaillie par une meute de jeunes gens à la langue pendante ?
— Quelle image élégante, releva-t-elle. Ils ne me courtisent pas parce que j’ai vingt-cinq ans, que j’ai déjà eu ma Saison et un fiancé dont j’ai porté le deuil pendant toute une année. »

*****

« Elle danserait la première valse avec lui, puis invoquerait une migraine afin d’échapper à la suivante. Elle éviterait ainsi le scandale de valser deux fois avec le même partenaire et toute bagarre à ce sujet. De toute façon, personne n’était susceptible de disputer ses faveurs à Ranulf ; les redresseurs de torts se portaient rarement au secours d’une dame qui n’a pas de soupirant, surtout quand celle-ci avait l’âge de Charlotte.
— Vous devriez réserver une danse auprès de Winnie avant que son carnet ne soit rempli, suggéra-t-elle, comme il demeurait planté devant elle.
Il coula un regard là où se tenaient Jane et Rowena, entourées d’une nuée de jeunes gens. Son visage refléta brièvement de l’inquiétude, puis retrouva son expression coutumière – arrogance teintée d’amusement. Il fit un pas vers Charlotte, puis s’immobilisa et se pencha vers elle.
— Je vous suspecte d’être une sorcière, Charlotte Hanover, lui murmura-t-il à l’oreille, car il faut qu’on m’ait ensorcelé pour que je manque à mes devoirs envers ma sœur. »

 

 

Ma Note : 

 

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7 juin 2016 2 07 /06 /juin /2016 08:16

 

Quatrième de Couverture :

Eugenie Markham est chaman au service de qui le veut bien. Elle peut bannir les esprits de l’Outremonde. Mais après son dernier combat, elle est devenue aussi la Reine des Ronces. Ce n’est pas vraiment une place enviable étant donné l’état de délabrement de son royaume, le chaos de sa vie sentimentale et Eugenie n’a aucune envie de voir la prophétie qui dit que son premier né détruira le monde se réaliser. Et maintenant des jeunes filles disparaissent de l’Outremonde et personne à part elle ne semble vouloir savoir pourquoi.

Eugenie a déjà fait couler le sang des faës mais cet ennemi est rusé, subtil et semble nourrir une haine très personnelle. Les hommes de sa vie ne rendent pas les choses faciles non plus. Son petit ami Kiyo a des soucis avec son ex qui est enceinte et le très sexy roi Faë Dorian représente toujours une dangereuse distraction. Avec ou sans leur aide, Eugenie doit s’aventurer au plus profond de l’Outremonde et faire confiance à son pouvoir qu’elle maiyrise à peine. Qu’elle veuille être reine ou pas, Eugenie a promis de faire son devoir même si cela implique de faire face aux aspects les plus sombres et la plus mortels d’elle-même.

 

 

Mon Avis :

J'ai voulu lire cette suite, même en ne me rappelant que vaguement du premier tome, qui franchement, ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. 
Heureusement, l'auteure nous guide bien, fait des petits rappels et on replonge dans cet univers chamanisme !

Du coup, ce livre est agréable, mais sans plus. Eugénie n'est clairement pas une de mes héroïnes préférées. L'écriture même si elle est aussi correcte manque un soupçon de quelque chose, par rapport aux autres séries de Richelle Mead que j'ai préférées. 
Point positif, Dorian lui me fait absolument craquer, on aime tout chez ce drôle de personnage !

 

Extraits :

— Si tu as un peu de considération pour ton peuple – pour ces filles qui sont là –, alors tu ne peux pas faire ça. C’est un prince ! Si tu le tues, sa mère te déclarera la guerre. Tu redoutais les effets de la sécheresse ? Imagine un peu les ravages d’une armée se déversant sur ton royaume pour tout dévaster... Imagine les villages brûlés, les innocents massacrés. Est-ce vraiment cela que tu veux ? Peux-tu réellement leur faire ça ?
Autour de nous, la tempête faisait rage. En moi, ma haine de Leith provoquait ses propres dégâts, coulant comme un poison dans mes veines. Je voulais le voir souffrir. Je voulais le voir brisé. Je voulais le voir mort. Il me paraissait inconcevable de le laisser vivre en l’absolvant du poids de son crime. Mais pourtant... au milieu de toute cette haine, de toute cette fureur, les paroles de Kiyo faisaient leur chemin. « Est-ce vraiment cela que tu veux ? Peux-tu réellement leur faire ça ? »
Je gardai les yeux rivés sur Leith pendant quelques éprouvantes secondes
 encore. Puis, palier par palier, la tempête commença à refluer. Les éclairs s’éteignirent. Le vent tomba. Les nuages s’évaporèrent. La pression atmosphérique revint à un niveau comparable à celle de l’extérieur. Leith se laissa glisser à terre sous l’effet du soulagement. Je remarquai alors seulement à quel point j’avais le souffle court d’avoir déchaîné une telle puissance pendant si longtemps.
— Non, dis-je doucement en sentant l’énergie refluer en moi. (Je me sentais soudain fatiguée, si fatiguée...) 
"Je ne veux pas d’une guerre. Je... je ne peux déclencher un tel fléau."
Alors, pour la première fois depuis qu’il était arrivé, Dorian prit la parole et dit :
— Moi, si.

 

Ma Note :

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27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 09:56

 

 

Quatrième de Couverture :

Cat Crawfield est en danger : les vampires l'ont démasquée !
Et, alors que sa relation avec son amant suceur de sang était au top, voilà qu'une femme resurgit du passé de Bones, bien décidée à se débarrasser de lui.
Prise au piège de la vengeance de ce vampire et en même temps déterminée à aider Bones à empêcher l'explosion d'une véritable bombe magique, Cat ne peut même pas recourir à ses trucs habituels d'agent spécial. Pour s'en sortir, elle devra s'abandonner à ses instincts de vampire, ce qu'elle redoute tant...

 

Mon Avis :

Les deux premiers tomes m'avaient passablement laissée indifférente, c'est pourquoi j'avais arrêté la série. Je n'aimais pas spécialement Cat, n'arrivait pas à m'identifier à elle. Mais après quelques années, je me suis dit qu'il fallait retenter le coup. Et finalement, l'écriture et l'histoire ont fini par m'accrocher !
Cat et Bones forment une bonne équipe et les aventures qu'ils vivent sont quand même assez palpitantes, je conseille vivement du coup ! Bones me fait même un peu craqué, j'aime beaucoup l'équipe de Cat aussi, on sent une bonne ambiance. Et l'histoire d'une vieille horrible vampire qui relève des zombies était aussi sympa !

 

Extraits :

— J’ai une idée, dit un autre vampire. Demande-leur de baiser. S’ils refusent, ce sera la preuve que c’est bien la Faucheuse : lui ne prendra pas le risque de se faire trucider par Bones, et elle voudra rester fidèle à son mec.
Tate émit un gloussement incrédule alors que je serrais sa main dans la mienne.
— Allons, les gars, vous croyez que je serais d’humeur alors que la pauvre fille tremble de peur ? Non merci, le viol, c’est pas mon truc.
À mon grand désarroi, Kratas sembla tenté par cette idée. Il agita son arme.
— Et la mort, c’est ton truc ? Parce que ce pistolet est chargé de balles en argent, et toi et ta copine allez y avoir droit si vous n’obéissez pas. Tiens, on va même vous faire de la place.

*****

— Eh bien ! Juste ciel, Justina, vos cheveux sont légèrement défaits, mon coeur, vous faisiez le ménage ? Non ? Et votre visage ... si je ne vous connaissais pas si bien, je dirais qu'il est tout rouge. A l'époque où j'étais un gigolo dégénéré, pour reprendre votre expression, je voyais des femmes avec cette allure à longueur de journée. Après une partie de jambes en l'air.
J'avais le souffle coupé. Je l'observai de plus près, et m'aperçus qu'elle ne portait qu'une robe de chambre ; ses cheveux bruns partaient effectivement dans tous les sens, son visage était indubitablement rouge, et ... mon Dieu, était-ce bien un suçon sur son cou ?
— Espèce de sale animal, sortez d'ici ! ordonna-t-elle à Bones.
Il riait si fort qu'il était plié en deux.

 

Ma Note :

 

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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 09:41

 

Quatrième de Couverture :

À peine mariée, Jemma de Beaumont s'est querellée avec son époux Elijah et est partie vivre à Paris, tandis qu'il demeurait à Londres. Huit années se sont écoulées et il leur faut se rendre à l'évidence : le duché a besoin d'un héritier. Jemma rentre donc en Angleterre, prête à accomplir son devoir conjugal. À vingt-huit ans, c'est une vraie femme du monde qui a tous les hommes à ses pieds. Elle ne s'est pourtant donnée à aucun et se retrouve aujourd'hui face à un défi de taille : éveiller l'ardeur de son mari qui se montre étrangement distant et ne se passionne que pour les débats politiques. En bonne joueuse d'échecs, Jemma va devoir élaborer une stratégie de séduction imparable. Mais l'adversaire est coriace. La partie s'engage...

 

Mon Avis :

Je retardais la lecture parce que j'attendais beaucoup de ce couple, mais j'ai été un peu déçue du coup. Je crois que c'est le tome que j'aime le moins d'ailleurs !
Jemma me paraissait si forte, mais elle est totalement sous l'emprise de Beaumont et ne sait pas quoi faire pour le reconquérir. C'est bien dommage de se prendre la tête car ils sont tous les deux amoureux l'un de l'autre ! Ils sont touchants comme tout. 

Ce qui m'a le plus intéressée dans ce tome, comme beaucoup d'entre nous, je suppose, c'est l'incomparable Duc de Villiers, et je me demande vraiment quelle charmante demoiselle va réussir à le faire succomber !

 

Extraits :

« Le problème, selon elle, c’était qu’Elijah voyait en elle une épouse plutôt qu’une femme.
À cette idée, Jemma frissonna de dégoût. Les épouses se plaignaient sans cesse et trouvaient toujours à redire. Les épouses avaient la taille épaissie par les grossesses et portaient d’affreux bonnets sur des cheveux ternes.
Être une épouse, quelle vexation ! Une épouse qui, de surcroît, laissait son mari de marbre… le comble de la mortification.
Cette expérience inédite perturbait profondément Jemma, habituée qu’elle était à ce que les hommes se pressent autour d’elle. Lorsqu’elle était à Paris, ils étaient tous résolus à la mettre dans leur lit, d’autant que le duc était loin, en Angleterre. Ils se pavanaient devant elle, exhibant une cuisse musclée, un manteau richement brodé ou une tabatière ornée d’émaux. Ils se bousculaient pour déposer à ses pieds roses, plumes et poèmes. 
Et Jemma souriait, battait des cils ou fronçait les sourcils. À l’époque, elle s’habillait pour s’amuser et éblouir la
 cour de Versailles, et certes pas pour séduire les hommes, puisqu’ils étaient déjà tous subjugués.
Ce soir, hélas, les choses étaient bien différentes !
Elle voulait éveiller chez Elijah la passion qu’il vouait à la Chambre des lords et au destin de l’Angleterre. Elle souhaitait qu’il la regarde avec l’ardeur qu’il mettait à élaborer un projet de loi. Elle le rêvait à ses pieds.
Elle voulait probablement ce qu’elle ne pouvait avoir. Aucune épouse ne l’avait. »

*****

« Il pestait énergiquement lorsque son majordome, Ashmole, s’encadra sur le seuil de la bibliothèque. Des décennies de bons et loyaux services l’avaient courbé vers la terre. Il était vieux, décharné, le teint verdâtre.
— Que préféreriez-vous pour votre retraite ? Une rente ou un cottage ? lança Villiers avant que son serviteur ait ouvert la bouche.
Il lui posait souvent la question, comme si elle était parfaitement naturelle. Et chaque fois, Ashmole affichait un air féroce. Il ressemblait à un vautour déplumé.
Aujourd’hui, cependant, Villiers ne s’en amusa pas. Lui aussi aurait cette mine-là quand il serait septuagénaire – une perspective peu ragoûtante.
— Et pourquoi est-ce que je prendrais ma retraite ? Parce que vous avez vos vapeurs et que vous mijotez quelque bêtise ?
Villiers lui décocha un regard noir. Hériter d’un majordome était un réel inconvénient. Il voyait toujours en vous le gamin qu’il punissait pour avoir chipé de la tarte aux mûres, sans se soucier du fait qu’il administrait
 la fessée à un futur duc.
— Vous avez l’air d’une vieille casserole tombée de la carriole du rétameur ambulant.
— Et vous, vous avez l’air d’un perroquet, riposta Ashmole. »

 

Ma Note :

 

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