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29 décembre 2015 2 29 /12 /décembre /2015 15:57

 

Quatrième de Couverture :

 

Par une nuit d’orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ébloui, Quin ne peut s’empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s’embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé sa duchesse ? Mais n’est-il pas déjà fiancé ? À la sœur d’Olivia, très précisément ?

 

Mon Avis : 

 

Olivia, est censée devenir duchesse. Sauf que le duc qu'elle doit épouser n'es pas vraiment une flèche, elle s'est faite à l'idée.
Sa petite soeur Georgina doit aussi épouser un duc, le duc de Sconce, mais elle doit passer des tests et a besoin d'un chaperon. Alors Olivia l'accompagne. 
Sauf qu'évidemment, le duc ne va pas tomber sous le charme de la bonne soeur. On sent du piquant chez ces deux-là, des répliques toujours aussi drôles et cinglantes que dans les tomes précédents. 
Par contre, de l'avis général, le tome est bon, puisque moins palpitant je suppose, puis, on collait un peu moins au conte original. Mais si j'ai aimé les clins d'oeil.
Olivia est attachante, loyale et généreuse, ce qui m'a beaucoup plu. Quinn est sexy et tout et tout, mais sans plus.
Donc, le tome est agréable à lire, mais un peu fade comparé aux deux précédents que j'avais absolument adorés !

 

Extraits : 

 

« Il avait raison, ce n'était pas du badinage. C'était du désir. Pur, intense, et si violent qu'Olivia tremblait de tous ses membres. Se hissant sur la pointe des pieds, elle noua les bras autour de son cou. Il pressa une main au creux de ses reins pour la plaquer contre lui tandis que l'autre se refermait sur sa nuque, et il l'embrassa avec tant de fièvre qu'elle comprit sans qu'il eût à le lui dire qu'il ne la trouvait ni trop ronde ni sans grâce.
Des mèches échappées de son catogan retombaient sur son visage. Les paupières closes, il paraissait transformé. L'aristocrate fier et hautain au regard aiguisé comme celui d'un rapace avait laissé place à un homme emprisonné dans les serres du plaisir.
Il détacha ses lèvres des siennes. Un frisson la parcourut, et elle poussa un petit cri quand il déposa un baiser au creux de son cou. Il rouvrit les yeux.
— Ce n'est pas du badinage.
— Non, murmura-t-elle en tremblant.
— C'est un fichu incendie de forêt, décréta-t-il, avant de déposer un dernier baiser, bref, dur, sur sa bouche, et de l'éloigner de lui.
Olivia avala sa salive.
— Mais vous êtes fiancée, dit-il.
C'était une affirmation, même si ses yeux sombres semblaient attendre une réponse. Olivia eut l'impression que le monde s'était dissous autour d'eux. Qu'il n'y avait plus qu'eux dans le parc : cet homme grand et fort dont le regard cherchait le sien, et elle, Mlle Olivia Mayfield Lytton, fiancée depuis sa naissance à un marquis. Son cœur frappait contre ses côtes, mais...
Elle devait penser à Rupert. Et à Georgiana. »

 

*****

« — Si vous ne montez pas chercher votre maître séance tenante, j'exigerai votre renvoi. Sans références, évidemment.
Le chien ponctua cette sommation d'un aboiement.
Quin ressentit une sorte de pétillement dans la poitrine. Il lui fallut un moment avant de comprendre qu'il s'agissait d'un rire.
— Vous exigerez mon renvoi ?
Elle bondit sur ses pieds.
— Cessez de me regarder ainsi ! Si vous n'aviez pas un cerveau de la taille d'un zizi de souris, vous vous rendriez compte que je parle sérieusement !
Sous le choc, il éclata de rire. Sa mère n'apprécierait sûrement pas le langage fleuri de Mlle Lytton.
— Il m'est impossible de perdre mon statut. Il m'appartient de naissance.
— Même un domestique vivant depuis toujours dans la famille ne devrait pas être autorisé à outrepasser les bornes de la bienséance.
Cette remarque lui parut familière, sans doute parce que c'était le genre de vérité qu'assenait sa mère. Le contraste avec « zizi de souris » était déroutant. C'était la première fois qu'il
rencontrait une lady qui employait une telle expression.
Obéissant à son instinct, il fit un pas vers elle, juste assez pour percevoir son parfum. Il s'attendait qu'elle crie, mais elle n'en fit rien.
— Je ne suis pas un domestique, déclara-t-il.
Leurs regards se croisèrent. Le monde logique et raisonnable - celui où il évoluait habituellement - s'évanouit.
— Et vous êtes très belle, ajouta-t-il.
Elle battit des paupières. Et soudain, comme si elle était la femme du pasteur, et lui l'homme qui avait subitement perdu l'esprit, il se pencha vers elle et effleura ses lèvres des siennes. »

 

*****

 

« Néanmoins, qu'il le voulût ou pas, Quin ressemblait au prince de La Princesse au petit pois sur un point fondamental : sa mère lui cherchait une épouse, et il se moquait royalement des critères qui en détermineraient le choix. Si elle pensait qu'un petit pois sous un matelas, voire cinq matelas, était une bonne manière de déterminer si une jeune femme satisfaisait aux conditions pour être duchesse, il ne la contredirait pas. À condition qu'elle ne l'ennuie pas avec ce sujet.
Dans sa manière d'être, il était aussi royal que le prince sans visage de l'histoire, aussi ducquéifié que Georgiana était duchéifiée. Il franchissait le seuil de tous les lieux comme s'il en était le propriétaire - ce qui était d'ailleurs souvent le cas. Il regardait les autres de haut, car il était plus grand que la plupart. Il était là pour observer le monde depuis son sommet, et l'arrogance était pour lui un droit de naissance.
Pour être honnête, Quin reconnaissait avoir certains défauts. Par exemple, il avait du mal à percevoir ce que ressentaient les autres. Doté d'une grande intelligence, il lui arrivait rarement d'être dérouté par un raisonnement ou une manière de penser. En ce qui concernait les sentiments, en revanche... Il détestait la façon dont les gens dissimulaient leurs émotions pour finalement les laisser jaillir dans un déluge de larmes et de cris. »

 

Ma Note :

 

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