Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 11:42

 

Quatrième de Couverture :

Lucia la Chasseresse est aussi mystérieuse qu'exquise. Garreth MacRieve, roi des Lycae, brûle de la posséder. Mais cette créature sensuelle porte en elle un lourd secret, qui menace de l'anéantir et de détruire ceux qu'elle aime. Tapi dans l'ombre, Garreth la suit, l'observe, la protège. À la beauté rétive, il oppose son incontrôlable désir et éveille en elle une irrésistible attirance. Pourtant, investie d'une mission, Lucia n'écoute pas ses sens. Comment s'abandonner au plaisir quand rôde le Mal absolu ?

 

Mon Avis : 

Cette série de livre est un pur bijou !
Un peu perturbée au début, de revenir si loin en arrière, à peu près au moment du premier tome, j’ai l’impression de l’avoir lu il y a une éternité ! J’ai un peu de mal à m’y mettre, les tomes précédents étaient tellement palpitants !! Du coup, on savait déjà ce qui se passait pour Emma. Mais, je me rappelle avoir été intriguée par Lucia, après tout, pourquoi fuir son âme soeur ?
Ce tome ci est fabulistique ! Lucia s'est entichée d'un loup-garou, un autre MacRieve, qu'est le séduisant Garreth. Ils se désirent tout deux ardemment. Sauf que, Lucia a promis à sa déesse de rester vierge, ad vitam aeternam, si elle veut garder ses pouvoirs d'archère. Du coup, elle décide de s'éloigner de son loup, d'autant qu'elle a une important mission à entreprendre.
Elle doit tuer son monstre d'époux.

Gareth de son côté, n'est pas décidé à abandonner sa promise, cela fait si longtemps qu'il l'attend ! Sauf qu'elle lui échappe, s'éloigne, et quand il s'approche trop, elle lui tire dessus... Mais le loup est tenace, voire un peu trop têtu et macho, mais finalement, les deux héros se retrouvent confinés sur un bateau en Amazonie, ce qui facilite le contact physique et le rapprochement. 
Il parvient vaguement à la convaincre de se battre avec elle, de tuer le vilain mari et tout se finit bien comme d'habitude !

 

 

Extraits : 

 

« — Comme jamais. Quand j'étais avec lui, j'avais l'impression d'avoir perdu toutes mes défenses. Il avait ce regard... et je n'arrivais plus à penser à rien. Tu as déjà combattu un ennemi contre lequel tu n'as aucune défense ? Comme un cracheur de feu ou d'acide ?

— Une fois, j'ai affronté une femelle à la peau de diamant, souffla Nïx. J'étais complètement fascinée, même quand elle s'est mise à m'étrangler.

— Vraiment ?

— Non, j'ai vu ça dans X-Men. Je disais juste ça pour compatir. Je n'ai aucune faiblesse, hélas.

— Excepté ta folie, souligna Lucia.

— Un point pour toi, l'Archer, fit Nïx avec un soupir. Allez, vas-y. »

*****

« Lucia secoua la tête, se concentra de nouveau, inspira profondément, souffla et se figea, le regard glissant le long de sa flèche. Sur son arc, les inscriptions anciennes semblèrent scintiller...

Elle lâcha la corde. La flèche plongea dans la terre avec un bruit sourd, s'enfonça profondément, jusqu'au kobold tapi dans la galerie. On entendit un cri étouffé.

Dans le mille. Elle l'avait eu alors même qu'il se cachait sous terre. Pas étonnant : elle n'avait pas raté un seul tir depuis plusieurs siècles. L'esprit de Skathi opérait comme un sortilège, littéralement.

Lucia passa son arc par-dessus son épaule et sauta sur le sol pour aller achever sa victime immortelle en lui coupant la tête. C'est dur, d'être aussi douée, pensa-t-elle en se dirigeant tranquillement vers sa proie. Rester modeste l'est encore plus. Elle soupira. Mais bon, c'est ma croix, je la porte.

L'ordre skathien exigeait trois vœux : l'honnêteté, la chasteté et l'humilité. Avec l'honnêteté, elle s'en sortait la plupart
 du temps, et avec la chasteté, tout le temps. Mais franchement, elle ne voyait pas l'intérêt de l'humilité. »


*****

« — Je préférerais être enchaîné et ne pas avoir de barreaux autour de moi. Je m'arracherais les mains pour ne pas laisser Emma souffrir plus longtemps.
Garreth observa son frère. Tout Lycae aurait fait de même pour son âme sœur. Mais Lachlain semblait parler... d'expérience. Que t'est-il arrivé, là-bas, mon frère ?
Quand un gémissement leur parvint de la chambre d'Emma, Lachlain grogna et s'accrocha de nouveau aux barreaux. Puis il leva les yeux au plafond.
— Et si je creusais là-haut ?
— Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Cette maison a plusieurs siècles et n'est pas loin de tomber en ruine.
— Je m'en fiche.
— Tu ne te ficheras peut-être pas des trois étages qui risquent de nous tomber dessus. Les guerres, les ouragans et la foudre qui tombe en permanence ont affaibli cette vieille bâtisse. Je ne pense pas qu'elle puisse supporter un tunnel creusé par un Lycae entre le sous-sol et le rez-de-chaussée.
— Tu soutiendras le plafond pendant mon absence.
— Quoi ? Et si je n'y arrive
 pas, tes conneries mettront nos deux femelles en danger. Je te dis que tout peut s'effondrer.
Lachlain lui donna une grande claque dans le dos.
— Mais tu vas y arriver. »

 

*****

« Quand Garreth revint à lui en toussant, Lucia était là. Elle avait les yeux bouffis par les larmes.
— Ça t'a fait du bien, ce petit somme ? demanda-t-elle.
— Que... que s'est-il passé ?
Son corps n'était que douleur. Le sang battait dans sa tête, ses blessures l'élançaient.
— Un gros serpent a voulu te faire un câlin.
— Tu l'as tué ?
Comme elle hochait la tête, il fronça les sourcils. Tout lui revenait, maintenant. Et sa colère contre Lucia aussi.
— Tu m'avais dit que tu ne savais plus tirer.
— C'est ce que je croyais. Mais visiblement, je me trompais.
— Visiblement.
Il tenta de se lever, toussa et retomba en grimaçant de douleur. Toutes ses côtes avaient été brisées par le serpent.
— Ça fait très mal ? demanda Lucia.
— A ton avis ?
— Ça t'apprendra à me quitter !
— J'avais fait demi-tour.
— Tiens donc. Pour moi ? demanda Lucia, imperturbable. Pour me convaincre de poursuivre la mission, sans doute.
— Je revenais pour toi ! Même si tu ne me mérites pas, espèce de tête de mule valkyrie
 !
Elle n'allait pas le contredire sur ce point.
— Pourquoi ? Je croyais que tu en avais fini avec moi.
— Je n'en aurai jamais fini ! aboya-t-il, malgré la douleur que le moindre effort lui causait. Tu es ma femme, Lousha. Jamais je n'en voudrai une autre !
Alors, Lucia se pencha et déposa un petit baiser tendre sur son front.
— C'est bien.
— Quoi ? »

 

Ma Note : 

 

Partager cet article
Repost0
24 janvier 2016 7 24 /01 /janvier /2016 14:46

 

Quatrième de Couverture : 

A vingt ans, Francesca Cahill fait toujours aussi peu cas des grincheux qui voudraient la confiner dans un boudoir à tirer l'aiguille. Ne leur en déplaise, elle sera détective. Sa prochaine affaire promet d'être passionnante : elle doit élucider un meurtre. Au cours de son enquête, elle reverra Rick Bragg, le préfet de police qui la trouble toujours autant. N'ont-ils pas échangé un baiser? Pourtant, Bragg feint de ne plus s'en souvenir. Tant pis, elle doit se concentrer sur cette enquête qui l'entraîne dans les bas-fonds de New York où elle est confrontée à un monde qu'une jeune fille de bonne famille ne soupçonne même pas. Francesca s'obstine, fouine et finit par découvrir le coupable.

 

Mon Avis : 

Deuxième tome et c'est déjà très prometteur.
Les personnages, les lieux, les enquêtes, l'ambiance me plaisent énormément. 
J'ai l'impression d'être avec Francesca, de mener moi aussi l'enquête, que c'en est presque palpitant. 
Dans ce tome, le père de Calder a été assassiné ! Et oui, Francesca s'y retrouve mêlée ! Elle a le don de se fourrer dans toutes les histoires improbables, ce qui arrange bien l'auteure je suppose. La jeune femme cherche des indices partout et découvre le pot aux roses in extremis, elle se fait encore assommer et ligoter par contre...
À côté, le couple Bragg/Francesca me plaît beaucoup, ça à un petit côté conte de fées assez romantique. Calder Hart, lui, me paraît un peu trop arrogant, surfait et insupportable.

 

Extraits : 

« — J'ai été étonnée d'apprendre que vous étiez là. C'est le dernier endroit où je me serais attendue à vous voir !
— C'est le dernier endroit où j'aimerais me trouver, rétorqua-t-il comme si Evan n'existait pas.
— Alors, pourquoi ? s'enquit Francesca, curieuse. Je suis surprise que vous ne soyez pas à votre bureau, ajouta-t-elle, sachant qu'il travaillait souvent tard.
Il haussa légèrement les épaules.
— Relations publiques.
— Relations publiques ? répéta-t-elle.
— Je dois frayer avec les gens importants de la ville, expliqua-t-il sans enthousiasme.
(...)
— Est-il exact que vous avez muté trois cents de vos hommes ?
— Sans commentaires.
— Bragg ! Je ne travaille pas à La Tribune !
— Dieu merci ! Et, oui, je l'ai fait.
Il la taquinait, et elle en fut amusée.
— Ils doivent être morts de peur, à présent ! La remarque le fit rire.
— Ils ont été affectés à d'autres services. C'est une longue histoire, Francesca. Avec un peu de chance, quelques bons détectives vont se détacher du lot.
Francesca
 songea qu'il devait être détesté, à présent, en plus d'être craint. Elle frémit.
— Soyez prudent, Bragg.
Elle n'aima pas du tout le tour que prirent ensuite les événements.
Les yeux de Bragg s'arrondirent de surprise lorsque Evan se planta carrément entre eux.
— Si nous allions boire un verre, Francesca ? proposa ce dernier.
Elle faillit lui envoyer un coup de pied dans les tibias.
— Pourquoi n'irais-tu pas me chercher une coupe de Champagne ? répliqua-t-elle, tout sourires, mais son regard était meurtrier.
— Pourquoi ne m'accompagnerais-tu pas ? insista-t-il.
Tenait-il à la protéger de Bragg ?
— Parce que je suis en train de converser avec le préfet de police, lâcha-t-elle.
— Je dois y aller, de toute façon, intervint Bragg.


*****

« — Vous vous êtes fait un ennemi mortel, commenta Bragg. Il faut vraiment que vous arrêtiez de jouer les détectives.
— Mais j'ai résolu l'affaire, Bragg ! protesta-t-elle, avec une satisfaction évidente. Grâce à votre aide, ajouta-t-elle vivement.
— Bien sûr.
Il secoua la tête.
— Qu'est-il arrivé à vos poignets ?
— [X]m'a ligotée. Après m'avoir assommée, précisât-elle.
— Quoi ! s'écria-t-il, effaré.
— Oh, mais je vais bien ! assura-t-elle avec un grand sourire. Comme vous pouvez le constater.
Inutile de lui avouer qu'elle avait mal à la tête et qu'elle avait besoin de voir un médecin.
— Non, vous n'allez pas bien, Francesca. Vos poignets saignent, et vous auriez pu être gravement blessée. [X]a tiré sur vous, n'est-ce pas ? Ne niez pas, je sens la poudre.
Une odeur acre flottait en effet dans la pièce.
— Euh... oui, elle a essayé de me tirer dessus, admit-elle, les jambes flageolantes, tout à coup.
— Mais que vais-je faire de vous, bon sang ! Comment vous convaincre de renoncer à jouer
 les détectives ?
De le voir s'inquiéter ainsi à son sujet la rendit sottement heureuse.
— Reconnaissez, Bragg, que je m'en sors plutôt bien !
— Je refuse de le reconnaître, gronda-t-il. Si vos poignets n'étaient pas à vif, je les attraperais et je vous secouerais comme un prunier. En attendant, je vais vous renvoyer chez vous. Soignez-moi ça sans attendre.
— Oui, préfet, fit-elle d'un petit ton docile.
— Vous vous moquez de moi ?
— Jamais !
Elle hésita un instant avant d'ajouter, l'œil pétillant :
— Nous avons réussi une fois de plus, Bragg !
Il laissa échapper un soupir à fendre l'âme. »

 

Ma Note :

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 10:57

 

Quatrième de Couverture :

Des cendres de la meute renaîtra l’amour.
Incapable de se transformer en louve, Taryn Warner a toujours été méprisée par sa meute malgré son puissant don de guérison. Quand son père décide de l’unir de force à Roscoe Weston – un Alpha violent et dominateur qui lui promet de la briser – , Taryn refuse de se soumettre.
C’est alors que Trey Coleman, dangereux Alpha connu pour sa sauvagerie, lui propose un marché : s’unir – temporairement – à lui. Il y gagnerait une alliance et elle sa liberté. Mais faire semblant comporte aussi des risques. D’autant que leur attirance l’un pour l’autre semble hors de contrôle…

 

 

Mon Avis : 

Taryn essaye d'échapper à son père et à un mariage de force avec un loup qui a l'air d'un sociopathe.
Coup de chance, elle vient de se faire enlever par un chef de meute, Trey Coleman, qui n'en est pas moins un psychopathe. Il est puissant, cruel et craint. Néanmoins, lui lui propose une offre qu'elle ne peut refuser. Faire semblant d'être son âme soeur pour que le loup puisse obtenir une alliance avec son père. 
Sauf que déjà, elle ne sait pas si elle va pouvoir le supporter, et surtout, elle ne peut gâcher la mémoire de sa véritable âme soeur décédée. 

Taryn intègre la nouvelle meute, mais n'est pas acceptée de tout le monde. Après tout, c'est une latente, une louve qui ne peut se transformer. 
À côté de ça, les deux protagonistes commencent à coucher ensemble, et rapidement. Ca m'a fait un peu bizarre, mais on est vite entraîné. Par contre, c'est un peu cru, et ça à un gros côté macho, on comprend, c'est Trey. Je me demande si les tomes suivants vont être écrits de la même manière.

Taryn
 est aussi très piquante, voire un peu vulgaire dans ses propos parfois. Mais j'ai bien apprécié, c'est mon genre, elle m'a bien fait sourire. Les échanges avec Greta surtout, la grand-mère de Trey, sont fameux.
Trey lui, est un peu renfermé, il a du se construire tout seul et n'a pas eu d'adolescence. Il a été banni, à du devenir vite un chef sérieux pour protéger sa nouvelle meute. Taryn va fissurer cette coquille. 
Il y a pas mal de hauts (surtout côté sexe) et de bas, parce qu'ils ont du mal à communiquer et s'entendre. Surtout que la sensation est censée être temporaire.

Mais au final, le couple parvient à tisser des liens très forts, et on est heureux qu'ils puissent finir un peu plus paisiblement ensemble.

 

 

Extraits : (J'ai mis beaucoup d'extraits, mais lisez en un ou deux dans le tas, ça vaut le coup!)

« — Tu te souviens de lui ? demanda Trey à Taryn. Ryan, c’est un de mes lieutenants.
La jeune femme sourit à Ryan, qui manifestement n’était pas du genre bavard. D’ailleurs, c’était bien pour ça que quelques jours plus tôt elle l’avait surnommé Grincheux. Il l’observa avec curiosité. Il lui rappelait les soldats cyborgs qui peuplaient les films de science-fiction. Ses gestes avaient quelque chose de robotique qui lui rappelait Terminator. Le genre d’homme qui n’hésiterait pas à tuer si c’était nécessaire, comprit-elle. Pourtant, il ne l’intimidait pas. Au contraire, elle était déterminée à faire glisser ce masque taciturne.
— C’est un choix, de faire la gueule, ou une fatalité ? lui demanda-t-elle.
Comme elle l’avait espéré, il fut si décontenancé par cette question qu’il baissa sa garde, l’espace d’une fraction de seconde. Ses yeux sombres se firent plus ronds, et ses lèvres se tordirent.
— Non, parce que ça ne me pose pas de problème en soi, renchérit Taryn. Mais j’étais juste curieuse :
 est-ce que tu es venu au monde avec une tronche de six pieds de long ou est-ce que ce petit genre lugubre est plutôt un style que tu te donnes ?
Lorsqu’il vit le coin de la bouche de Ryan se soulever, d’un micron à peine mais tout de même, Trey fut estomaqué. »

*****

« — Alors… Pourquoi tu ne l’as pas marquée ?
Des rires emplirent la pièce, mais Trey n’y prêta pas attention. D’accord, il était sans doute allé un peu trop loin. Mais il aimait voir ses marques sur la peau de Taryn, voilà tout. Une fois dépassé l’agacement que suscitait en lui cette envie, il ne s’était plus retenu.
— La pauvre, on dirait qu’elle s’est battue avec un vampire, railla Dante. Oh, et toi, Taryn : tu jures comme un charretier, ma parole. De quoi elle t’a traité, à un moment donné, Trey ? De putain de lécheur de trou de balle de fils de pute, je crois ?
Grace et Lydia rirent de plus belle.
— Je suis quelqu’un de très expressif, dit Taryn avec un haussement d’épaules innocent. »

*****

« — Laisse-moi deviner : maintenant, tu vas m’expliquer que tu es l’ex de Trey, voire le grand amour de sa vie, et c’est là que, moi, je suis censée devenir folle de jalousie ? Désolée, mais à cette heure-ci, je n’ai pas la force pour ça. Réessaie plus tard, on ne sait jamais.
Toutefois, l’idée de gifler cette pétasse, rien que parce qu’elle avait touché Trey, titillait grandement Taryn. C’était idiot, mais tentant.
— Tu n’es pas sérieux, Trey. Tu n’as pas pu t’unir à ça. Ce n’est même pas ton type de fille. Elle est toute maigre, c’est une grande gueule, et elle est toute petite. Même ses nibards sont minus.
— Mais j’ai de très jolis pieds.
— Tu n’es pas son genre !
— Pourquoi ? Parce que je ne suis pas illettrée ?
Selma s’empourpra et tapa du pied.
— Trey ! Trey ? geignit-elle. »

*****

« — Tu sais, machine, j’aimerais vraiment que les gens arrêtent de parler de ma latence comme si c’était l’événement le plus marquant depuis le déluge. Il y en a d’autres, des métamorphes latents, je ne suis pas la seule.
Selma la considéra avec pitié.
— Tu es bien forcée d’admettre qu’une latente ne peut pas être femelle alpha.
— Alors que toi, tu es une candidate toute indiquée, c’est ça ?
— Oui, absolument. Même si votre union n’avait pas été bidon, elle n’aurait pas duré longtemps.  
[...]
Selma était étendue par terre, dans une position des plus disgracieuses. À en croire la traînée de sang qui était clairement visible, sa tête avait heurté le mur. Tous les loups attablés s’étaient levés et contemplaient Selma, les yeux ronds. Quant à Taryn… eh bien, elle était tranquillement appuyée au plan de travail et mangeait un morceau de bacon. À la voir, on n’aurait jamais deviné qu’une autre femme se vidait de son sang sur le carrelage en geignant faiblement.
— Qu’est-ce qui s’est passé, bordel ?
 s’exclama Trey.
Taryn le regarda, l’air parfaitement sereine.
— Elle est tombée.
Quelques rires étouffés attirèrent l’attention de l’Alpha vers la table. Dante, Grace, Lydia, Cam et Rhett gloussaient si fort qu’ils en tremblaient. Même s’ils ne riaient pas, tous les autres arboraient au moins un petit sourire, y compris Hope. »

*****

« Comme tous les matins depuis son arrivée une semaine plus tôt, Taryn était perchée sur le plan de travail de la cuisine, et sirotait son café en regardant la vieille Greta dans le blanc des yeux. C’était presque devenu un rite quotidien. Chaque fois qu’elles se retrouvaient dans la même pièce, les deux femmes s’affrontaient, tempérament contre tempérament ; et chaque fois, Taryn en ressortait avec le sourire, tandis que Greta fulminait, verte de rage, presque la bave aux lèvres. La grand-mère de Trey avait fini par comprendre qu’elle ne ferait pas peur à Taryn, et avait donc décidé de simplement l’insulter et de lui pourrir la vie autant que possible. En réalité, la jeune femme trouvait la situation aussi divertissante que les autres membres de la meute qui, comme d’habitude, dégustaient leur petit déjeuner en silence, attendant que la joute verbale commence.
— Qu’est-ce que tu regardes, morue ? finit par cracher Greta.
— J’avoue que ça reste assez indéterminé.
Avec un soupir outré, Greta engloutit une longue rasade de son étrange tisane verdâtre. »

*****

« Trey ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant sa compagne si menue engloutir son petit déjeuner, démolissant une assiette pleine de bacon, d’œufs brouillés, de pain grillé, de tranches de tomate et de haricots en sauce. Il lui massa doucement la nuque.
— Tu te régales, ma belle ?
Visiblement trop captivée par sa nourriture pour formuler une réponse, elle hocha simplement la tête.
Lui n’avait rien commandé de plus qu’un café, mais l’odeur toute proche de la viande était irrésistible. Il chaparda une tranche de bacon dans l’assiette de Taryn, et mordit dedans. Elle se figea, avant de lentement tourner la tête vers lui, les babines retroussées. Trey savait pourquoi. Il avait très vite découvert que quand il s’agissait de nourriture, sa compagne n’était pas du tout prêteuse. Mais c’était si drôle de l’embêter. Le prenant complètement au dépourvu, elle se pencha vers lui et, du bout des dents, récupéra le morceau de bacon qu’il tenait à la main. Le geste rappela à Trey celui d’un caméléon
 gobant une mouche avec sa langue. Mais son rire s’éteignit dès que la porte du restaurant s’ouvrit, et qu’une odeur familière arriva jusqu’à lui. »

*****

« — Écoute, ton manque absolu d’enthousiasme prouve bien qu’il faut que tu te lâches un peu. Tu aurais appris à le faire quand tu étais jeune si tu n’avais pas passé presque toute ton adolescence à la tête d’une meute. L’heure est venue de rattraper le temps perdu. Tu ne te rends pas compte que tu es passé à côté d’une étape cruciale dans ton développement personnel ?
Il fronça les sourcils.
— Ça va, je n’ai pas trop mal tourné.
— Quand je parle de développement personnel, Trey, je parle de ton caractère. Pas de tes érections.
Trey digéra mal l’éclat de rire de Ryan, d’autant que s’esclaffer n’était pas dans ses habitudes. »

 

 

Ma Note : 

 

Partager cet article
Repost0
14 janvier 2016 4 14 /01 /janvier /2016 10:57

 

 

Quatrième de Couveture : 

En 1900, une jeune intellectuelle qui se pique de politique est considérée comme un bas-bleu. Pourtant, bien que ravissante, Francesca Cahill refuse de se marier et prône des réformes sociales qui effraient son entourage. Bientôt, un événement dramatique va susciter sa curiosité. Le fils d'un riche voisin est kidnappé. Seul indice, un message sibyllin qui commence par ces mots : F comme fourmi... Qu'est-ce que cela signifie ? Pour le comprendre, Francesca entame sa propre enquête au nez et à la barbe de Rick Bragg, le nouveau préfet de police exaspéré par ce détective en jupon qui n'a peur de rien.

 

Mon Avis : 

Je commence cette série avec beaucoup d'espoir, et je ne suis absolument pas déçue ! 
Francesca est une jeune femme, elle n'a que vingt ans, mais est assez intrépide et brave. Elle est intelligente et aide les nécessiteux, elle se plonge à peine perdue dans les causes qu'elle défend. C'est aussi un bas-bleu, elle suit des études supérieures en cachette. 
En gros, elle est un peu décalée par rapport à son époque, où les riches jeunes filles désirent seulement se marier.

Lors d'une réception, elle fait la connaissance de Bragg et là, c'est le coup de foudre ; lui aussi est intrigué par la jeune femme.
Ils ne vont pas tarder à étroitement collaborer ensemble, puisque le garçon des voisins vient de se faire enlever. 
J'avais ma petite idée sur le meurtrier pour une fois, j'étais contente de moi ! C'était forcément quelqu'un très proche de la famille ! 

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, ce premier tome est plutôt porté sur l'enquête et un petit peu les histoires de coeurs. 
Les personnages secondaires sont aussi appréciables, voire même un peu intéressants pour certains.
J'adore déjà Bragg, il a un charme, une droiture, un je ne sais quoi. Francesca aussi est agréable, je l'apprécie bien, mais je ne me suis pas identifiée. Elle était un peu trop écervelée et têtue, trop plongée dans ce qui lui tient à coeur pour se soucier du monde extérieur. Elle n'en ai pas moins vraie.

 

Extraits : 

« L'expression de Bragg s'adoucit.
— Alors ? reprit-il. Qu'est-ce qui me vaut le plaisir de la visite de l'une des plus belles et plus téméraires jeunes femmes de la ville ?
Elle battit des cils.
— Seriez-vous en train de flirter avec moi, Bragg?
Il se percha sur le bord de son bureau, repoussant un journal qui tomba à terre.
— Et si c'était le cas ?
Son sourire monta jusqu'à ses yeux.
Son regard était si direct, son sourire si plein de promesses qu'elle en fut une fois de plus déconcertée.
— Ce n'est pas un crime, Francesca, continua-t-il plus doucement. Et cela fait un moment, non ? »

 

Ma Note : 

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2016 2 12 /01 /janvier /2016 10:16

 

Quatrième de Couverture : 

Rydstrom Woede, roi démon déchu et guerrier impitoyable, entrevoit enfin la reconquête de son trône de Rothkalina. Sa détermination est sans faille, son peuple compte sur lui. Mais Sabine, reine de l'Illusion, beauté du mal qui cède son corps et jamais son coeur, est animée du même élan. Elle veut le royaume pour elle seule. Parviendra-t-elle à ses fins en ensorcelant Rydstrom ? Lui a juré sa perte. Pourtant, entre eux, chaque confrontation devient découverte et déchaînement des sens. Pris dans ce tourbillon, le démon et l'ensorceleuse conjuguent haine et passion. A quel prix ?

 

Mon Avis : 

Cette série est absolument formidable ! Quoique ce tome m'a un poil moins plu que les précédents, même s'il reste très cool !

Déjà, on a été intrigué dans le tome précédent. Quoi, le roi démon si calme et raisonnable a emprisonné une sorcière sur son lit ?! Impossible ! Mais impossible n'est pas Woede.
Le tome avait aussi bien commencé, j'ai beaucoup apprécié les premières pages. Découvrir l'histoire des deux soeurs, combien elles sont proches. 
Sabine elle, est cruelle, malfaisante, crainte. La pire sorcière de toute, la meilleure dans son domaine. La Reine des Illusions. 

Ensuite, j'ai été un peu ralentie dans ma lecture, même si elle est restée agréable. Les deux protagonistes sont attirés l'un par l'autre. Mais ils sont ennemis aussi, s'agirent. 

Au final, Rydstrom décide de garder sa reine, mais sera-t-elle acceptée par son peuple? 
En somme, tome fort agréable ; j'ai hâte de passer au suivant. Le couple que formera Melanthe, la soeur de Sabine et le fameux et effroyable Vrekeners.
Bonne lecture !!

 

Extraits : 

- Génial. Nous sommes en danger. Tu m'emmènes dans le coin le plus dangereux du royaume - territoire des RTI et consorts -, et tu m'attaches pour que je ne puisse pas me défendre.
À plusieurs reprises depuis le début de leur périple, elle l'avait surpris en train d'examiner des traces dans la boue, l'avait vu poser la main sur le pommeau de son épée, en alerte.
- Des Rongeurs de Taille Inhabituelle ? fit-il. Je doute que cela existe.
Elle le regarda, bouche bée. Il venait de citer une réplique de Princess Bride.
- Quoi ? bougonna-t-il. Au Coven, près de chez moi, ce film tourne en boucle. Elles trinquent chaque fois qu'elles entendent Westley, mon chéri, ou un truc dans ce genre. On les entend de loin.
- Tu rends visite aux sorcières ?
Elle imaginait aisément ces petites mercenaires de la magie tombant en pâmoison devant le grand roi démon. Sabine n'aimait pas ces sorcières-là, elle s'en méfiait.
- Pourquoi ce ton condescendant ? Sorceri et sorcières, c'est la même famille, non ?
- Ce sont des parentes très éloignées.
Elles avaient en commun quelques ancêtres, un goût immodéré pour les bacchanales, et certains de leurs pouvoirs étaient interchangeables - il arrivait même qu'elles se les volent. Mais les Sorceri formaient un peuple unique, totalement distinct des sorcières, qui vouaient un culte à la terre.

*****

Quand elle se cambra contre lui, il émit un grognement, leva la main pour lui pétrir un sein...
De l'estomac de Sabine monta alors un gargouillis sonore.
Rydstrom s'écarta, appuya son front contre le sien tandis qu'ils reprenaient leur souffle.
- Nous allons nous arrêter ici pour la nuit, ma douce, murmura-t-il.
Il retira sa tunique, en couvrit Sabine.
- J'ai comme l'impression qu'il faut que j'aille chasser pour ma femme.
Elle leva les yeux au ciel.
- Je n'ai pas besoin que tu chasses, démon, j'ai besoin que tu cueilles.

*****

- Je pense pouvoir m'en sortir, Roi charmant. Mais dis-moi, si c'est bondé, nous risquons de rencontrer des gens que tu connais, non ? Par exemple, quelques-unes des mille et une démones avec qui tu as couché, comme Durinda ? le taquina-t-elle.
Comme il ne répondait pas, elle se retourna.
- Je plaisantais. Je sais que tu n'as pas couché avec elle... Attends ! Qu'est-ce que c'est que cet air coupable ?
Il y eut un silence, et Sabine eut soudain du mal à respirer.
- Tu n'as pas... dans le camp... tu n'étais pas avec elle... ?
- Bien sûr que non ! En revanche, il semblerait qu'il y a un millénaire environ, je l'ai fait.
Sabine éprouva un immense soulagement. 
- Tu m'avais pourtant soutenu que non. Mal à l'aise, il se frotta la nuque.
- Je... j'avais oublié.
- C'est elle qui te l'a rappelé ?
Quand Rydstrom hocha la tête, Sabine éclata de rire.
- Ce n'est pas drôle, grommela-t-il. C'était même extrêmement gênant, ajouta-t-il en retenant un sourire.
- J'aurais donné de l'or pour assister à cette conversation !
- Je pensais que tu serais en colère.
- Pas lorsque c'est drôle. Tu sais quoi? On devrait établir, une base de données réunissant les noms de toutes les femmes que tu as honorées, pour que tu puisses rester en contact...
- Ah, ah, très drôle ! La seule qui m'intéresse, c'est la dernière de la liste, répliqua-t-il en la soulevant dans ses bras.

*****

Quand Cadeon eut relaté toute l'histoire, Rydstrom ne put qu'admettre que son frère était plus fort que lui. C'était difficile à avaler, mais Rydstrom ne se sentait pas capable de renoncer à Sabine, quel que soit l'enjeu.
- Holly t'a pardonné ?
- Presque. On y travaille. Elle continue à me le reprocher chaque fois qu'elle est malade, mais je me dis que, pour moi, le chemin vers la perfection passe par là.
- Malade ? Tu m'avais dit qu'elle était complètement immortelle, désormais.
- Oui, mais elle vomit de temps en temps parce que... en fait... Putain, Rydstrom, j'ai mis dans le mille le premier coup.
- Tu vas être père ? Et je vais être oncle ?
- Le premier coup, je te dis. Nïx m'appelle « l'homme qui tire plus vite que son ombre ».
- La finesse de son humour est sans égale.
Un mois plus tôt, Rydstrom aurait été mal à l'aise à l'idée que son frère ait un enfant avec la Porteuse. Aujourd'hui, il était certain qu'elle mettrait au monde un guerrier du Bien absolu.
- C'est pour ça que je suis célibataire, ce soir. Nïx et elle sont allées faire du shopping, acheter des épées pour bébé, ce genre de trucs.
Il se gratta le crâne.
- J'espère qu'elles plaisantaient, mais avec les Valkyries, on n'est jamais sûr de rien, pas vrai ?

*****

- Sauve-la... supplia Rydstrom d'une voix enrouée.
- Et pourquoi le devrais-je ? demanda-t-elle sans lui accorder un regard.
- Parce que j'ai tué Omort. Et je pense que sa mort t'a libérée.
- Dans ce cas... 
Elle le regarda.
- Cela fait cinq cents ans que j'attends la fin du sortilège. Pose Sabine sur la table.
Elle alla fouiller dans un coffre, en sortit deux boîtes en bois, ouvrit la première. À l'intérieur se trouvait un petit flacon contenant un liquide noir.
Elle le tendit à Rydstrom, qui redressa Sabine, puis le porta à ses lèvres.
- Tu me jures que cela la guérira ?
- De son addiction au morsus ? Oui. Pour ce qui est de son sale caractère, je ne peux rien faire.
Il la fusilla du regard, puis versa le liquide dans la bouche de Sabine.
Quelques instants s'écoulèrent sans qu'il se passe rien.
- Pourquoi est-ce que ça n'agit pas ? aboya-t-il.
Elle secoua la tête, déconcertée.
- Ça aurait dû. Il est sans doute trop tard.
...
- Est-ce qu'elle reprend des couleurs ? Est- elle guérie ?
Remontant lentement des profondeurs de l'inconscience, Sabine entendit la voix inquiète de Rydstrom.
- Oui, oui, ça vient. Elle fait durer le suspense. C'est bien son style.

*****

- Le combat continue à l'étage, sorcière, coupa-t-elle avant de s'éclipser.
Sabine se tourna vers Rydstrom.
- Téléporte-moi jusqu'à ma sœur !
En un instant, ils rejoignirent la salle du trône. Lanthe avait tué Hettiah et achevait de se défouler en flanquant des coups de pied dans son corps sans vie.
- Des siècles à supporter ta connerie ! Jour après jour !
Sabine sourit. C'est bien ma sœur...

 

Ma Note : 

Partager cet article
Repost0
10 janvier 2016 7 10 /01 /janvier /2016 09:52

 

 

Quatrième de Couverture : 

 

Ennemis mortels. Amants pour l’éternité.
Brenna, la louve, se remet péniblement des tortures que lui a infligées un tueur Psi. Depuis sa libération, elle peine à reprendre le cours de sa vie et cherche le réconfort auprès de l’homme le plus froid et le plus dangereux de la meute : Judd Lauren. Un Psi.
Un assassin. Recueilli par les loups lorsque les siens l’ont condamné à l’exil. C’est vers lui qu’elle se tournera quand un cadavre aux blessures trop familières sera découvert.
Elle est le feu et il est la glace. Sauvage et contrenature, leur dangereuse passion constitue une menace pour leur coeur, mais aussi pour leur vie.

 

 

Mon Avis : 

 

Tome appréciable mais un peu long et lourd à mon goût.
J'ai trouvé qu'on ressassait pas mal les choses, les évènements déjà survenus dans une première partie. L'intrigue n'avançait pas vite, on a surtout des intrigues secondaires en réalité.
Judd est un fort Tk-psi et Brenna est une jeune louve mutilée et rescapée d'un sociopathe. Ils éprouvent de l'attirance l'un pour l'autre, mais le protocole Silence fait souffrir Judd à chaque fois qu'il éprouve des sentiments et ça empire. Judd est aussi retenu par le fait qu'il est une Flèche, un assassin en somme. Et de la même espèce que celui qui a torturé Brenna, il faut qu'elle surpasse ce handicap. Et que Judd se fasse accepter par la meute et les frères de la belle.
Voilà pour l'histoire du couple. Pour la meute, il y a un meurtrier qui sévit et qui semble vouloir attaquer Brenna. La meute resserre ses recherches, il y a peut-être un traître dans ses pairs. 
La meute est aussi en danger à cause des manigances des Psis; ces derniers montent les changelings les uns contre les autres. Ils fomentent aussi un nouveau protocole pour unir les Psis les uns aux autres, comme s'ils ne faisaient qu'un. C'était le point important du tome, à mon avis, j'espère qu'il sera mieux développé dans les prochains livres. 
En somme, un tome agréable, mais pas fulgurant, même si j'ai beaucoup apprécié le personnage de Judd.

 

 

Extraits : 

 

« — Comment tu te sens ?
—En pleine forme pour un type qui a apparemment eu la moitié du torse explosée.
Elle fit attention en le serrant contre elle, car la blessure réparée devait être douloureuse.
— Drew, tu as pris cette balle à ma place.
Tout s'était déroulé si vite qu'elle ne parvenait toujours pas à remettre les événements dans l'ordre dans sa tête. Il rit.
—Je voulais te pousser sur sa trajectoire. Flûte ! »

 

*****

 

« —Tu veux un conseil ?
—Tout ce que tu as.
—Laisse tomber. (L'expression de Faith était solennelle.) Il ne s'affranchira certainement jamais de Silence... Il en a fait et vu bien trop pour se risquer à éprouver des émotions.
— Non. (Elle refusait d'y croire.) C'est possible de s'en libérer.
—Ça sera douloureux. Pour tous les deux. (Elle parlait avec la voix de l'expérience.) Et, Brenna, ce n'est pas le genre d'homme dont tu as besoin pour aller mieux.
Elle poussa un petit cri de frustration.
—Tout le monde pense qu'on devrait m'emmailloter dans du coton et s'occuper de moi comme d'un bébé... Quand on ne s'apitoie pas sur mon sort ! Mais je ne suis pas un chat de compagnie docile. Je ne l'ai jamais été. Ce qu'on m'a fait n'y change rien. La force de Judd m'attire... Au bout d'une heure avec moi, un homme gentil comme un bon toutou s'arracherait les cheveux.
Faith sourit et des rides d'expression se formèrent au coin de ses yeux.
—En ce cas, j'en arrive presque à plaindre Judd. Déstabilise-le, chuchota-t-elle en se penchant vers Brenna. Ne sois pas rebutée par ses refus. Insiste ! Insiste jusqu'à ce qu'il perde le contrôle. Rappelle-toi que la glace fond au contact du feu.
Brenna soutint son inquiétant regard de firmament tandis que Faith s'écartait.
—Ça s'annonce comme un jeu dangereux.
—Tu n'as pas l'air d'être le genre de femme à te contenter de la facilité et de l'absence de risques.
—En effet.
Elle n'était pas non plus du genre à baisser les bras au premier obstacle venu. Judd était sans conteste un Psi, mais elle était une SnowDancer. »

 

*****

 

« —La lumière a besoin des ténèbres, émit-elle finalement.
C'est ce qu'avait dit Faith après s'être échappée du Net. Mais ce n'est qu'à présent que Sascha comprenait vraiment.
—Si on vise la perfection, on devient exactement comme les Psis, ajouta-t-elle.
Une espèce froide, robotique, incapable de rire, d'aimer ou de chérir.
—Aucune espèce n'est parfaite. (Il enfouit le visage contre elle.) Et je dirais que je t'aime bien, avec les défauts et tout.
Elle retrouva le sourire.
—Oui. La perfection est largement surestimée; si on mesurait l'indice de satisfaction de l'espèce Psi, les résultats seraient sans aucun doute négatifs.
— Dieu que tu es sexy quand tu parles Psi ! »

 

*****

 

« La salope avait encore ruiné ses plans. Il était sur le point d'égorger l'assassin quand elle était arrivée en trombe. Il avait envisagé de tenter sa chance mais, d'un seul coup de poing, cette saleté de Psi lui avait esquinté la mâchoire; il n'avait pas été certain de pouvoir maintenir sa prise mortelle. Et si Brenna l'avait vu, elle l'aurait reconnu. Il devait à présent garder profil bas jusqu'à ce que sa mâchoire guérisse. Heureusement, ça ne prendrait pas trop longtemps.
Use consolait en se disant que le gâchis n'avait pas été total. Andrew et Riley étaient en rogne. Et il avait entendu Brenna et le Psi se disputer. Manifestement, le brillant de leur étrange relation, quelle qu'en soit la nature, était en train de perdre de son éclat. Plus besoin d'essayer d'isoler Brenna, il n'avait qu à patienter jusqu’à ce que Judd la quitte et la laisse seule dans ce grand appartement.
Elle n'offrirait pas grande résistance... elle avait été bien amochée par Santano Enrique. Il avait finalement décidé de ne pas la tuer d'une overdose. Il replia les doigts, imaginant son mince cou à sa merci. Il désirait voir la vie s'écouler de ses yeux de sorcière. Peut-être, juste avant de mourir, se souviendrait-elle de la dernière fois où il avait tenu sa gorge entre ses mains. »

 

*****

 

« — Si tu la fais un jour pleurer, je briserai chaque os de ton corps, je te mettrai en pièces, et j'organiserai un barbecue pour les loups sauvages.
— Riley !
Brenna avait l'air choquée.
Judd ne l'était pas : en dépit de son calme apparent, Riley était aussi férocement protecteur qu’Andrew.
—Je pense que Brenna est tout à fait capable de s'en charger elle-même.
—Judd !
Le visage de Riley se fendit d'un sourire inhabituel.
—Ouais, tu as raison.
Il s'approcha et embrassa la joue de sa sœur ébahie avant de s'écarter et de se transformer. Puis il partit.
—Je ne parviens pas à croire que tu aies dit ça. (Brenna grogna quand il se tourna vers elle.) Je ne te ferais jamais de mal.
Il avait envie de rire en voyant son air indigné.
—Je t'adore. »

 

Ma Note : 

 

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2016 5 08 /01 /janvier /2016 09:57

 

Quatrième de Couverture : 

Le démon Cadeon Woede est prêt à tout pour expier la faute qui le hante depuis toujours. Mais Holly Ashwin, la clé de se rédemption, pourrait, elle aussi, la hanter à jamais si elle subit le terrible sort qu'il lui réserve. Élevée comme une humaine, la jeune femme ignore que certains mythes sont bien réels quand son chemin croise celui de ce démon brutal qui la protège pourtant comme la prunelle de ses yeux. A son côté, elle va découvrir ses propres pouvoirs et faire l'expérience d'une sensualité à laquelle renoncer devient vite impossible. Or, dans ce monde-là aussi, passion rime parfois avec trahison...

 

Mon Avis : 

 

Cade guette son âme soeur, la surveille depuis des mois, c'est plus fort que lui. Il la protège parce qu'elle est humaine.  Sauf que là, il se trouve qu'elle est la Porteuse et qu'elle devient Valkyrie !

Alors, va-t-il enfin céder au grand amour, ou enfin suivre la voie de la raison et livrer la Porteuse à l'homme qui pourait redonner le royaume à son frère ?

A mes yeux de lectrice, le choix est vite fait, il choisit l'amour même s'il se donne des raisons contre ! Mais Cade est malin, il va essayer d'avoir le beurre et l'argent du beurre (enfin la laitière, euh la Valkyrie...). 

Holly est gentille et tout, mais j'ai moins accroché avec elle; je suivais mieux le récit avec notre démon ! Enfin, le moment au chalet était très mignon et agréable ! Bref, je ne suis pas déçue de cette formidable série !

 

Extraits : 

« - Attendez un peu. On m'appelle La Porteuse ? Vous n'avez rien trouvé de plus péjoratif ? Par définition, une porteuse n'a aucune importance comparée à ce qu'elle porte. Une porteuse, on s'en sert, et puis on s'en débardasse. Pourquoi pas la pondeuse ou le tiroir à polichinelle, tant qu'à faire ?
- Personnellement, j'avais voté pour la soute à bagages, mais j'ai perdu. »

 

*****

 

— Elle va avoir droit à sa page dans Le Livre des guerrières. Elle a réglé son compte à une meute de Wendigos et réduit les effectifs de l’ordre des Demonaeus d’environ un quart. Et ça, rien que ce mois-ci.
Voilà ce que tu es devenue, Holly. Une tueuse. Une créature que même les Valkyries admirent.
Holly était bouleversée. Des gouttes de sueur se mirent à perler sur sa lèvre supérieure.
— Alors, s’il vous plaît, je vous demande d’accueillir comme il faut Holly la…
Regina se tut et fit la moue.
— Quel va être ton nom de Valkyrie ?
Elles étaient trop près, toutes. Cela lui faisait tourner la tête. Elle se sentit vaciller, porta une main à son front.
— J’ai la nausée, grommela-t-elle. Je devrais peut-être m’allonger.
— Hé, je vous avais dit que c’était pas une vraie Valkyrie. On vomit pas, nous.
Cette fois, Regina avait l’air inquiète.
— C’est quoi, ce binz, là ?
C’est quoi, ce binz, là ? La première fois que Holly avait vu Cadeon, il avait dit exactement la même chose. À l’évocation de cet
 enfoiré, elle eut un haut-le-cœur et vomit le contenu de son estomac.
La foule recula dans un mouvement de dégoût collectif.
— Ah, d’accord. Je vois. La bonne nouvelle, c’est que j’ai trouvé ton surnom, dit Regina. Bienvenue, Holly en Cloque.

 

 

Ma Note : 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2016 2 05 /01 /janvier /2016 10:21

 

Quatrième de Couverture : 

La fin des temps approche. Les cavaliers de l'Apocalypse devront choisir de préserver leur humanité et combattre aux côtés du Bien ou au contraire embrasser leur destinée et déchaîner l'enfer sur Terre.

L'amour est une émotion défendue à l'immortelle Limos. Promise à Satan, celle qui deviendra Famine si elle se range aux côtés du mal, est terrifiée par la réaction de ses frères s'ils apprennent la trahison qu'elle a commis des siècles auparavant. La cavalière se retrouve seule face à ses démons lorsque l'enfer engloutit Arik Wagner. En effet, ce militaire humain a eu le culot de l'embrasser... et d'éveiller son désir. Une tentation qui risque de déclencher l'Apocalypse si Limos décide d'y céder.

 

Mon Avis : 

Deuxième tome des Cavaliers de l'Apocalypse, qui est agréable mais sans plus pour moi.
Arik est un humain, qui malencontreusement se retrouve bloqué en Enfers. Je ne vois pas bien comment il a réussi à tenir un mois, avec les tortures effroyables qu'il y a subi mais bon ... SPOILER ALERT !!(
Pour un simple baiser avec une fille quand même, à sa place j'aurais craché le morceau !! )
Limos, la Cavalière du couple est une combattante, assez féminine, joyeuse et finit par craquer pour Arik.
Bon de là, c'est le tintouin habituel, on se plait mais on ne peut pas s'aimer, et finalement on tombe dans les bras l'un de l'autre lorsque la mort nous frôle.

En parlant de Mort, j'ai hâte d'être au tome suivant, qui m'a l'air un peu plus intéressant ! On a eu un brève aperçu de Thanatos et Regan !
En bref, un tome agréable mais pas fulgurant. A la limite, j'avais préféré le dernier, qui nous faisait découvrir cet univers apocalyptique !

 

Extraits : 

 

« — C’est étrange que vous fêtiez Noël.
— Pour Reseph, tous les prétextes étaient bons pour faire la fête et acheter des cadeaux, précisa-t-elle. Rompre avec cette tradition rendrait son absence encore plus flagrante.
— Sans compter que désormais, nous sommes deux à avoir épousé des humains, ajouta Ares, et vous, les « mortels », ne venez pas sans fardeau.
Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres du Cavalier, et Arik comprit qu’il taquinait Cara, qui arrivait derrière eux, les mains sur les hanches.
— Tu me considères comme un fardeau ? lança-t-elle d’un ton vexé, mais une étincelle malicieuse animait son regard.
Avec une vitesse surnaturelle, Ares fit volte-face, souleva Cara par-dessus son épaule et se dirigea vers sa demeure à grandes enjambées.
— Il n’y a que la vérité qui blesse.
Arik contempla le couple jusqu’à ce qu’Ares franchisse la porte et la referme, puis se retourna vers Limos.
— Et si je te portais comme un sac de patates, toi aussi ?
Elle le gratifia d’un sourire si doux qu’il fut touché en plein cœur.
— Fais ça, et je te tue. »

*****

« Elle n’avait pas été préparée à ce regard, ni à la taille et à l’allure du Cavalier. Oh, on l’avait informée des âmes qu’il gardait, des tatouages et des piercings qu’il arborait. Mais elle n’avait pas imaginé que les âmes seraient si inquiétantes, les tatouages si incroyables, et que lui serait si beau. Bon sang, en dépit de la description de Kynan, elle avait continué à visualiser un type décharné et flétri, habillé comme la Grande Faucheuse.
Thanatos était à l’opposé de cette image, et malgré la peur panique qu’il lui inspirait, elle ne pouvait s’empêcher de l’admirer. Tu t’en souviendras quand il te massacrera. C’est important que le mec qui te dégommera soit superbe.
Quelle idiote ! »

*****
« Une autre plainte s’éleva du torse d’Arik, en proie à de terribles souffrances. On l’avait soigné physiquement, mais pour ce qui était des dégâts mentaux… elle préférait éviter d’y songer. Il tressauta, ses muscles agités de spasmes si violents que ses bras partirent dans tous les sens.
— Chhhh.
Pour l’apaiser, elle lui effleura longuement les cheveux, la mâchoire et la gorge. Il se calma, sa respiration se stabilisa, sa poitrine se souleva et s’abaissa de manière plus régulière.
— Voilà, murmura-t-elle. Dors.
Limos sursauta quand il leva la main pour lui enserrer le poignet. Retenant son souffle, elle l’observa porter sa paume contre ses lèvres pour y déposer ce qu’elle aurait juré être un baiser. Désorientée par la tendresse du jeune homme et les sentiments que ce geste lui inspirait, elle se figea. Personne ne s’était jamais montré aussi… ce qu’il venait de provoquer en elle lui était si étranger qu’elle ne connaissait pas de mots pour l’exprimer.
Elle s’aperçut alors seulement que son nom de Cavalière, Famine, lui correspondait. Depuis toujours, elle avait eu faim de quelque chose qu’elle ne pouvait décrire, puisqu’elle n’en avait jamais fait l’expérience. Jusqu’à présent.
Le contact d’un homme. Son affection.
Désormais, son appétit était plus aiguisé que jamais, et c’était de très mauvais augure. »

*****
« — Tu me plais bien, l’humain. (Il redevint sérieux, et son sourire se fit triste.) Je ne te reverrai certainement pas.
Arik lui donna une tape dans le dos.
— Tu sais, je préfère de loin l’humour noir aux adieux sentimentaux.
Tav mit son sac en bandoulière et fit signe au gardien.
— J’espère que tu trouveras la paix, l’humain. Et souviens-toi, ajouta-t-il en baissant un peu la voix, que si tu suis la bonne voie, tu ne bifurqueras jamais à gauche.
— Ah… d’accord. Je n’ai pas de dicton bizarre à te proposer en échange, mais par principe, je ne parie jamais sur les chevaux blancs. En suivant ce conseil, je n’ai jamais perdu d’argent.
— Je garderai ça à l’esprit.
La porte s’ouvrit, et Arik prit soin de placer sa main sur la corde qu’il avait fabriquée et enveloppée autour de la barre verticale qui permettait de verrouiller.
— À un de ces jours, démon !
Tavin sortit, et lorsque la porte se referma, Arik tira les fils vers le bas, bénissant leur élasticité, de sorte qu’ils formaient une barrière entre le mécanisme sur la porte et le loquet sur la barre. Désormais, il ne lui restait plus qu’à prier que l’os minuscule qu’il avait taillé en forme de cure-dents serait assez résistant pour faire glisser le verrou depuis l’extérieur tandis que la ficelle exercerait une pression sur la partie coulissante à l’intérieur. Ces stupides démons ne se doutaient pas qu’Arik avait appris leur langue et épié leurs conversations pour comprendre que seul de l’os pouvait ouvrir le verrou.
Un point pour l’humain, les abrutis. »

*****

« — Tu penses que j’ignore les risques ? l’interrompit-elle. Je ne me suis pas échappée juste pour qu’on me rattrape.
En réalité, elle ne s’était pas enfuie du tout, mais elle ne l’avouerait jamais tout haut. Il n’y avait qu’une chose qu’elle craignait plus que son mariage avec le diable en personne : perdre ses frères. Ils lui avaient appris à aimer après d’innombrables années passées à croire que l’amour consistait à se délecter de la souffrance des autres.
— Dans ce cas, je viens avec toi.
— D’accord.
Than cligna des yeux.
— Ah bon ?
— Quoi, tu imaginais que j’allais protester ? Je ne suis pas complètement stupide.
— Ça, c’est sûr. Enfin, la plupart du temps. »

 

Ma Note : 

 

Partager cet article
Repost0
1 janvier 2016 5 01 /01 /janvier /2016 09:23

 

Quatrième de Couverture : 

 

Pour l'empêcher de nuire, Conrad Wroth a été enfermé dans un manoir abandonné. Quand une jeune femme sensuelle et séduisante lui apparaît, il croit d'abord à une hallucination. Pourtant, Néomi n'est pas le fruit de son imagination.
Devenue fantôme, elle hante le domaine qui était le sien. Pour la prémiere fois depuis presque un siècle, quelqu'un l'entend et perçoit sa présence. Entre eux, l'attirance est puissante. Mais comment réunir une âme sans corps en proie à la démence? 
Et, lorsque cela devient possible, comment empêcher un vampire de céder à son instinct de prédateur?

 

Mon Avis :

 

Grrrrr ! J'adore cette série !
J'avoue avoir été un peu interloquée par ce tome ci au début : un vampire et un fantôme ? Drôle de mélange ! 
Mais on si fait et c'est vite passionnant.
Néomi est enchainée à sa propriété depuis quelques décennies, depuis qu'elle a été assassinée. Elle essaye de continuer à vivre : c'est vite dit, elle lit le journal, passe le temps, épie les quelques propriétaires qui sont passés par là, mais pas grand chose d'autres.
Jusqu'au jour où les frères vampires Wroth arrivent et décident d'y emprisonner Conrad pour le soigner de sa soif de sang.
Un peu par magie, seul Conrad arrive à percevoir la fantômette. Les deux deviennent proches, tous les deux coincés ici. Néomi commence à développer des sentiments amoureux et se met à espérer que son vampire restera toujours dans la propriété. Sauf que lui veut s'enfuir, veut tuer ses ennemis, puis c'est aussi un meurtrier. Et il n'est certainement pas un vampire acceptable pour une femme. 
Après une dispute, il parvient à s'enfuir. Mais Néomi parvient à reprendre forme humaine, pour profiter de la vie, le rejoindre même si elle s'engage à faire de gros sacrifices, et à mourir encore. 

Bref, tome géniallissime qui m'a mis l'eau à la bouche !

 

Extraits :

 

« — Tout ça va coûter très cher, vampire. Je vais avoir besoin de dix millions. J'accepte les biens immobiliers, les pierres précieuses et les lingots. Les actions des années vingt au cours sous-évalué font très bien l'affaire aussi. Et tu vas devoir jurer sur le Mythos que tu paieras, parce que nous n'avons pas assez de temps pour la paperasse.

— C'est d'accord. Dix millions, répondit-il sans hésiter. Je jure sur le Mythos que je les paierai. Mais de ton côté, tu dois accepter de garder tout cela secret. Si les démons venaient à l'apprendre, ils s'attaqueraient de nouveau à elle.

— Je suis tenue au secret professionnel par le serment des mercenaires.

Mais il était clair que cacher cette histoire à son ami démon - un démon qui, apparemment, lui avait sauvé la vie - la mettait dans une situation inconfortable.

— Très bien. Et entre nous, sorcière, je suis persuadé que tu vas y arriver.

La sorcière s'assombrit brièvement.

— Prépare-toi quand même à faire des choix difficiles, Conrad.

Au
 cas où j'échouerais.

MacRieve réapparut, toujours bougon. Il avait entre les mains une étrange paire de gants, dont les paumes semblaient doublées d'une espèce de miroir souple.

Mariketa les mit et souffla profondément, comme pour se débarrasser de toute inquiétude.

— J'aime bien Néomi, dit-elle à Conrad. J'aurais tenté le coup pour la moitié de la somme.

— J'aime Néomi, répondit Conrad. J'aurais donné tout ce dont tu as jamais rêvé.

— Oh, flûte ! Mais bon, je le saurai, pour la prochaine fois ! Allez, c'est parti pour une épouse de vampire, ramenée d'entre les morts.

Elle tapa dans ses mains gantées, puis les frotta lʼune contre l'autre.

— Chaud devant ! »

 

*****

 

« Envoûtante. Elle dansait sans effort apparent, se tournant vers lui entre deux pirouettes ou arabesques pour lui lancer un sourire ou un clin dʼœil.

Néomi savait savourer l'instant présent, riait facilement, flirtait constamment. Le bonheur était son état naturel, et cela stupéfiait Conrad, tout en l'attirant. Jamais, de toute sa longue existence, il n'avait connu cet état. Mais elle avait une théorie là-dessus : «

Les gens pensent que le bonheur va leur tomber tout cuit dans le bec, disait-elle. Mais en fait, il faut aspirer au bonheur. Et il faut savoir le saisir quand il se manifeste. »

Néomi avait été assassinée, ne possédait plus de corps, mais continuait à saisir au vol chaque petit bonheur qui se présentait.

Conrad trouvait cela admirable.

Pour l'heure, elle dansait comme si, instinctivement, elle savait ce qui allait le séduire, lui, comme si elle savait comment se rendre irrésistible à ses yeux. Alors, pourquoi lui résister ?

Pourquoi lutter contre cette attirance ?

Pourquoi ? Parce que, même si elle partageait ses sentiments, il finirait de toute façon par la décevoir. »

 

Ma Note : 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2015 3 30 /12 /décembre /2015 11:09

 

Quatrième de Couverture :

 

Fille du comte d'Ulster, Lady Elyne est nostalgique de sa jeunesse insouciante. Avant de se marier, elle ose une dernière fois le « plongeon de la demoiselle » dans les eaux glacées de la mer d'Irlande. C'est alors qu'elle surprend une bande de pirates, en réalité la garde secrète du roi d'Écosse en exil. À leur tête, Erik MacSorley, marin d'élite venu engager des mercenaires. La raison voudrait qu'il élimine ce témoin gênant, pourtant il décide de garder captive cette jeune femme qui se dit simple gouvernante. Même si elle manque singulièrement d'humilité et s'obstine à lui tenir tête avec une effronterie aussi déconcertante que séduisante.

 

Mon Avis : 

 

Ellie était une jeune fille aventureuse, mais désormais, elle doit se comporter comme une vraie Lady. Elle est fille de comte et fiancée.
Mais elle qui adore nager ferait bien un dernier plongeon de la Vierge ! Sauf qu'elle tombe sur une bande de pirates. Elle essaye bien de se cacher mais ils l'enlèvent. Par mesure de précaution, parce que ces soi-disants pirates servent Bruce, le roi légitime d'Ecosse, et la jeune fille pourrait avoir entendu leurs plans.

Bon, évidemment, s'ils s'étaient expliqué dès le départ, ils auraient compris qu'ils étaient dans le même camp et on n'aurait pas eu de romance!
Le chef des marins est Erik MacSorley, et c'est un Don Juan. Sauf que cette petite là est exaspérante, ne veut pas de lui et qu'il a promis de la ramener chez elle saine et sauve.
La proximité aidant, il se trouve que les deux héros sont inévitablement attirés l'un par l'autre. 
Ils découvrent la passion et la tendresse ensemble, sauf que l'aventure est terminée et que Ellie doit être ramenée auprès de son père ; MacSorley ne peut rien offrir à la fille de l'homme le plus puissant d'Irlande. 
Mais bon, il finit par l'enlever à la fin du tome pour l'épouser et voilà ! Donc, jolie petite romance, mais rien d'exceptionnel !

 

Extraits : 

 

«— C'est affreux! Cela ne vous fait pas mal?
— Non, répondit-il machinalement.
Elle lui lança un regard sarcastique.
— Laissez-moi deviner : un grand costaud comme vous, pirate de surcroît, ça ne ressent pas la douleur?
Il sourit pour la première fois depuis qu'il était entré dans la pièce.
— Grand et costaud? Je ne pensais pas que tu l'avais remarqué.
— Je ne suis pas aveugle.
Ses yeux brillaient à la lueur du feu. Il les avait crus marron mais, à présent qu'il se tenait si près, il remarqua des éclats verts et dorés dans ses iris. C'était inhabituel et ravissant. Hélas, elle gâcha l'effet quand elle ajouta :
— Difficile de ne pas remarquer un paon qui fait la roue en se pavanant.
Il resta sans voix, ce qui était très rare de sa part. Venait-elle de le comparer à un foutu paon!»

 

*****

« Il n'était pas complètement insensible non plus, surtout quand elle se pencha pour lui plonger la main dans l'eau et que sa chevelure frôla son visage tel un voile doux et soyeux. Il avança légèrement la tête et inhala le parfum fleuri, luttant contre l'envie d'enfouir son nez dans l'épaisse masse noire.
Ce devait être l'atmosphère lourde et sombre de la pièce qui lui jouait des tours. Il se redressa sur son siège et elle releva la tête vers lui.
— Je vous ai fait mal ?
— Non, pas du tout.
Il sentait surtout un élancement dans son entrejambe. Il ne put résister à l'envie de la taquiner.
— Tu peux me toucher autant que tu veux, ajouta-t-il.
Quand elle lui répondit avec un léger sourire et un hochement de tête, il cru qu'elle n'avait pas compris son allusion lubrique... jusqu'à ce qu'elle serre sa main sans ménagement.
— Aïe ! Ça fait mal !
La diablesse l'avait fait exprès. Elle écarquilla ses grands yeux noisette et battit innocemment des paupières.
— Vraiment ? Désolée. Vous êtes moins coriace que je ne le croyais. Je tâcherai d'être plus délicate.
Il jugea préférable de ne plus l'asticoter tant qu'elle n'aurait pas terminé. En outre, il n'en avait pas besoin, sa proximité la déstabilisait déjà suffisamment. »

 

Ma Note : 

 

Partager cet article
Repost0

Just-Love-Books, Bouquins &Amp; Bibelots

  • : Le blog de Just-Love-Books
  • : Mes Petites Lectures =D Fana de Bit-lit et de fantasy, amatrice de romance historique. Bref, ENJOY!
  • Contact

Près de Mon Oreiller...

 

Vous Recherchez ...?

Miam !

 

mon-blog-se-nourrit-de-vos-commentaires-copie-1.jpg

 

Ce Que J'ai Fait Avant

Ma PAL

 

 

Que vais-je choisir ?!

 

Couverture de Femmes de l'autremonde, Tome 7 : Sacrifice

 

Liens