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13 juillet 2016 3 13 /07 /juillet /2016 10:39

 

Quatrième de Couverture :

Après l’union de son petit-neveu et de sa filleule, la duchesse de Roxburghe s’intéresse à Lily Balfour. Il faut aider cette pauvre fille à trouver un époux ! Et pourquoi pas le comte de Huntley, un veuf fortuné ? Ni une ni deux, notre marieuse organise une partie de campagne pour réunir les futurs tourtereaux. Or Lily, dont le père est criblé de dettes, vient de se résoudre à faire un riche mariage. Elle accepte l’invitation de la duchesse et tombe follement amoureuse du prince de Wulfinski, un géant aux yeux verts, magnifique, mais…désespérément pauvre. Le cœur ou la raison, qui des deux l’emportera ?

 

 

Mon Avis :

Ce second tome bien qu'attendu dans son scénario reste plaisant et m'a fait passer un agréable moment.
Wulf se fait passer pour un prince oriental sans le sou, pour qu'on l'aime pour sa personnalité et non pas pour son statut ou sa fortune. Pourquoi pas, c'est basique mais j'ai bien aimé Wulf. 
Lily quant à elle doit se trouver un riche mari, son père ayant accumulé les dettes. Pourquoi pas, surtout que son prétendant semble tout à fait acceptable. Sauf qu'elle tombe sous le charme de Wulf et là c'est agaçant puisqu'ils s'aiment tous les deux mais que Wulf ne veut pas lui dévoiler qu'il est riche ! Brrrr ! 
Au niveau des personnages secondaires, la duchesse et son amie ont été un peu horripilantes mais pour compenser, j'ai beaucoup apprécié le personnage d'Emma !

 

Extraits :

« Floors Castle, Écosse, 7 mai 1813
Un jeune valet dévala l’escalier de service, tourna et frappa à la porte de la buanderie. Une voix étouffée le pria d’entrer, ce qu’il fit, avant de s’arrêter net, ébahi. Trois baquets d’eau chaude étaient alignés et, travaillant deux par deux, six servantes lavaient les chiens de la duchesse. Debout devant une table, d’autres servantes et Mme Cairness, la gouvernante, essuyaient une fournée de boules de fourrure à l’aide de grandes serviettes.
L’un des chiens aboya, puis s’en prit à la serviette avec laquelle la gouvernante essayait de l’essuyer. Elle rit et joua un instant avec lui avant d’envelopper et de frotter son petit corps dodu. Cela fait, elle l’embrassa sur le nez et le tendit à un valet qui, l’emportant précautionneusement, alla le déposer sur une autre table. Là, deux servantes maintinrent le petit animal tandis que le majordome le peignait et lui attachait un foulard autour du cou.
Se rappelant soudain sa mission, le valet de pied avança.
 Monsieur…
Le majordome leva une main gantée.
Le garçon ravala la suite de sa phrase.
MacDougal plissa les yeux pour examiner le chien, puis, reprenant le peigne au manche d’argent, le passa doucement sur l’oreille gauche de l’animal. C’était un vieux chien à la truffe grisonnante, qui laissait pendre sa langue sur un côté de la gueule et braquait des yeux laiteux sur le majordome.
Le valet se dandina d’un pied sur l’autre et attendit.
— Voilà, Randolph, dit MacDougal d’un ton approbateur. Maintenant, tu as l’air d’un gentleman. Sa Grâce sera contente.
La queue du chien s’agita, et il aboya son accord. »

*****

« — Ce que je veux dire, c’est ceci : il est possible d’avoir une relation passionnée avec un homme fortuné. Tout ce que vous avez à faire, c’est saisir l’occasion de tomber amoureuse de l’homme qu’il faut.
— C’est dommage qu’il n’y ait pas d’autres possibilités offertes aux femmes, intervint lady Charlotte, dont le visage rond se plissa sous l’effet de la réflexion. Je pense que j’aurais fait un très bon boucher.
Sa Grâce regarda son amie avec stupeur.
— Vous, un boucher ?
— Oh oui. J’ai souvent vu découper des porcs quand j’étais enfant.
— Mais vous avez été élevée au château de Highclere. J’ai du mal à croire que les métayers aient laissé la fille de la maison assister à ce genre de chose.
— Mon père croyait aux vertus de la tradition, expliqua lady Charlotte sans cesser de tricoter sereinement. Nous faisions notre propre jambon, notre bacon, nos côtes de porc – nous étions autosuffisants.
— Nous faisons la même chose ici, mais pas sous les yeux des enfants. On ne vous encourageait sûrement
 pas à assister à des spectacles aussi sanguinaires.
— Non, mais j’y allais quand même. D’abord, ils… Attendez, je vais vous montrer.
Lady Charlotte remit son tricot dans son panier à ouvrage et ramassa un chien qu’elle coucha sur ses genoux.
— Tout d’abord, on attache les pattes arrière avec une corde solide, commença-t-elle en tirant sur l’écheveau de laine. Ensuite, on frappe avec un gros maillet en bois à cet endroit-là.
Elle posa le doigt entre les yeux du chien et reprit :
— Et, une fois qu’il est bien mort, on lui tranche la gorge, ici…
— Mon Dieu ! s’écria la duchesse en lui arrachant le chien. Meenie n’aime pas entendre parler des cochons et de leur massacre.
La duchesse étreignit l’animal, qui bâilla et se rendormit aussitôt. »

*****

« — Huntley, je vous en prie, je ne suis pas novice en la matière, l’interrompit la duchesse avec un sourire quasi royal. Soyez sûr que je procéderai avec subtilité. Mlle Gordon ne saura jamais qu’elle a été poussée dans les bras du prince.
Lady Charlotte approuva d’un vigoureux hochement de tête qui fit pencher dangereusement la dernière plume intacte de son chapeau. « — Sa Grâce est très délicate. Non que cela ait de l’importance en ce qui concerne Mlle Gordon, puisque ce n’est plus une jeune fille, mais une femme mûre. Elle sera contente qu’on l’aide. Je doute qu’elle ait envie de vieillir seule, avec pour toute compagnie ses chats et ses domestiques.
Huntley dut comprendre qu’en dire plus ne ferait qu’encourager la duchesse à jouer les marieuses, et il garda le silence. Lily aussi. La duchesse va pousser Emma et le prince dans les bras l’un de l’autre. D’ailleurs, on dirait qu’ils ont déjà trouvé quelques terrains d’entente.
Accablée, Lily triturait un pan de sa cape. Elle se rendait
 compte soudain qu’Emma avait été la première à remarquer l’arrivée de Wulf. Est-ce qu’elle l’attendait ? Mon Dieu, ne m’a-t-elle parlé que pour amener la conversation sur lui ?
L’idée qu’Emma tente d’attirer le prince dans ses filets lui était odieuse. Mais pourquoi pas ? Wulf est pauvre, et Emma fortunée. En outre, ils ont l’air de bien s’entendre…
Il n’y avait rien à ajouter. Mais comment ignorer cette impression que son cœur sombrait dans sa poitrine ?
Wulf comprendrait trop tard que le sourire d’Emma n’était pas une promesse d’amour, mais un artifice sous lequel se cachait sa peur de vieillir seule. Quelqu’un devait le prévenir. Après quoi, ce serait à lui de décider. »

 

Ma Note :

 

 

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